vendredi 10 avril 2020

Peut-on encore faire confiance à l'OMS ?

Les effets pervers de la gouvernance de la recherche par les nombres sont en effet bien connus : incitation au conformisme, enfermement de l’évaluation dans des boucles autoréférentielles, maquillage des résultats allant jusqu’à la fraude, etc. Une étude conduite en 2012 dans le domaine de la recherche biomédicale a montré que le taux de rétractation pour fraude d’articles publiés dans les revues scientifiques avait été multiplié par dix depuis 1975. Les conflits d’intérêts touchent aujourd’hui toutes les disciplines, y compris la recherche juridique, même si les affaires les plus médiatisées ont surtout concerné ces dernières années l’économie, la biologie et la médecine. Ce qui fait naître dans le public un doute grandissant sur la fiabilité des expertises scientifiques, doute qui n’épargne pas les plus hautes institutions dans le domaine de la médecine, à commencer par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). 
Extrait de : Alain Suppiot, juriste, Le travail n’est pas une marchandise, Contenu et sens du travail au xxie siècle. Ed. Collège de France, 2020. Texte intégrale gratuit : Open Edition Books




Le financement de l'OMS. Qui dirige vraiment la santé mondiale, le nouveau patron de l'OMS ou les milliardaires comme Bill Gates? (RTS, TTC, 29 mai 2017)
Source : RTS (Radio Télévision Suisse)



Le financement de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) soulève de plus en plus de questions. Les dons représentent une part toujours plus importante du budget, influençant les priorités de l'organisation.
Avec ses 7000 collaborateurs dans le monde entier, l'OMS dirige et coordonne la santé mondiale, avec à sa disposition un budget annuel de 2,4 milliards de francs.
Depuis 1990, son budget a quasi triplé, alors que les cotisations des Etats membres – dont l'OMS peut disposer librement – sont restées stables. Ce sont en fait les dons qui ont explosé. Il s'agit de financements liés à des projets précis ou des causes spécifiques. Ces sommes sont versées par des gouvernements, des fondations privées ou des entreprises.

80% du budget provient de dons
Alors que les cotisations des pays membres représentaient 80% du budget dans les années 1970, le rapport s'est aujourd'hui complètement inversé. En 2016, près de 80% du budget total de l'OMS provient des dons, soit 1,7 milliards de francs.
Questions de dépendance
Ce type de financement soulève des questions, notamment de dépendance de l'Organisation vis-à-vis de ses bailleurs de fonds. Or, dans ce top 10, il y en a un qui crispe beaucoup: Bill Gates. C'est l'homme le plus riche de la Terre. Il pèse 86 milliards de francs. Depuis 2008, le fondateur de Microsoft est devenu philanthrope, au sein de sa gigantesque fondation.

Questions de dépendance
La position dominante de cette dernière interroge. Antoine Flahault, directeur de l'Institut de Santé Globale de la Faculté de Médecine à l'Université de Genève, craint que l'institution ne devienne un instrument pour servir les intérêts de ces donateurs privés. "Si un jour on éradique la polio de la planète, on pourra le devoir en grande partie à la Fondation Bill Gates. En revanche, l'OMS est moins libre, parce que les dons vont orienter la politique là où le donateur souhaite l'orienter, puisqu'il donne pour une cause. Il ne donne pas pour l'OMS".
Extrait de : Les généreux donateurs de l'OMS orientent-ils sa politique ? 30 mai, 2017, RTS




L'OMS dans les griffes des lobbyistes (Arte, 2017)

Sous-financée, dépendante de donateurs privés dont Bill Gates, l’OMS peut-elle encore assurer ses missions au service de la santé publique ? Une solide investigation sur les conflits d’intérêts qui entravent son efficacité.

Pandémies, grippes virulentes ou maladies consécutives à un accident nucléaire : l’OMS (Organisation mondiale de la santé) doit intervenir sur tous les fronts de la planète pour prévenir et guérir. Mais cette institution de l’ONU, créée en 1948, dispose-t-elle encore des moyens suffisants pour assurer ses missions, au-delà de ses succès incontestables, en matière de vaccination notamment ? Financée, dans les années 1970, à 80 % par les contributions de ses États membres et à 20 % par des entreprises et des donateurs privés, elle voit aujourd’hui cette proportion s’inverser, alors que le tout-puissant Bill Gates participe de plus en plus au financement de l’OMS par le biais de sa fondation. Les faits s'accumulent : complaisance troublante envers le glyphosate – molécule active du Roundup cher à Monsanto –, que l’OMS a déclaré sans danger en dépit des victimes de l’herbicide, aveuglement face aux conséquences de la pollution liée aux compagnies pétrolières en Afrique, minoration des bilans humains des catastrophes nucléaires, de Tchernobyl à Fukushima, et des désastres de l’utilisation de munitions à uranium appauvri en Irak ou dans les Balkans. L’indépendance de l’organisation est compromise tout à la fois par l’influence des lobbies industriels – dont celle des laboratoires pharmaceutiques – et par les intérêts de ses États membres. L’institution de Genève, qui avait sous-estimé la menace Ebola (plus de onze mille morts), est de surcroît accusée de gabegie et de négligence vis-à-vis des maladies tropicales, au profit de marchés plus juteux.

Privée d’autonomie
Entre analyse d’experts, détracteurs et défenseurs, langue de bois de son porte-parole Gregory Hartl et reportages sur le terrain, cette enquête livre une édifiante radiographie de l’OMS. Sans sombrer dans le réquisitoire, les auteurs dressent le portrait d’une structure fragilisée, soumise à de multiples conflits d’intérêts et étrangement liée à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) – avec laquelle elle a signé une convention... Menée avec rigueur, une ambitieuse investigation qui montre combien les intérêts privés dominent désormais les enjeux de santé publique. Passionnant et glaçant.
Source : Arte




Bill Gates, L'incroyable arnaque derrière sa fondation (Le Média, 19 sept. 2019)

Le journaliste Lionel Astruc a enquêté sur la fondation de l'ex-patron de Microsoft, Bill Gates, l'un des hommes les plus riches de la planète. Avec un budget annuel de près de 5 milliards de dollars, et sous prétexte de lutter contre les inégalités, la fondation Gates nourrirait un système destructeur. Elle est au centre d’un montage au service de multinationales nocives pour l’environnement, la santé et la justice sociale. En suivant les flux financiers de la fondation Lionel Astruc démontre comment la Fondation Gates finance les OGM, l’armement, les enneiges fossiles, la grande distribution et les laboratoires pharmaceutiques. Ce « philanthro-capitalisme » est aujourd’hui devenu une pratique qui s’étend parmi les « super-riches » et qui contribue à l’avènement d’un monde où les milliardaires prennent la place des Etats et concentrent toujours plus de pouvoir. Entretien sur la fondation la plus puissante du Monde.
Source : Le MédiaTV

L’organisation la plus influente au monde, qui assume la responsabilité nominale des questions de santé et d’épidémies mondiales, est l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) des Nations Unies, basée à Genève. Ce que peu de gens connaissent, ce sont les mécanismes réels de son contrôle politique, les conflits d’intérêts choquants, la corruption et le manque de transparence qui imprègnent l’agence qui est censée être le guide impartial pour traverser la pandémie actuelle de COVID-19. (...)

Début mars, l’Université d’Oxford a cessé d’utiliser les données de l’OMS sur le COVID-19 en raison d’erreurs et d’incohérences répétées que l’OMS a refusé de corriger. Les protocoles de l’OMS pour les tests de dépistage des coronavirus ont été cités à plusieurs reprises par divers pays, dont la Finlande, pour les défauts et les faux positifs et autres anomalies.
Extrait de : Peut-on faire confiance à l'OMS, par F. William Engdahl, 5 avril 2020, Mondialisation
Lire aussi : Le CDC (Classification internationale des maladies, publiée par l'OMS) demande aux hôpitaux d'inscrire le Covid-19 comme cause du décès, Même s'il n'est que supposé avoir contribué, 10 avril 2020, SottUn directeur exécutif de l'OMS, a annoncé qu'en réponse à la propagation du virus, les autorités devront peut-être entrer chez les gens et emmener des membres de leur famille, vraisemblablement de force, 30 mars 2020, FoxNews /
La haute finance prend le contrôle de votre santé par Liliane Held-Khawam, 5 avril 2020 /
 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...