Andreï Roublev (en russe : Андрей Рублёв) ou saint André l'Iconographe est un moine et peintre d'icônes russe du xve siècle. Il est né vers 1360-1370 et mort entre 1427 et 1430, probablement le 17 octobre 1428. Il a été canonisé en 1988, date du millénaire de la foi chrétienne en Russie, et est fêté le 4 juillet.
Nous ne savons pas grand chose de la vie de Roublev, sinon qu'il était moine au monastère Andronikov près de Moscou et qu'il fut l'élève et l'assistant de l'iconographe d'origine grecque Théophane le Grec.
Andreï Roublev serait né entre 1360 et 13701, probablement dans la principauté de Moscou. Le prénom d'Andreï est son nom monacal.
Source du texte : wikipedia
Bibliographie :
Ange, Daniel, L'étreinte de Dieu : L'icône de la Trinité de Roublev. Desclée de Brouwer, 1980.
Drobot, Georges, « L'icône de la Trinité », dans Contacts, no. 88, 1974, pp. 336-337.
Evdokimov, Paul, L’art de l’icône : Théologie de la beauté. Desclée de Brouwer, 1972.
Greschny, Nicolaï, L'icône de la Trinité d'André Roublev. Éd. Béatitudes/Lion de Juda, 1986.
Krug, G.I. (Moine Grégoire), Carnets d’un peintre d’icônes. L’Âge d’Homme, Lausanne, 1983.
Lazarev, Victor N., Icônes russes : XIe-XVIe siècles. Desclée de Brouwer 1996, pp. 96-100.
Un Moine de l’Église d’Orient (Père Lev Gillet), « La signification spirituelle de l’icône de la Sainte Trinité peinte par André Roublev », Irenikon, XXVI, 1953, pp. 133-139
Rousseau, Daniel, L'icône, splendeur de ton visage. Saint-Paul, 1994, pp. 163-170.
Sendler, Egon, L’icône, image de l’Invisible. Desclée de Brouwer, 1981.
Tarkovsky, A., Andréï Roublev. Éditeurs français réunis, 1970.
Filmographie :
Andrei Tarkovsky, Andrei Rublev (1966). Bande annonce en bas de page.
La Trinité |
Gn 18,1
Le Seigneur apparut à Abraham aux chênes de Mambré alors qu'il était assis à l'entrée de la tente dans la pleine chaleur du jour.
Il leva les yeux et aperçut trois hommes debout près de lui. À leur vue il courut de l'entrée de la tente à leur rencontre, se prosterna à terre et dit : « Mon Seigneur, si j'ai pu trouver grâce à tes yeux, veuille ne pas passer loin de ton serviteur. Qu'on apporte un peu d'eau pour vous laver les pieds, et reposez-vous sous cet arbre. Je vais apporter un morceau de pain pour vous réconforter avant que vous alliez plus loin, puisque vous êtes passés près de votre serviteur. » Ils répondirent : « Fais comme tu l'as dit. » (...)
Source (et suite) du texte : edelo
(...)
Les couleurs montrent aussi que l’ange du centre a une certaine primauté et donc qu’il est le Père. Il est vêtu d’une tunique rouge pourpre et d’un manteau bleu comme les grands dignitaires impériaux, avec une bande jaune, le claviculum, qui est leur insigne.
L’ange de droite est vêtu d’une tunique de couleur bleue et d’un manteau d’un vert très doux. Le bleu symbolise la sagesse, le vert la nature. Il s’agit donc de la Sagesse incarnée, c'est-à-dire du Verbe, la deuxième personne de la Trinité.
La couleur des vêtements de l’ange de gauche reflètent une multitude de couleurs : du bleu, du rouge, du jaune, des teintes irisantes, nacrées, … « L’Esprit souffle où il veut » dit l’Evangile ; il ne peut être limité, contenu, déterminé par tel signe. Il n’a pas d’attribution définie sur le plan des couleurs.
Un argument déterminant :
Le personnage de droite se mire dans le vin ou le sang de la coupe et à sa surface apparaissent les traits de son visage. Le colloque des trois anges porte donc sur la Sainte Face que contient la coupe. Par la même, Roublev évoque la passion du Christ. Le personnage de droite, le Fils, se mire dans la coupe ; il y voit sa face ; il perçoit déjà tout le mystère de la Croix.
Source du texte : edelo
Autre interprétation : pages orthodoxes
Annonciation |
Nativité |
Bapteme |
Transfiguration |
Résurrection |
Ascension |
Christ en Gloire |
Christ sauveur |
Mère de Dieu |
Mère de Dieu |
Michel Archange |
Michel Archange |
Gabriel Archange |
Jean Baptiste |
Jean Evangéliste |
Pierre Apôtre |
André Apôtre |
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