Toute conscience est conscience de quelque chose. Parler de "conscience sans objet" est-ce alors parler pour ne rien dire ?
vendredi 26 avril 2013
Adieu veau, vache, cochon, couvée
Béatrice Limare, ADIEU VEAU, VACHE, COCHON, COUVEE (2012)
Des "usines à viande" mettent en œuvre toutes les techniques les plus efficaces et les plus rentables pour produire les animaux nécessaires à notre immense appétit de viande. Mais à quel prix ?
Il n’y a pas si longtemps, la viande était un aliment rare et exceptionnel. Comme le sont encore aujourd’hui le caviar et la langouste, comme ne le sont déjà plus le saumon fumé ou les fraises en hiver !
Aujourd’hui, la viande s’est banalisée. Plus accessible, pré-conditionnée, surgelée, sur tous les étals, elle s’est transformée en quelques dizaines d’années en un produit omniprésent, un produit de grande consommation.
Pour être produite en quantités suffisantes la viande a nécessité une révolution profonde de l’élevage. De traditionnel, il est devenu intensif et industriel. Avec des contraintes de rendement telles que beaucoup d’élevages sont devenus de simples usines. Des éleveurs aveuglés par la productivité qui en arrivent à oublier les animaux et ne voient plus que des protéines sur pattes. Des usines qui confinent les animaux dans des chaînes de production de composants nécessaires à l’industrie agroalimentaire. Mais ces usines, soumises à un système industriel lié aux impératifs du marché, sont devenues pour beaucoup d’animaux une immense fabrique de souffrance. Ces usines à viande mettent en œuvre toutes les techniques, tous les moyens les plus efficaces, les plus rentables pour produire les animaux nécessaires à notre immense appétit de viande. Mais à quel prix ?
Source : FR3
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