L’écoblanchiment, ou verdissage, est un procédé de marketing ou de relations publiques utilisé par une organisation (entreprise, administration publique, etc) dans le but de se donner une image écologique responsable. La plupart du temps, l'argent est davantage investi en publicité que pour de réelles actions en faveur de l'environnement.
Le terme vient de l'anglais greenwashing, contraction des mots green (« vert ») et whitewash (« blanchir à la chaux », « dissimuler ») ou brainwashing (« lavage de cerveau »). Le Grand dictionnaire terminologique propose également les traductions françaises « blanchiment vert » et « mascarade écologique ». Le verbe Greenwash apparaît en 1989 puis est substantivé en greenwashing en 1991. Le terme est largement repris dans les années 2006-2007, avec l'accroissement du phénomène lui-même.
Source (et suite) du texte : wikipedia
José Bourgarel, Spécial investigation - Hold-up sur l'écologie, 2010
Dans leurs publicités, de nombreux industriels du transport et de l’énergie mettent régulièrement en avant leurs engagements écologiques. Mais, dans la réalité, ces entreprises sont régulièrement épinglées par des associations écolos pour leurs actions polluantes. On appelle cela le « greenwashing », l’éco-blanchiment en français. Les entreprises tentent de « verdir » leur image à grands renforts de campagnes de communication. Les fabricants d’automobiles sont passés maitres dans l’art de ces professions de foi écolos. La publicité pour un nouveau modèle de voiture indique par exemple qu’il rejette « seulement 173 g de CO2 » dans l’air. Sous entendu : ce modèle serait écologique. Mais il n’en est rien. Car la norme maximale considérée comme acceptable est en fait inférieure : 140 g de CO2. Un autre modèle, une berline allemande, est présentée comme « la moins polluante de sa catégorie ». Mais la pub oublie de mentionner que, comme tous les autres modèles « de sa catégorie », elle pollue bien au-delà des normes recommandées !
Source : canal +
Cash investigation, Le marketing vert, 2012
Le «marketing vert» consiste à utiliser des arguments écologistes pour vendre un produit. Certaines marques ont effectivement opéré une conversion «verte» pour proposer désormais des produits respectueux de l'environnement. Mais d'autres en revanche n'ont porté à leur marchandise que des modifications mineures, montées en épingle par un marketing fallacieux. Comment s'y retrouver dans la jungle du «greenwashing», cet «éco-blanchiement» qui fait passer de façon éhontée des vessies pour des lanternes basse consommation ? Enquête dans un univers où les initiatives les plus éco-responsables côtoient les mystifications les plus sophistiquées. Portrait également du lanceur d'alerte Jeffrey Wigand, qui a réussi à faire plier le plus puissant lobby américain : celui des fabricants de cigarettes.
Source : France 2
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