Située dans le quartier Coyoacan dans la banlieue de Mexico, la Maison Bleue fut un lieu de naissance et de mort, de plaisirs et de douleurs, de création et de séparation pour la peintre mexicaine Frida Kahlo (1907-1954).
Située dans le quartier Coyoacan dans la banlieue de Mexico, la Maison Bleue fut un lieu de naissance et de mort, de plaisirs et de douleurs, de création et de séparation pour la peintre mexicaine Frida Kahlo. Dans les années 1930, pendant que l’Europe se déchire, son époux Diego Rivera et elle y accueillent André Breton, Léon Trotski et son futur assassin Ramon Mercader, ainsi que nombre d’artistes et de révolutionnaires.
Source : Arte
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Auto portrait dans une robe violette (1926)
Le 17 septembre 1925, Frida prend le bus pour rentrer chez elle après ses cours. Soudain, l’autobus sort de la route et percute un tramway. Plusieurs personnes trouvent la mort lors de l’accident. Frida, elle, est grièvement blessée. Son abdomen et sa cavité pelvienne sont transpercés par une barre de métal (...) Frida sera contrainte de porter durant neuf longs mois des corsets en plâtre. C’est alors qu’elle commence à peindre. Pour l'aider, ses proches placent un baldaquin au-dessus de son lit avec un miroir pour ciel. Elle peut ainsi se servir de son reflet comme modèle, ce qui est probablement l'élément déclencheur de la longue série d'autoportraits qu'elle réalisera.
Source (et suite) du texte : wikipedia
Bibliographie :
Frida Kahlo par Frida Kahlo, Lettres 1922-1954, Ed. Points, 2009
En ligne :
Sites (ou pages) dédiés : F Kalho / Art Cyclopedia / Frida Kahlo fans / wikipainting
Frida Kahlo à travers le masque : Youtube
Le portrait d'une artiste fracassée, d'une femme courageuse : RTS (mp3, 2013)
Frida Kahlo, la beauté terrible : RTS (mp3, 2011)
Charles Gardou, Frida Kahlo : de la douleur de vivre à la soif de peindre : cairn info
Souvenir
J'avais souri. Rien d'autre. Mais la clarté fut en moi, et dans les profondeurs de mon silence.
Il me suivait. Comme mon ombre, irréprochable et légère.
Un chant sanglota dans la nuit...
Les Indiens s'éloignaient, sinueux, dans les ruelles du village. Enveloppés dans leurs sarapes, ils avançaient, dansant, après avoir bu du mezcal. Toute la musique tenait dans une harpe et une guitare, et toute la joie tenait dans les brunes souriantes.
Dans le fond, derrière la place, brillait la rivière. Qui s'en allait, comme les minutes de ma vie.
Il me suivait.
J'ai fini par pleurer. Recroquevillée sur les marches de l'église, à l'abri sous mon châle soudain baigné de larmes.
Extrait de : Frida Kahlo par Frida Kahlo
Commande sur Amazon : Frida Kahlo par Frida Kahlo : Lettres 1922-1954
Racines (1940)
La colonne brisée (1944)
Viva la vida, pastèque (dernière toile, 1954)
Lhasa de Sela, Con toda palabra avec des peintures de Frida Kahlo
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