Photo Lace Andersen (Concours Photo National Geographic 2013)
Ashtâvakra samhitâ, VI
JANAKA : À l’égal de l’espace, sans limites est mon être, à l’égal d’une jarre, le monde est limité, telle est la connaissance, aussi pour elle s’immerger dans la conscience, ce n’est ni renoncer ni avoir.
Mon être est océan, les formes en sont les vagues, telle est la connaissance, aussi pour elle s’immerger dans la conscience, ce n’est ni renoncer ni avoir.
Mon être est une perle, l’univers en est le reflet d’argent, telle est la connaissance, aussi, pour elle, s’immerger dans la conscience, ce n’est ni renoncer ni avoir.
Dans tout ce qui existe est mon être, et dans mon être est tout ce qui existe, telle est la connaissance, aussi pour elle s’immerger dans la conscience, ce n’est ni renoncer ni avoir.
Extrait de : Ashtâvakra samhitâ, Les paroles du huit-fois-difforme (entre le IVe et le VIIe siècle de notre ère), traduit du sanskrit par Alain Porte
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Source (et texte entier) : Lyber-eclat
Autres "vagues" dans le texte :
Vagues, écume ou tourbillons, tout est lié à l’eau. Ainsi de l’univers: émané de soi-même, il est lié à soi. (II, 4)
Cet univers surgi de moi, en moi se résorbera comme la jarre dans l’argile, la vague dans la mer et le bracelet dans l’or. (II, 10)
En moi qui suis insondable océan, quand le vent de la pensée souffle, il se produit aussitôt des vagues d’univers. (II, 23)
En moi qui suis insondable océan, les vagues de la vie naissent et se heurtent, s’ébattent et se résorbent, par leur nature propre. (II, 25)
Ce en quoi l’univers tout entier resplendit, comme des vagues sur la mer, c’est l’être. Sachant cela, pourquoi courir, l’âme en peine ? (III, 3)
Mon être est océan, les formes en sont les vagues, telle est la connaissance, aussi pour elle s’immerger dans la conscience, ce n’est ni renoncer ni avoir. (VI, 2)
Mon être est océan sans fin, en lui les vagues de la vie, par leur nature propre, déferlent ou se résorbent, mais pour mon être il n’est ni marée ni reflux. (VII, 2)
Ce en quoi surgit l’univers comme sur l’océan, des vagues, c’est toi, en vérité, là-dessus, aucun doute. Ta forme est la conscience, tu peux vivre sans fièvre. (VII, 7)
Ton être est océan sans fin. En lui, les vagues de la vie déferlent ou se résorbent par leur nature propre. Aussi pour ton être, il n’est ni marée ni reflux. (VII, 11)
Voir aussi les pages : Ashtâvakra / Fuji-san (avec la Vague de Hokusai)
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