dimanche 2 février 2014

Jeanne Guesné







Jeanne Guesné (9 avril 1910 à Cusset - 16 mars 2010), est une ancienne infirmière connue pour ses ouvrages sur la spiritualité et le paranormal. Elle disait, en particulier, pratiquer le voyage astral depuis 1938.
Source : wikipedia


Bibliographie :
- Le grand passage : voyages hors du corps (1978), rééd. L'Espace Bleu, 1994
- La conscience d'être, ici et maintenant (1983), rééd. J'ai Lu, 2009
- Le 7e sens ou le corps spirituel, Éd. du relié, Poche, 1991
- Le 3e souffle, ou L'agir universel, Ed. Albin Michel, 1995


Très jeune, je fus frappée par les paradoxes invraisemblables que je découvrais en moi.
Par exemple : J’ouvrais la porte à un ami qui venait me voir. Et plus aucune pensée dans la tête ... je ne pensais plus. Nous nous parlions souvent 1/4 d’heure, 1/2 heure ... aucune pensée. Lui ne s’apercevait de rien ... C’était extraordinaire. Je le reconduisais ... Et tout redevenait comme avant.
Le penser n’existait plus, et cependant, jamais je n’avais été aussi présente.
Seul mon âge aujourd’hui, m’autorise à vous en faire la confidence. Car je suis certaine qu’il s’agit là d’un immense progrès pour la condition humaine.
Il est impossible de donner à quelqu’un l’expérience qu’il n’a pas eu lui-même. Au Moyen-âge, qui aurait pu penser que l’homme fabriquerait des avions, des fusées ?
Depuis très longtemps, une idée vivait en moi : la VIE ne cesse jamais, seules naissent et meurent les formes qui la contiennent.
Je suis certaine que l’expérience “sans penser” peut donner l’orientation des découvertes pour la guérison. J’ai découvert la dimension quantique, c’est à dire le champ quantique. Et toujours la dimension du miracle, la phrase de Saint Augustin : AIME, et fais ce que tu veux.
Source (et suite) du texte : europsy

Notre corps recèle une masse d’énergie qui réclame notre participation consciente pour se libérer. Lorsque nous sommes totalement à l’écoute - corps, sentiment, pensée -, cette énergie devient « dynamique » et le corps vivant. Goûtez-en la saveur une seule fois et vous en retrouverez le goût dans la vie quotidienne. Elle est le goût de l’Être immortel en nous. Le goût de l’énergie qui maintient l’unité du corps, mais en demeure indépendante. Cette énergie est en réalité un second corps. Lorsque je m’oublie, elle se dissout... Lorsque je suis présente au présent, elle s’identifie, s’amplifie... La croissance de ce second corps d’énergie-conscience-connaissance est le sens même de la vie. Par mon travail intérieur, je ne connais pas seulement un accroissement de ma faculté d’analyser, de calculer, de conclure ; c’est une amplitude de mon « espace d’investigation » de ma sensation corporelle profonde. Elle conduit à un accroissement de mon discernement, qui peu à peu me libère de mes contraintes sociales et culturelles. Si je ne suis pas identifiée à mon corps, je peux le gérer. Si je ne suis pas identifiée à mon émotion, je peux la contrôler. Si je ne suis pas identifiée à mes pensées, je peux servir ma conscience d’être. Le vouloir de l’ego est toujours une barrière. Avoir faim et soif d’être, c’est l’aimant qui nous relie en nous-même et aux autres. La force est toujours donnée dans le présent de l’instant.
Il arrive un jour où l’on sent que l’on est deux : un personnage dans un corps en correspondance avec son environnement, et quelque chose d’autre, comme un témoin invisible et muet, toujours présent. À partir de là s’opère une rupture qui brise un rythme. L’existence continue apparemment sans changement, mais plus rien n’est semblable. On sait que le corps va mourir un jour, mais ce qui le sait en est indépendant, et la mort ne le concerne pas. Cela est une certitude inexprimable et qui ne demande aucune explication pour être. Il suffit de demeurer disponible à son expression en Soi, disponible à son écoute. L’erreur serait de confondre cet état de paix sublime avec le calme d’un mental conciliant. (...)
Des sens intérieurs prennent vie en l’homme et le font agir spontanément, sans passer par les schémas intellectuels du mental. Il acquiert alors l’état de compréhension dans le silence intérieur entre deux pensées, entre deux sensations, entre deux réactions... et tout à coup, c’est l’éclair qui foudroie !... Le réel est l’intervalle entre deux existences, l’intervalle entre le sommeil profond et la veille... ce que nous appelons « rien »... d’où tout émane... Les morts ne sont pas dans le monde d’après l’existence. Ils sont ici, ils sont nous, qui dormons et rêvons notre condition humaine.. Nous vivons dans le despotisme du langage qui nous fait oublier que les mots ne sont pas la chose qu’ils représentent. Nous nous mouvons dans un monde d’étiquettes et dans la mémoire codifiée de ces étiquettes. (...)
Extrait de : Le 3e souffle
Commande sur Amazon : Le 3e souffle, ou, L'agir universel
Source (et suite) du texte : sergecar


William Blake, L'âme planant au-dessus du corps (1806)

Pénétrée du désir incoercible de vérifier par moi-même si la vie pouvait se continuer hors du corps, je me soumis pendant plus d'un an, chaque nuit, à des exercices empiriques de relaxation des muscles et de relâchement de ma respiration et de mes pensées, attendant... l'instant de la séparation de mon corps avec ce qui se sent «moi» en lui.
Après treize mois d'efforts consécutifs et extravagants, une nuit, une peur horrible, une peur de «ventre» s'opposa avec une violence inouïe à l'ultime «déverrouillage». Instantanément, je sus que si je ne «lâchais» pas, il en serait fini de mes tentatives. Je fis le geste intérieur impossible et je me retrouvai, sans poids, flottant au plafond de ma chambre dans la position d'un nageur de fond et regardant à quelques mètres au-dessous de moi mon corps qui semblait endormi.
L'hypothèse s'était muée en réalité. J'étais bien vivante avec une intensité ressentie seulement dans des circonstances très graves ou dans le domaine de la sexualité ; et ce degré très élevé de sensation semblait appartenir tout naturellement à cet état.
Depuis cette inoubliable découverte, je veux dire que ma vie se divisa définitivement en deux directions, non pas contraires, mais juxtaposées : celle de mon existence quotidienne - j'avais vingt-huit ans, j'étais mariée et j'avais une fillette; je n'ai jamais cessé de remplir naturellement toutes les obligations qui s'imposent à une femme parfaitement normale. Et celle d'une «autre» vie dont je n'ai rendu public le déroulement que quarante années plus tard dans un petit livre : Le Grand Passage.
Extrait de : Le 7e sens
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Voir aussi la page : OBE









Instant de vie, 2002 (93 ans)

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