Toute conscience est conscience de quelque chose. Parler de "conscience sans objet" est-ce alors parler pour ne rien dire ?
dimanche 20 avril 2014
Ces épreuves qui nous font grandir
Les Racines du ciel par Frédéric Lenoir, Leili Anvar
Ces épreuves qui nous font grandir avec Sylvie Germain et Nathalie Sarthou (20.04.2014)
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J'ai toujours eu beaucoup de mal à "croire" que le Christ ait pu dire "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné !??" Du reste, en Islam, et de la part de très grands mystiques, ces paroles sont considérées comme inexactes. ....
RépondreSupprimerDonc, parler de " l'épreuve de la mort" vécue par le Christ m'apparaît comme des "supputations mentales de terriens que nous sommes". La mort est seulement une sortie du corps, l'âme est libérée et entre dans les autres mondes. L AME DU CHRIST N AVAIT RIEN A REDOUTER D UN JUGEMENT EN ARRIVANT DANS L AUTRE MONDE...
Pour le Christ, il a certainement dû expérimenter durant sa vie terrestre, des allers et venues entre les 2 mondes, il ne pouvait pas être terrifié par cette épreuve de la mort. SOUS PEINE DE NE PAS ETRE LE CHRIST !! A un certain niveau de "conscience métaphysique", il ne peut plus y avoir de désespoir, le Christ avait atteint un "certain niveau vibratoire" qui ne laisse plus en lui d'obscurité ! d'autant plus qu'il a ressuscité par la suite.... (à son niveau, il n'avait plus l'égo, qui seul lui aurait fait dire ces paroles)
Depuis le concile de Nicée (325) on distingue une double nature pour Jésus, à la fois humaine et divine. Cela permet de concilier des paroles contradictoires ou d'intégrer cette dernière supplication, celle qui souffre et meurt (puis ressuscite) c'est sa nature humaine, sa nature divine reste elle impassible. Jésus est donc à la fois vrai dieu et vrai homme (ayant connu toutes les passions y compris le le désespoir), c'est le dogme de l'Incarnation.
RépondreSupprimerDans le Coran (Sourate 4, versets 158 à 160) il est dit que Jésus n'est pas réellement mort sur la croix mais seulement en apparence, et que Dieu l'a élevé vers lui.
On peut concilier les deux positions en pensant que le Coran ne parle que de la nature "divine" du Christ (ou de son âme) qui elle n'a pas été tuée sur la croix.