MAJ de la page : Susheela Raman
La Grande Table (1ère partie) par Caroline Broué
Susheela RAMAN (03.04.2014)
Caroline Broué accueille aujourd'hui Susheela Raman, chanteuse britannique d'origine indienne, à l'occasion de la sortie de son album Queen Between (Harmonia Mundi).
Son premier album, Salt Rain (2001), fut disque d'or au Royaume-Uni et en France. Avec son sixième album, Queen Between, elle nous propose une musique métissée, un mariage heureux entre cultures orientale et occidentale, reflet de sa double identité, à la fois tamoule et britannique, à laquelle se mêle un zest d'Australie où elle a vécu. Sa musique est le fruit de ses voyages et de ses rencontres avec des musiciens de cultures différentes. Certaines de ses chansons sont proches de la transe, d'autres sont plus méditatives, voire hypnotiques.
Source : FC
Site officiel : Susheela Raman
Susheela Raman, Sharabi (Alcoholic) - premier morceau de son dernier album
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Susheela Raman, Aux sources indiennes (2005)
Mark Kidel a suivi Susheela Raman, voix d'or de la world, dans le sud de l'Inde où elle a enregistré la majeure partie de Music for Crocodiles, son dernier album. Un voyage musical envoûtant et joyeux.
"C'était un gars qui s'appelait Jimi Hendrix..." Les trois jeunes filles en sari de l'école de Thiruviyar, au Tamil Nadu, dans le sud de l'Inde, ont cessé de chanter, suspendues à la voix chaude et au sourire éclatant de leur aînée Susheela Raman, qui leur susurre une version douce de "Voodoo child", accompagnée par la guitare complice de Sam Mills. De tels dialogues, où se mêlent tradition sacrée du Tamil Nadu et le répertoire complexe et métissé que Susheela Raman approfondit d'année en année, se répètent tout au long d'un voyage aux images somptueuses : de Madras, la capitale de l'état, à Thiruviyar, la ville de sa mère, haut lieu de la musique carnatique. Née à Londres, elle a grandi en Australieet s'est nourrie des influences contradictoires du jazz et du rock, et du chant classique de ses origines, appris dès l'enfance. D'abord douloureuse, la contradiction est devenue l'essence de son art et d'un inlassable désir d'ouverture. Amorcée à 20 ans avec l'éblouissement suscité par Nusrat Fateh Ali Khan, la redécouverte de ses sources la conduit désormais régulièrement à Thiruviyar. "Je me sens chaque fois plus enracinée et plus déracinée, résume-t-elle. Car plus on en sait, plus on s'aperçoit que l'on ne sait pas." Les chansons du dernier album, "Light years" ou "Meanwhile", et des reprises de précédents disques comme "Love trap", "Sakhi Maro", "Amba" ou "Manasuloni", jalonnent ce parcours joyeux et contemplatif, où Susheela Raman nous guide à la rencontre d'une Inde éternelle et de ses mélodies divines.
Source : Arte
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