jeudi 15 mai 2014

Sur les gratte-ciel de New York



SUR LES GRATTE-CIEL DE NEW YORK (Allemagne, 2011)
L'Empire State Building, le Chrysler Building, le George Washington Bridge, le World Trade Center : en quelque cent vingt ans, six générations d'Indiens Mohawks ont participé à l'édification des gratte-ciel de New York, mais aussi des autoroutes suspendues et des ponts métalliques qui relient Manhattan au continent. Comment font-ils pour surmonter la peur ?
« Ils disent que les Mohawks ne connaissent pas la peur. Que nous pouvons grimper là-haut et marcher sur les poutrelles d’acier comme si nous étions sur le trottoir, explique Jerry Thundercloud McDonald. Eh bien, je peux vous dire que c’est un mythe. Parce que moi, j’ai peur ! » L’Empire State Building, le Chrysler Building, le George Washington Bridge, le World Trade Center : en quelque cent vingt ans, six générations d’Indiens Mohawks ont participé à l’édification des gratte-ciel de New York, mais aussi des autoroutes suspendues et des ponts métalliques qui relient Manhattan au continent. On les appelle « ceux qui marchent dans le ciel » (sky walkers) : ils sont capables d’évoluer sans trembler à plusieurs dizaines de mètres du sol sur des poutres larges de trente centimètres à peine. Qui sont réellement ces ouvriers mohawks ? Comment font-ils pour surmonter la peur ? À quoi ressemble leur vie lorsque, chaque week-end, ils sautent dans leur voiture et, après huit heures de route, rejoignent leurs familles dans la réserve indienne ? Du sommet des structures métalliques (où l’on se sent « comme un aigle ») jusque dans la réserve, où la beauté de la nature est souvent éclipsée par les problèmes de chômage et de criminalité, Sur les gratte-ciel de New York pose un regard inédit sur cette communauté indienne au XXIe siècle.
Source : Arte

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