Depuis lors Étienne Chouard, qui déclare « chercher la cause principale des injustices sociales », étudie différents régimes démocratiques et constitutions. Il arrive à la conclusion que la "cause des causes" est que "nous laissons écrire la Constitution par les seuls hommes qui ne devraient surtout pas l’écrire" c'est-à-dire les professionnels de la politique. Il défend notamment le système du tirage au sort4 (dans certains contextes et associé à des mécanismes de contrôle) et soutient qu'une nouvelle assemblée constituante devrait être basée sur cette méthode. Il défend également le référendum d'initiative populaire et soutient que le véritable suffrage universel est le vote direct des lois par les citoyens. Il qualifie l'Union européenne « d'épouvantable piège » qui met en place un « chômage institutionnalisé »9, et dénonce fréquemment le « sabordage monétaire » que constitue selon lui l'abandon de la création monétaire publique vers les banques privées. Dans une moindre mesure il défend également l'idée du revenu de base inconditionnel.
Source (et suite) du texte : wikipedia
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Voir aussi les pages : La finance de l'ombre (débat avec Miret Zaki, 2011 - Enjeu pour le peuple du contrôle public de l'Etat et de la banque, cinquième vidéo à partir de 35') / Initiative Monnaie Pleine (récolte de signatures)
Bibliographie :
Préface de La dette publique, une affaire rentable : À qui profite le système ? de André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder, avec la collababoration du collectif Groupe de recherches économiques pour un système sociétal (GRESSO), Ed. Yves Michel, coll. « Économie », 2008
Reprendre le contrôle de la monnaie
C’est incroyable, vraiment incroyable : nos gouvernements ont abandonné la création monétaire aux banques privées. Nos prétendus "représentants" se sont même interdit à eux-mêmes de créer l'argent nécessaire au financement des besoins publics !
Cela entraîne, on va le voir, une dette publique extravagante et un chômage insupportable, mais aussi une dramatique dépendance des responsables politique envers ceux qui les financent.
Rendez-vous compte : regardez défiler le montant actuel seuls intérêts de la dette publique française (intérêts qui permettent aujourd'hui aux riches créanciers privés de nous voler —littéralement— tout ce que nous payons au titre de l'impôt sur le revenu) :
L’endettement de la puissance publique auprès d’acteurs privés n’est pourtant pas du tout une fatalité, la dette publique n'est pas inévitable : la dette publique est une prison financière non nécessaire, une camisole de force politique bien rôdée depuis des décennies dans les pays pauvres, voulue désormais par nos prétendus "représentants", notamment à travers l’article 104 du traité de Maastricht qui interdit aux États de créer la monnaie dont ils ont besoin pour financer les besoins publics.
C’est une sorte de « hara-kiri monétaire » par lequel les États s’imposent d’emprunter ces sommes auprès de prêteurs privés, moyennant un intérêt exorbitant, à la source d’une dette folle qui va finir par asphyxier les États et qui, finalement, nous interdit déjà toute politique publique volontariste.
On dirait même que c’est le but des prétendus "libéraux" : objectif = des États ruinés pour interdire toute relance keynésienne (qui serait favorable aux travailleurs et défavorable aux rentiers).
Alors, puisque nos "représentants" ne nous protègent plus sur ce point essentiel, écrire nous-mêmes une Constitution d’origine Citoyenne semble bien le seul moyen de reprendre le contrôle public de la monnaie.
Source (et suite) du texte : Etienne Chouard
Conférence : Les enjeux de la création monétaire (Cobema, Marseille, 2011)
Conférence : Le tirage au sort comme bombe politiquement durable contre l'oligarchie (Cobema, Marseille, 2011)
Chercher la cause des causes (TED, 2012)
Conférence : La démocratie est-elle un leurre ? (Lyon, 2012)
Interview (Demain la décroissance, 2014)
Réponse à l'accusation "théorie du complot"
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La vraie démocratie - Cornelius Castoriadis
Cornelius Castoriadis, né le 11 mars 1922 à Constantinople et mort le 26 décembre 1997 à Paris, est un philosophe, économiste et psychanalyste français d'origine grecque, fondateur avec Claude Lefort du groupe Socialisme ou barbarie.
Il consacra une grande part de sa réflexion à la notion d'autonomie, dont il proposa une conceptualisation particulière et qu'il défendit en élaborant un « projet d'autonomie », projet de société visant l'autonomie individuelle et collective, soit une démocratie « radicale », qu'il opposait à l'hétéronomie, constitutive selon lui des sociétés religieuses et traditionnelles, des régimes capitalistes mais aussi du régime de l'URSS.
Source (et suite) du texte : wikipedia
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