dimanche 14 septembre 2014

Neuromarketing : votre cerveau les intéresse



Neuromarketing : votre cerveau les intéresse (Cash investigation, France 2, 2012)
Les marques sont de plus en plus nombreuses à scruter le cerveau de leurs clients. A l'aide d'IRM ou d'électroencéphalogramme, elles se livrent à des études sur le subconscient pour pousser à acheter. C'est le «neuromarketing», une pratique interdite. Une chaine de restauration rapide a notamment expérimenté des odeurs artificielles sur des cerveaux de consommateurs. Un géant de l'industrie cosmétique, un service public et le secteur bancaire sont eux-aussi démasqués. Portrait également de Jean-Luc Touly qui se bat contre la marchandisation de l'eau tout en étant salarié de Veolia, le numéro un mondial de la gestion de l'eau. Auteur d'un livre à charge contre son entreprise, il a été licencié puis réintégré après des années de procédure. Il tente de convaincre convaincre des communes de revenir à une gestion publique de l'eau.
Source : programme TV



Consommateurs pris au piège (France 5, 2012)
Bien naïf celui qui pense encore disposer de son libre-arbitre lorsqu’il court les magasins ! Pour encourager le client à remplir son Caddie, les professionnels du marketing ont une imagination débordante. Petit tour d’horizon de leurs dernières trouvailles.
«Quand vous faites vos courses, vous devenez une marionnette. Vous faites ce qu’ils vous demandent et vous le faites selon leur plan », prévient Alan Penn, professeur au University College London. Grâce à un parcours labyrinthique bien étudié, 68 % des achats réalisés dans les magasins du géant suédois de l’ameublement Ikea seraient ainsi des achats d’impulsion, un score sept fois plus élevé que celui des enseignes traditionnelles. Dans la grande distribution, rien n’est laissé au hasard : des paniers à roulettes conçus pour porter ses achats sans effort jusqu’à la « scénarisation » de la marchandise pour créer l’illusion de l’abondance, les astuces pour tenter le consommateur sont légion, dévoile de son côté Olivier Dauvers, un expert. Pour manipuler nos sens, tout est bon. Pour attirer le chaland, les espaces commerciaux ont de plus en plus recours au marketing olfactif. Délicats effluves de cappuccino s’échappant du stand des cafetières électriques ou saine odeur « de propre » émanant de celui des lave-linge parviennent en effet à augmenter de plus de 20 % la fréquentation des rayons d’électroménager. D’après ­Pascal Charlier, directeur général d’Air Berger, numéro un du marketing olfactif en France, en agissant directement sur notre humeur, la diffusion de senteurs artificielles boosterait les achats d’impulsion de 38 %. « On arrive grâce à cela à toucher aux émotions des gens sans qu’ils s’en aperçoivent », relève Caroline Ardelet, chercheur en marketing olfactif et spécialiste des odeurs. Leader du marketing sensoriel en Europe, Mood Media s’est fait quant à elle une spécialité de la réalisation de bandes-son sur mesure pour guider les achats. Plus de 25 000 points de vente dans l’Hexagone et des dizaines de milliers d’autres en Europe font ainsi confiance au flair artistique de ses DJ pour composer des play-lists adaptées aux moments de la journée et aux jours de la semaine.
Source (et suite) du texte : France 5

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