Toute conscience est conscience de quelque chose. Parler de "conscience sans objet" est-ce alors parler pour ne rien dire ?
vendredi 5 décembre 2014
Kill zone USA
ETATS-UNIS, LA LOI DES ARMES (Allemagne, 2014)
Kill zone USA
Chaque année aux Etats-Unis, trente mille hommes, femmes et enfants meurent sous les balles de tueurs, fous ou pas. Les tueries dans les écoles et autres fusillades relancent régulièrement le débat sur la très libérale législation américaine en matière de vente et de détention d’armes. Mais rien ne change, tant est puissant le lobbying des producteurs et marchands d’armes.
Les tueries par armes à feu dans les écoles américaines se multiplient, comme celle qui a coûté la vie à vingt enfants et six enseignants le 14 décembre 2012 à Newton (Connecticut). Un massacre suivi par soixante-six fusillades – dont la dernière dans un lycée de Seattle le 24 octobre – pour un bilan de quarante-cinq morts et soixante-treize blessés. Chaque année, trente mille hommes, femmes et enfants meurent sous les balles de tueurs, fous ou pas, aux États-Unis, comme si le pays vivait une guerre civile permanente, fomentée par l’industrie de l’armement. Adam Lanza, l’auteur du bain de sang de Newton, avait acheté, tout à fait légalement, la version civile d’un fusil d’assaut militaire en vente libre. Alors que Barack Obama et nombre de citoyens étaient sous le choc, le vote d’une réglementation plus rigoureuse a été une ultime fois envisagé. Mais deux ans après, rien n’a changé, tant est puissant le lobbying des producteurs et marchands d’armes, et celui de la NRA (National Rifle Association). Comble du paradoxe : chaque drame relance la vente d’armes, puisqu’"il faut bien se protéger". Depuis 1791, le deuxième amendement de la Constitution américaine garantit ainsi à chaque citoyen américain le droit de porter une arme. Le documentaire s’attache plus particulièrement au profil des meurtriers – souvent des adolescents et jeunes hommes blancs frustrés – ainsi qu’aux modalités qui leur ont permis d’acquérir leur artillerie fatale.
Source : Arte
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