mercredi 1 juillet 2015

Soirée tibétaine sur Arte (6 doc)

MAJ de la page : Tibet (tag)



LE TOIT DU MONDE À L’HEURE ZÉRO (Allemagne, 2015)
Le dalaï-lama, et après ?
En 2011, le dalaï-lama a renoncé au pouvoir politique, qu’il a transféré à un gouvernement tibétain démocratiquement élu. En quoi ce bouleversement a-t-il modifié le rapport de force avec la Chine ?

L’actuel dalaï-lama, quatorzième du nom, fête cette année ses 80 ans. Prix Nobel de la paix en 1989 et fer de lance de la révolte du Tibet contre les autorités chinoises, Tenzin Gyatso vit depuis plus de cinquante ans en exil en Inde et garde aux yeux du monde l’image d’un infatigable militant pour la paix et l’indépendance. En 2011, il annonçait pourtant son retrait du poste de chef de gouvernement, au profit d’un Premier ministre élu par la communauté tibétaine en exil. La fin d’une tradition vieille de quatre siècles, qui faisait de la réincarnation du premier lama le chef spirituel et politique de la nation tibétaine. Tenzin Gyatso a même insinué qu’il pourrait être le dernier des dalaï-lamas, court-circuitant ainsi les tentatives du pouvoir chinois d’imposer son successeur. Quelle est la marge de manœuvre du nouveau chef du gouvernement Lobsang Sangay, jeune avocat et professeur à Harvard ? Saura-t-il défendre ses compatriotes persécutés ? Et quelles seront les conséquences de cette transition politique sur le rapport de force avec la Chine, le jeu des relations internationales et le combat pour l’indépendance ? Cette enquête donne la parole au dalaï-lama, au nouveau Premier ministre, mais aussi à Victor Chan, fondateur du Centre dalaï-lama pour la paix et l’éducation, ou encore Tenzin Tsundue, poète et écrivain militant pour l’indépendance du Tibet.
Source : Arte



ENTRETIEN AVEC KELSANG GYALTSEN (Allemagne, 2015)
À l’occasion du 80e anniversaire du dalaï-lama, Émilie Aubry fait le point avec notre invité Kelsang Gyaltsen, envoyé spécial du dalaï-lama en Europe, sur la vie, l’oeuvre et les projets d’avenir du chef spirituel du bouddhisme tibétain.



TIBET : LES ENJEUX D'UN CONFLIT (Allemagne, 2012)
Au nom de sa politique économique, le gouvernement chinois n'hésite pas à exercer avec violence sa domination sur le peuple et les territoires tibétains. Des pratiques de plus en plus critiquées en Chine, malgré la peur des représailles.

Contrairement à ce qu'affirment les autorités chinoises, les motivations qui ont conduit Mao Zedong à envahir le Tibet en 1950, et qui sous-tendent aujourd’hui encore la politique du Parti communiste dans la région, ne sont pas religieuses ou culturelles mais bien d'ordre économique. Plus que jamais, le gouvernement chinois veut contrôler les richesses naturelles qu’offre le "toit du monde". Ainsi, les ponts, les routes et les chemins de fer construits par les entreprises chinoises ne cessent de se multiplier, dénaturant les vastes étendues préservées du plateau tibétain.

Mais le plus gros enjeu concerne une ressource des plus précieuses : l’eau. Afin d’approvisionner les métropoles chinoises, les barrages, centrales et autres ouvrages hydrauliques se développent de manière exponentielle sur les fleuves du Tibet. Ces projets démesurés en zone de haute montagne présentent des dangers considérables – la menace d’inondations dévastatrices notamment. Pour les mener à terme, les autorités chinoises misent donc sur la propagande, mais aussi sur la violence : les manifestations de 2008, qui ont réuni des milliers de Tibétains dans les rues, ont été réprimées dans le sang. Ce documentaire édifiant donne la parole à des Chinois qui osent braver le gouvernement en dénonçant la persécution des moines, les arrestations et les emprisonnements arbitraires : l’écrivain Wang Lixiong, dont les œuvres sont interdites dans son pays, lutte pour rétablir la vérité auprès de ses concitoyens, tout comme Liao Yiwu, exilé à Berlin après avoir connu l’enfer des prisons chinoises.
Source : Arte



TIBET - LES NOURRITURES SPIRITUELLES (Chine, 2011)
Lhassa est le principal lieu saint des Tibétains. Des milliers de pèlerins s'y rendent pour accomplir de singuliers rituels. Principale raison de cette dévotion : la foi dans la réincarnation et dans la possibilité de combattre la souffrance humaine par la prière.

Chef-lieu de la province autonome du Tibet, Lhassa est le principal lieu saint des Tibétains. Des milliers de pèlerins s'y rendent pour accomplir de singuliers rituels comme la cérémonie d'enterrement "à ciel ouvert ", un rite ancestral au cours duquel le corps du défunt est offert aux vautours. Une ferveur religieuse qui pousse des groupes de nonnes à s'allonger tous les trois pas à même la route lors de leur cheminement vers Lhassa. Principale raison de cette dévotion : la foi dans la réincarnation et dans la possibilité de combattre la souffrance humaine par la prière.
Source : Arte



SANS DOMICILE - UN DESTIN TIBÉTAIN
Le destin douloureux de Zanta, paysanne tibétaine émigrée à Pékin avec son fils, victime à la fois de l’hostilité des Chinois et des traditions de son propre clan.
Barwo, un village isolé, se trouve sur les hauts plateaux tibétains, à l'ouest de la Chine. Depuis une dizaine d’années, plus d’un millier des paysans bouddhistes qui y vivaient ont émigré à Pékin, à 2 000 kilomètres de chez eux, pour tenter leur chance comme vendeurs ambulants. Parmi eux, Zanta, veuve et mère d’un petit garçon, qui a décidé de quitter le village pour scolariser son fils contre l’avis de sa belle-famille tyrannique. C’est un peu par hasard que Jocelyn Ford, journaliste américaine installée à Pékin, a croisé la route de cette femme et de son enfant. Elle leur consacre un film poignant, suivant son héroïne dans son parcours de déracinée. Zanta peine à s’adapter à la modernité d’une capitale où tout lui est étranger, même si en tant que Tibétaine, elle possède officiellement la nationalité chinoise. Victime de violences familiales et policières, Zanta se bat pour échapper à la pauvreté, au racisme et aux humiliations. À travers le portrait de cette femme luttant contre son "karma", c’est un regard sans concession – aux antipodes de certaines idées reçues – qui est porté sur la société clanique tibétaine et sur la difficulté d’être tibétain en Chine.
Source : Arte



HIMALAYA, LA LUNE BRISÉE (Brésil, 2010)
Au cœur de l'Himalaya, Sonan, un vieux nomade, vit avec son peuple dans l'une des régions les plus inhospitalières de la planète, où une brusque modification du climat peut assécher les rivières et transformer les vallées en déserts. Témoin de la disparition des siens, Sonan part en quête de solutions qui pourraient leur assurer un futur...
Source : Arte

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