samedi 3 octobre 2015

Syrie, un autre point de vue

Celui du franco-syrien Bassam Tahhanm, porte-parole du collectif pour la Syrie et de Regis Chamagne, ancien colonel et certains propos (minoritaires) de Ce soir ou jamais ou Affaires étrangère.




Contre Daech, faut-il s'allier avec le «diable» ? - Ce soir (ou jamais !), France 2, 2 octobre 2015
(Sur le mensonge de l'attribution du massacre chimique à Bachar el-Assad voir la première vidéo de Jacques Sapir : Poutine à l'ONU - à partir de 1'45'' et la vidéo ci-dessous de Bassam Tahhan - à partir de 9').



Affaires étrangères par Christine Ockrent
Tous contre Daech: le double jeu des coalitions 03.10.2015
Intervenants : FC

"Il faut simplifier les choses. Est-ce qu’on veut la paix ? Je crois que oui. Et si on veut la paix, est-ce qu’il est possible de ne pas en parler avec Bachar el-Assad ? Non. Alors mon opinion, elle est simple : si on veut la paix, il faut parler avec le président de la Syrie". Roland Dumas
Source : RT




Bassam Tahhan sur la Syrie : Assad bourreau ou victime ? (Agenceinfolibre, le 2 octobre 2015)
Agrégé d'arabe et titulaire de la Chaire supérieure d'arabe au Lycée Louis-Legrand, à Paris, Bassam Tahhan est professeur de civilisation arabe et de géopolitique à l'Ecole nationale supérieure des techniques avancées (Paris), chercheur associé au CNRS à l'Ecole pratique des hautes études (section philologie et linguistique et histoire des religions).




Régis Chamagne : en Syrie, nous sommes les toutous des américains ! (Agenceinfolibre, 21 septembre 2015)
Regis Chamagne, ancien stratège et colonel de l'armée française dans l'aviation, détenteur de la légion d'honneur.


La France "gesticule" pour avoir un rôle en Syrie
Dick Marty, le 2 octobre 2015 - RTS, L'invité de la rédaction



Dick Marty très critique envers la France 

L'enquête pour crimes contre l'humanité ouverte à Paris contre le régime syrien fait partie d'une "stratégie de gesticulation de la France", critique l'ex-président de la Commission des droits de l'homme du Conseil de l'Europe Dick Marty.
"Je suis perplexe par rapport à cette enquête", car l'objectif de Paris est en premier lieu d'avoir "un certain rôle dans le dossier syrien", estime vendredi Dick Marty dans le Journal du matin de la RTS. Et d'évoquer le "complexe du petit laissé dans un coin qui essaie de trouver une position".

L'ancien procureur tessinois se montre très critique quant à l'attitude de François Hollande dans ce dossier, parlant de "navrante médiocrité". Il se dit dérangé par le double langage de Paris, qui vend des avions à l'Arabie saoudite et au Qatar, deux régimes où les droits fondamentaux sont violés, tout en voulant intervenir en Syrie.

Pas un seul coupable

Dick Marty n'est toutefois pas complètement opposé à l'idée d'une enquête pénale, mais celle-ci doit être lancée à propos des événements en Syrie dans leur globalité, faute de quoi elle ne serait pas très objective. Il ne faut pas se concentrer sur un seul coupable, Bachar al-Assad, car il n'est pas le seul responsable des crimes qui ont été commis, ajoute-t-il. "C'est certainement un dictateur, mais c'est un acteur de la scène syrienne."

Pour l'ancien sénateur tessinois, il faut au contraire récolter des informations et des preuves sur tous les acteurs en Syrie. Et si Bachar al-Assad ne doit pas rester impuni, il faut se concentrer sur une "transition contrôlée", contrairement à ce qui s'est passé en Irak ou en Libye, des pays où un grand nombre de personnes vivaient correctement avant l'intervention, contrairement à aujourd'hui.

Dick Marty estime enfin que si la justice devra intervenir, il faut avant cela se préoccuper des femmes et des enfants victimes des bombes sur place. Certainement avec une intervention terrestre pour protéger la population. "Car on ne peut pas tout résoudre avec des bombes", conclut-il.
Source : RTS

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