samedi 9 juillet 2016

«L'OTAN est le plus grand saboteur de la paix en Europe»



Dans sa stratégie contre la Russie, l’Occident n’a peur ni des mensonges ni des contradictions.
Interview de Guy Mettan, journaliste, politologue et écrivain. Il est député du parlement de Genève, président du Club suisse de la presse, le 10 juin 2016 - RTFrance

Comment expliquer que la France décore un prince saoudien de la légion d’honneur et qualifie le président russe de grand méchant ? Guy Mettan, auteur de l’essai Russie-Occident : la guerre de mille ans, explore cette situation ubuesque.
Commande sur Amazon : Russie-Occident, une guerre de mille ans : La russophobie de Charlemagne à la crise ukrainienne

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«L'OTAN est le plus grand saboteur de la paix en Europe»
Interview de Sahra Wagenknecht, femme politique allemande, docteur en sciences économiques, députée au Bundestag et membre du parti Die Linke, le 7 juil. 2016 - RTFrance

Démonstration anti-OTAN à Monténégro, décembre 2015.

Dissoudre l'OTAN et créer un nouveau système de sécurité en excluant les Etats-Unis, c'est le seul moyen d'éviter une nouvelle guerre mondiale. Sahra Wagenknecht, députée au Bundestag, partage avec RT sa vision du monde.

RT : La gauche allemande est en train de préparer un projet de résolution au Bundestag sur la dissolution de l’OTAN et la création d’un nouveau système de sécurité. En quoi consistent ces projets ?

Sahra Wagenknecht (S. W.) : Tout d’abord, nous sommes préoccupés par le tour qu’a pris le développement de l’OTAN ces dernières années, surtout dans ses actions les plus récentes et notamment dans ses manœuvres en Europe orientale. Des troupes seront déployées à proximité des frontières russes, des bases militaires avec des missiles sont en train d’y être construites. Nous sommes persuadés que tout cela menace sérieusement la sécurité en Europe. Nous avons toujours critiqué l’expansion de l’organisation à l’Est. Nous estimons que l’Allemagne devrait revenir à cette vieille idée de Willy Brandt selon laquelle la sécurité en Europe n’est possible qu’avec la Russie et pas contre. C’est pour cela que nous appelons à créer un nouveau système collectif de sécurité, avec la participation de la Russie, et qui représentera les intérêts des Européens au lieu d’être dominé par les Etats-Unis.

RT : Des milliers des soldats de l’OTAN, y compris des militaires allemands, ont participé aux entraînements en Europe de l’Est et dans les pays Baltes. A quoi se prépare l’OTAN et pourquoi les organise-t-elle maintenant ?

S. W. : Personnellement, je les crois inutiles. Quand ils prétendent que c’est pour dissuader, cela ne me convainc pas. Je pense que mener des manœuvres de ce type avec la participation de l’Allemagne 75 ans après la guerre déclenchée par cette dernière contre l’URSS, c’est oublier l’histoire. Ces manœuvres ne peuvent pas être justifiées et nous les voyons comme un anachronisme.

RT : Selon vous, quelle est - et sera - la réaction de Moscou à ces entraînements près de la frontière russe ?

S. W. : La Russie a déjà rétorqué qu’elle répondrait avec les mesures militaires appropriées. Ainsi, les deux parties déstabilisent la situation. Mais c’est absolument naturel : si une parties déploie des troupes, l’autre rapproche les siennes de la frontière. Je crois que les deux devraient se rendre compte qu’il s’agit de l’affrontement de deux puissances nucléaires possédant un grand arsenal et que l’Europe ne survivra tout simplement pas à un conflit. Au regard de tout cela, je crois qu’il est même inapproprié de faire [des exercices] de répétition d’un conflit pareil, et ces manœuvres sont justement des répétitions des soi-disant «cas d’urgence» qu’on ne peut en aucun cas laisser arriver.

Il y a un danger grandissant qu’un malentendu survienne et ce serait suffisant pour déclencher une guerre

RT : Les Etats-Unis et les pays-membres de l’OTAN ont-ils des raisons pour considérer la Russie comme une menace immédiate ?

S. W. : Les intérêts des Etats-Unis sont assez transparents. Leur hégémonie et leur position dominante en Europe sont basés sur l’idée que [la Russie] est comme les flammes d’enfer, une image affreuse, dont il faut nous protéger, et cette idée a de plus en plus de soutien. Je ne comprends pas pourquoi il y a de plus en plus de partisans, en Europe de l’Est, auprès de certains partis. Car au cas où il y aurait une escalade militaire, c’est l’Europe de l’Est qui serait parmi les premières victimes. Quand on voit ces grandes manœuvres et le déploiement des armements, il y a un danger grandissant qu’un malentendu survienne et ce serait suffisant pour déclencher une guerre. C’était le cas pendant la guerre froide, c’était très dangereux. Il ne faut pas revenir à cette époque-là.

RT : Que pensez vous de l’idée selon laquelle l’OTAN serait le plus grand garant de la paix en Europe d’un point de vue sécuritaire ?

RT : C’est ce que l’OTAN dit elle-même. Mais d’après le comportement de l’alliance, elle en est plutôt le plus grand saboteur. Helmut Schmidt a clairement dit il y a quelques années : «La plus grande menace provient des Etats-Unis plutôt que de la Russie.» Malheureusement, c’est ainsi. Quand j’observe les élections présidentielles aux Etats-Unis… Je me dis que, que ce soit une demi-folle ou le pantin du lobby des armements au pouvoir, la menace ne sera pas moins grande qu’aujourd’hui. C’est pourquoi il nous faut avoir une politique européenne indépendante. Nous n’avons pas besoin de la main de Washington.

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MAJ 
«L'OTAN, c'est l'empire américain sur lequel le soleil ne se couche jamais»
Par John Laughland, directeur des Etudes à l'Institut de la Démocratie et de la Coopération, philosophe et historien, le 11 juil. 2016 - RTFrance 


Varsovie, bien que très peu atlantique si l'on se fie à la géographie, a accueilli le sommet de l'OTAN. Une OTAN, qui, pour l'historien John Laughland est devenue beaucoup trop grande pour pouvoir exister sans un ennemi presque aussi grand qu'elle.

Qui n'était pas présent au sommet de l'OTAN à Varsovie qui s'est déroulé le 8 et le 9 juin?

On y a aperçu le président ukrainien, Petro Poroshenko, ainsi que son ministre de la défense. L'Ukraine n'est pourtant pas pays membre de l'OTAN.

On y a aperçu aussi les présidents géorgien, arménien et azéri, trois chefs d'Etats qui non seulement ne sont pas pays membres de l'OTAN mais dont deux - l'Arménie et l'Azerbaïdjan - sont en guerre depuis plus de 25 ans.

Les dirigeants japonais et sud coréens étaient présents, quoique on ne peut plus éloignés de l'Atlantique du Nord

Présent aussi était le président de la République Islamique d'Afghanistan dont l'OTAN assure la sécurité: c'est un protectorat. L'alliance se bat contre l'Etat islamique mais protège cet Etat islamique-là.

Les dirigeants japonais et sud coréens étaient présents, quoique on ne peut plus éloignés de l'Atlantique du Nord. Le ministre de la défense des Emirats arabes unis était là aussi, mais son pays se trouve au bord du Golfe persique.


Ont participé également les présidents de la Finlande, de la Suède et de l'Irlande - pays européens, certes, mais tous des Etats neutres dont les constitutions interdisent toute appartenance à une alliance militaire. Pourtant la Maison-Blanche annonce leur partenariat de «plus en plus approfondi» avec l'OTAN.

Et n'oublions pas le ministre de la Défense de la Macédoine dont les puissances occidentales, les Etats-Unis et l'Union européenne viennent de renverser le gouvernement. N'oublions pas non plus les ministres de la Défense de l'Australie, pays du Pacifique; de l'Autriche, pays neutre; du Bahreïn, pays du Golfe; de la Jordanie; de la Moldavie; de la Mongolie; du Maroc, de la Nouvelle Zélande; de la Serbie; de la Suisse; et de la Tunisie.

L'Union européenne est depuis le traité de Lisbonne «un partenaire stratégique de l'OTAN», c'est-à-dire une succursale de celle-ci

Et puis, la cerise sur le gâteau, le premier ministre monténégrin, Milo Djukanovic, au pouvoir depuis 1991, c'est-à-dire depuis 25 ans - d'abord comme Premier ministre et ensuite comme président et de nouveau premier ministre - mais dont personne ne reproche la longévité politique, à la différence de Vladimir Poutine, lui au pouvoir depuis seulement 16 ans, car étant chef de gouvernement d'un pays qui va bientôt adhérer à l'OTAN, Djukanovic est évidemment un grand démocrate. L'homme fort du petit pays mafieux a participé à toutes les réunions du sommet, même si l'appartenance de son pays à l'OTAN n'est pas encore en vigueur. Peu importe la légalité.

J'ai failli ne pas évoquer la présence aussi de l'Union européenne dont le président du Conseil européen et le président de la Commission européenne étaient présents, eux aussi, pour la «photo de famille» et qui ont publié une «déclaration commune» avec le Secrétaire général de l'OTAN. L'Union européenne est depuis le traité de Lisbonne (2010) «un partenaire stratégique de l'OTAN», c'est-à-dire une succursale de celle-ci, et la vacuité de ce communiqué est un cas d'école de la langue de bois:

Au vu des défis communs auxquels nous sommes à présent confrontés, nous devons intensifier nos efforts : nous avons besoin de nouvelles façons de travailler ensemble et d'un nouveau niveau d'ambition, parce que notre sécurité est interconnectée, parce qu'ensemble, nous pouvons mobiliser un vaste éventail d'outils pour faire face à ces défis, et parce qu'il faut que nous utilisions les ressources de la manière la plus efficace qui soit.

L'OTAN, c'est l'empire américain sur lequel le soleil ne se couche jamais

Du pur verbiage. 

Pourquoi s'attarder sur cette longue liste des personnes présentes et sur leurs communiqués bidons? Pour souligner d'abord que la tenue du sommet relève du pur symbolisme. L'OTAN, c'est l'empire américain sur lequel le soleil ne se couche jamais; le sommet, c'est la cour de Versailles où il faut être vu en train d'orbiter autour du président-soleil pour exister. C'est une alliance dont les Etats-Unis assurent 72% du financement; les autres pays en sont des vassaux. Le symbolisme sert à en souder la solidarité : avec 29 pays membres et autant d'autres pays participants, il est évident que rien ne peut être décidé dans ses réunions elles-mêmes. Tout a été décidé à l'avance par on ne sait quelle méthode. 


Les attaques otaniennes contre la Yougoslavie en 1999 et la Libye en 2011, l'occupation de l'Afghanistan ou du Kosovo - tout cela n'est pas agressif

Un empire, c'est un projet universel légitimé par des gestes sémiotiques et par la menace d'un ennemi extérieur. Cet ennemi, c'est la Russie, plus encore que l'Etat islamique dont on ne redoute que le terrorisme et le sabotage, alors que la Russie est un Etat-nation avec une armée capable d'envahir d'autres Etats. La décision la plus importante annoncée au sommet, c'est celle d'envoyer mille hommes dans les pays baltes pour les protéger contre une Russie qui autrement soi-disant les envahirait. Les attaques otaniennes contre la Yougoslavie en 1999 ou contre la Libye en 2011, l'occupation de l'Afghanistan ou du Kosovo - tout cela n'est pas agressif mais au contraire défensif. Le déploiement du système anti-missile en Europe, après la conclusion de l'accord nucléaire avec l'Iran, est censé être défensif aussi. Ces doubles standards sont le fruit d'un aveuglement délibéré dont le seul but est de justifier la pérennité de l'alliance au-delà de tout vrai besoin.

L'OTAN ne peut pas vivre sans attiser l'inimitié contre Moscou

C'est la raison pour laquelle il ne faut espérer aucune amélioration des relations avec la Russie. L'OTAN est devenu beaucoup trop grande pour pouvoir exister sans un ennemi presque aussi grand qu'elle. Malgré les petits accords transitoires qu'il pourra y avoir avec la Russie - sur la Syrie par exemple - l'OTAN ne peut pas vivre sans attiser l'inimitié contre Moscou. Cette inimitié deviendra, dans les années à venir, l'axe principal de cette alliance qui est aussi démesurée qu'obsolète. 

Plus les différences augmentent entre les pays membres de l'OTAN - le Brexit, les guerres au Caucase, le flirt grecque avec Moscou - plus il sera important de renforcer le pont atlantique pour empêcher à ce que l'alliance naturelle entre les pays de tout le continent européen se réalise. Dans sa prise de parole devant les journalistes en arrivant au sommet, le Premier ministre britannique, David Cameron, a évoqué le but de «tenir tête à la Russie» comme priorité numéro un pour l'OTAN. 

Il faudra donc s'attendre à des actes de violence afin de faire avancer ce projet contre-nature, comme cela est inévitablement le cas dans des projets révolutionnaires comme celui d'approfondir un empire mondial qui dresse les pays européens les uns contre les autres. Si Hillary Clinton est élue présidente des Etats-Unis en novembre, de nouvelles provocations sont une quasi-certitude en 2017.


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DECLARATION DU MOUVEMENT DE LA PAIX
La France devrait sortir de l’OTAN
Roland Nivet, le 7 juillet 2016 - Arrêt sur Info

Abstract : « Le strict respect du droit international et des principes de la Charte des Nations Unies basés sur la prévention et la résolution politique des conflits ne peut que conduire à demander la dissolution de l’Otan et dans un premier temps : le retrait de la France de cette organisation militaire qui n’a résolu aucun problème mais les a aggravés tous. A la question de la légalité de l’Otan s’ajoute en effet le fait que les guerres auxquelles l’Otan a participé au nom de la lutte contre le terrorisme (Afghanistan, Irak , Libye etc.) n’ont rien résolu et ont aggravé considérablement la situation internationale en plongeant par exemple  le Moyen-Orient dans des guerres sans fin qui fragilisent la paix et étendent la guerre en Afrique occidentale et subsaharienne. D’autres solutions pour la construction de la paix doivent être envisagées à travers une démilitarisation des relations internationales, une diminution des dépenses militaires, et des politiques audacieuses en faveur de la paix, de la promotion d’une culture de la paix, de la réalisation concrète de tous les droits humains à travers la mise en œuvre des ODD (1) sous l’égide des Nations Unies. Ces exigences seront portées par la délégation du Mouvement de la Paix présente au contre- sommet de l’Otan de Varsovie et conduite par Yves-Jean Gallas membre du Bureau national du Mouvement de la Paix et représentant du Mouvement de la Paix au sein du collectif français OTAN-Afghanistan ».

L’organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN) a été mise en place en 1949 et regroupait alors 12 pays : les États-Unis, le Canada et 10 pays d’Europe de l’Ouest et du Nord.

Si l’OTAN est une organisation militaire, l’article 2 de la convention constitutive initiale en date du 4 avril  1949 stipulait que les parties « s’efforceront d’éliminer toute opposition dans leurs politiques économiques internationales » définissant aussi l’OTAN comme un outil au service d’intérêts économiques et géostratégiques précis dans le contexte de l’époque. Dans la réalité d’une Europe détruite, l’OTAN est dès le début sous la domination des USA. Par souci d’indépendance nationale à l’initiative du général De Gaulle, la France, sans quitter l’OTAN, se retire en 1966 du commandement militaire intégré de l’Otan qu’elle réintègre en Avril 2009 à l’initiative de Nicolas Sarkozy alors qu’au sommet de l’Otan à Chicago en 2012 sous la Présidence de François Hollande, la France accepte de participer au bouclier antimissile antérieurement appelé « guerre des étoiles ».

Pourtant, avec la chute du mur de Berlin, la fin de la guerre froide et la dissolution du Pacte de Varsovie, les raisons initiales de la création de l’Otan n’existaient plus et  cette organisation aurait dû être progressivement dissoute au bénéfice d’une revalorisation de la charte des Nations Unies et de systèmes de sécurité régionaux construits dans le respect de la charte tel que l’OSCE pour l’Europe.

Mais à l’inverse et à l’instigation des USA, cette occasion historique a été ratée et – progressivement sous couvert de lutte contre le terrorisme – l’OTAN a élargi son implantation géographique jusqu’à encercler la Russie  au nom du « partenariat pour la paix » avec les ex-pays socialistes, et s’est attribuée de nouvelles compétences au nom de son nouveau concept stratégique (NSC) allant jusqu’à s’autoriser à intervenir militairement  hors du territoire de ses membres et sans l’accord des Nations Unies ou avec des positionnements contraires à la charte. Les Guerres au Kosovo, en Afghanistan, en Irak, en Libye illustrent cette évolution mais se traduisent toutes par des échecs notables et une extension dangereuse des conflits.

A la question de la légalité de l’OTAN en termes de droit international eu égard au respect de la charte et de ses principes, s’ajoute le fait que les guerres précitées n’ont rien résolu et ont aggravé considérablement la situation internationale en plongeant le Moyen-Orient dans des guerres sans fin qui fragilisent  la paix et étendent la guerre en Afrique occidentale et subsaharienne. Par ailleurs, l’OTAN contribue ainsi à l’augmentation des dépenses militaires et appelle ses partenaires européens à augmenter le niveau de leurs budgets militaires. Est-ce la meilleure contribution que l’Europe puisse apporter à la construction de la paix ?

Aussi, le strict respect du droit international et des principes de la charte des Nations Unies basé sur la prévention et la résolution politique des conflits ne peut que conduire à demander la dissolution de l’OTAN et dans un premier temps : retrait des structures militaires de l’OTAN.

C’est pourquoi la France devrait se retirer de cette organisation et agir pour sa dissolution au bénéfice d’une revalorisation du rôle des Nations Unies et de systèmes de sécurité régionaux basés sur les principes de la charte. Mais le plus important dans un premier temps c’est un grand débat national sur le thème « Quelle politique de la France pour la paix et la sécurité ? ». Les deux attentats de 2015 rendent ce débat nécessaire. Plusieurs associations ont commencé à écrire un projet de livre Blanc pour la Paix comme contribution à ce débat. Il faut encourager de telles initiatives citoyennes.

Ces exigences seront portées par la délégation du Mouvement de la Paix présente au contre-sommet de l’OTAN de Varsovie et conduite par Yves-Jean Gallas, membre du Bureau national du Mouvement de la Paix et représentant du Mouvement de la Paix au sein du collectif français OTAN-Afghanistan.

ODD : Objectifs de développement durable. 17 objectifs mondiaux pour mettre fin à la pauvreté, lutter contre les inégalités et l’injustice, et faire face au changement climatique d’ici à 2030
Le 7 juillet 2016
Le Mouvement de la Paix
Contact : Roland NIVET,
Porte-parole du Mouvement de la paix, 06 85 02 87 14

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OTAN et Russie : «Regardez comment leur pays est proche de nos bases militaires»

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