vendredi 24 février 2017

C'est aux médias de «...contrôler exactement ce que les gens pensent».

C'est aux médias de «contrôler ce que les gens pensent» : le lapsus d'une journaliste de NBC
Le 23 févr. 2017 - RT



La journaliste présentatrice Mika Brzezinski en plateau sur la chaîne d'information continue MSNBC le 22 février 2017, "Our Job"

Alors que le torchon brûle toujours entre Donald Trump et les médias historiques, une présentatrice de la chaîne d'information continue américaine s'est emportée contre Donald Trump : le président se chargerait de contrôler l'opinion à leur place.
Les complotistes peuvent se réjouir : une présentatrice américaine a levé pour eux une partie du rideau. Que ce soit par ingénuité, ou en raison de l'entre-soi du plateau de télévision lui faisant, Mika Brzezinski, paraissant oublier les spectateurs de l'autre côté de la caméra laisse échapper. «Il [Donald Trump] essaie de dénigrer les médias et il essaie de créer ses propres faits», s'indigne-t-elle dans une discussion animée entre journalistes tous d'accord avec elle.

Et ça, c'est notre travail

Il pourrait brouiller l'information fournie par les médias, déplore-t-elle, «au point qu'il pourrait contrôler exactement ce que les gens pensent». Et d'ajouter : «Et ça, c'est notre travail».

Tel père telle fille ?
La démonstration de Mika Brzezinski,indiquerait que ce qui gêne les médias mainstream, ce ne serait pas la «post-vérité», «fake news» et autres «faits alternatifs», mais bien le fait que les médias classiques perdent le monopole de la fabrique de l'opinion publique. Mika Brzezinski se trouve être la fille de Zbigniew Brzezinski, inspirateur de la doctrine néoconservatrice et des faucons aux Etats-Unis, et fervent défenseur d'un «Empire américain» unipolaire.
Depuis l'élection de Donald Trump en novembre 2016, les médias s'interrogent sur l'importance acquise par les réseaux sociaux et les sources d'information alternatives. Certaines initiatives, comme le Décodex lancé par Le Monde, visent à certifier et qualifier les informations diffusées par les médias en ligne.

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Un internaute trolle Le Monde en créant l’anti-Décodex
21 févr. 2017, 09:44 - RT


OpenMind ou l'anti-Décodex est disponible sur la toile

OpenMind vient de faire son apparition dans le catalogue des extensions de Google Chrome. Reprenant le principe du très controversé Décodex, il vous livre des conseils opposés à ceux du Monde pour vous informer sur internet.

«En considérant que la nécessité de contrer les "fausses informations" est réelle, on peut comprendre la volonté d'agir de certains.
 Cependant, dans la démarche du journal Le Monde avec leur Décodex, ce qu'on voit, ce n'est pas un combat contre les hoax, mais des jugements arbitraires, parfois complaisants, parfois rudes, d'une équipe qui se fait juge et partie et qui perd son objectif d'origine, en profite pour régler des comptes, pour condamner ce qui ne leur plait pas, au lieu de condamner ce qui est faux.» Autant dire que Lejendarm (pseudonyme) n’a pas apprécié le dernier gadget du Monde et a décidé de créer sa propre extension pour le navigateur de Google.

Le Décodex du Monde propose une notation de centaines de sites avec des couleurs selon leur crédibilité... du point de vue des équipes du quotidien, évidemment. Critiqué de toutes parts, il a aujourd’hui son concurrent parodique : OpenMind.

La réalisation de Lejendarm propose ainsi sa propre classification à rebrousse poil de celle du Décodex en reprenant le même code couleur. Le vert, qui sur la planète Monde signifie crédible, est ici utilisé pour définir «un site probablement non-occidental ou qui défend des analyses peu communes». Le bleu qui était utilisé pour les sites parodiques sert dorénavant à répertorier les adresses «alternatives, pas mainstream». Le gris reste sur les sites collaboratifs style Wikipédia qui pour OpenMind sont «incroyablement plus pros que les articles de presse». En orange, couleur de la méfiance pour Le Monde, OpenMind classe les sites «parodiques et inutiles», tout en ajoutant : «Après, faut être un peu débile pour avoir besoin d'un outil pour s'en rendre compte.»

Finalement, à côté du rouge, couleur de l’ignominie journalistique pour les équipes du Monde, le créateur de l’OpenMind a décidé d’insérer cette légende : «Une vision du monde pour les dominer toutes.» La référence est évidente.

Succès plus que relatif pour le Décodex

A la base de sa décision, une analyse sévère de la réalisation du Monde : «Ce que j'y vois, c'est un danger, je ne me permettrais pas de douter de la volonté originelle de cette équipe, mais ce qui en est ressorti est hautement critiquable. 
Proposer un outil aussi intrusif, sous contrôle d'un petit groupe qui n'a de compte à rendre à personne et qui a la volonté de vous dire ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas, proposer un outil de la sorte en imaginant que ça plaise et que ça se popularise, c'est jouer avec le feu.»

Lorsque l’on teste la version de Lejendarm, on s’aperçoit qu’il a poussé le jeu jusqu’à, à l’instar du Monde, rédiger des petites descriptions des sites auxquels il s’est intéressé. Celui de Valeurs Actuelles par exemple, était catalogué en orange par Le Monde car «régulièrement imprécis». Du côté d'OpenMind, c'est un «site mal perçu par l'équipe du journal Le Monde» ce qui doit «probablement» le rendre «intéressant». Même chose pour RT France. En orange chez Le Monde à cause de son «biais» pro-russe malgré sa capacité à réaliser «des enquêtes de qualité», le site de RT France devient «probablement intéressant» avec OpenMind.

Sans surprise, celui du Monde s’est vu décerné la couleur rouge : «Ce site a reçu la bénédiction de Le Monde. Soyez prudent, prenez en à petite dose.»

Si pour l’instant l’outil, dont la dernière mise à jour remonte au 15 février, n’a été téléchargé que quelques dizaines de fois, il a déjà des fans. Olivier Berruyer, membre des Econoclastes et auteur du blog Les Crises, a invité les internautes à télécharger en masse cette sorte de «Déconex» [sic]. «N’hésitez donc pas à soutenir notre combat en l’installant, [...] une fois (quitte à le désinstaller tout de suite, après avoir souri – comme l’ont fait tant de personnes avec le Décodex) et en lui mettant 5 étoiles, cela peut-être drôle si ça buzze un peu…», a notamment écrit Olivier Berruyer sur son blog.

Pour rappel, le blog de ce dernier a été catalogué comme un site diffusant «des théories conspirationnistes» par le Décodex du Monde. Depuis, le blogueur a reçu le soutien de personnalités aussi diverses qu'Emmanuel Todd, Aude Lancelin, Jacques Sapir, Régis de Castelnau, Paul Moreira, Jean Bricmont ou Etienne Chouard.

Depuis son lancement, le succès du Décodex est très mitigé. Le 20 février, son extension pour Google Chrome avait été téléchargée environ 21 000 fois. Un score bien faible pour un média qui possède six millions d’abonnés sur Twitter comme se plaisait à le rappeler Samuel Laurent, l’un des pères du Décodex.

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Berruyer/Berger . Le Monde Big Brother
Par Régis de Castelnau, avocat, le 13 février 2017 - Vu du droit

Olivier Berruyer est un personnage étonnant. Tout d’abord, à le voir et en comptant large, on lui donnerait 16 ou 17 ans. Mais attention, sur ses compétences le gars est un costaud et il est en plus doté d’une puissance de travail assez phénoménale. Il a un boulot qui le fait vivre, et histoire de se distraire il a monté un site Internet absolument remarquable, qui affiche près de 8 millions et demi de connexions annuelles ! Ceux qui le fréquentent y trouvent une information équilibrée et pluraliste, souvent en provenance de l’étranger, que les grands médias ont renoncé depuis longtemps à nous proposer.

Le problème, c’est que s’il a des idées et surtout des principes, Olivier Berruyer n’est pas politisé et pense que la probité est essentielle dans le travail d’information. Et c’est la raison pour laquelle il est aujourd’hui la cible de ceux qui considèrent que leur mission relève de la propagande au service de leurs propriétaires. À commencer par le journal le Monde, qui fut dans mon jeune temps indiscutablement un quotidien de référence, mais qui depuis la destruction opérée dans les duettistes Colombani et Plenel  il y a plus de 20 ans est devenu l’expression grossière et sans nuance de l’oligarchie.

Avec des compères comme Libération, Radio France, l’AFP, et face à un monde dont ils sentent bien qu’il leur échappe, ils ont décidé de tenter la censure. D’abord et avant tout contre les sites numériques dont la liberté leur fait horreur. Au-delà du fait que l’on apprend, chose absolument sidérante, que ce qui leur tient lieu de journalistes serait invité dans les écoles de la république à enseigner la « vérité », ils auraient passé un accord avec Facebook pour y faire la chasse aux fausses nouvelles ! Leparmentier expliquer ce que doit être la vérité sur l’UE, au secours!

Ce qui nous intéresse aujourd’hui c’est l’installation de leur système «Décodex » qui prenant la suite des pitoyables « décodeurs » a décidé de mettre des notes à leurs concurrents. Ne rentrons pas dans le détail du système, une petite visite du site est assez édifiante.

Olivier Berruyer est une de leurs cibles anciennes, il semble qu’ils aient décidé de lui faire la peau. Alors, clairement défendre le site « les crises » est un impératif, à la fois pour le défendre contre cette agression, mais aussi pour mener un combat pour une liberté d’expression qui a rarement été aussi attaquée.

Par ailleurs l’initiative du Monde pose de sacrés problèmes juridiques, et il faut envisager et engager les ripostes judiciaires que tout cela exige. Concurrence déloyale et dénigrement ne sont pas des méthodes acceptées par le droit français.

En attendant, prendre connaissance des éléments de l’agression dont Olivier Berruyer est la victime. Et le soutenir contre cette tentative de le faire taire.

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"Alors, clairement défendre le site « les crises » est un impératif, à la fois pour le défendre contre cette agression, mais aussi pour mener un combat contre une liberté d’expression qui a rarement été aussi attaquée.
Par ailleurs l’initiative du Monde pose de sacrés problèmes juridiques, et il faut envisager et engager les ripostes judiciaires que tout cela exige. Concurrence déloyale et dénigrement ne sont pas des méthodes acceptées par le droit français.
En attendant, prendre connaissance des éléments de l’agression dont Olivier Berruyer est la victime. Et le soutenir contre cette tentative de le faire taire." 
Jean Bricmont

APPEL AUX DONS PAR OLIVIER BERRUYER POUR FAIRE UN PROCES AU MONDE

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