mercredi 11 avril 2018

Gregory Mutombo



Grégory Mutombo au 3ème festival pour l'école de la vie (octobre 2017)



Du fracas des combats à la paix intérieure - Interview de Gregory Mutombo (octobre 2017)


Des chemins…

Gregory Mutombo porte depuis l’enfance une spiritualité qui, parce qu’elle préfigure son besoin impérieux d’unité et d’absolu, le singularise. Animé par la volonté de voir derrière les voiles, il se plonge très tôt dans une quête de la Connaissance. Celle-ci passe, au tout début de son adolescence, par une exploration vibrante de ce que l’on nommait alors la parapsychologie.
A partir de 1993, à l’âge de 19 ans, il suit différents enseignements à Paris, Nice et Londres sur les corps et soins énergétiques, les états modifiés de conscience, la cosmogonie, l’écriture inspirée, les vortex de la Terre, la paneurythmie et la chromologie. Etant musicien, il s’initie parallèlement à la  musicothérapie et à diverses techniques psychomusicales.
En 1995, il part pour un périple pédestre dans les montagnes bulgares, autour des sept lacs de Rila, région imprégnée des vibrations de Omraam Mikhaël Aivanhov et de Peter Deunov, dont il avait déjà approché l’essence via la paneurythmie. Il se retrouve face à lui-même dans cette nature essentielle qui lui parle sans discontinuer, de jour comme de nuit. Quelques semaines plus tard, en réponse à une sorte d’injonction intérieure qui s’est imposée à lui au cours d’une longue méditation nocturne, il s’engage dans l’armée, concevant rapidement que ce chemin, par son intensité, sa diversité, sa densité et ses exigences sera riche en initiations.
C’est alors le début d’un parcours, d’un voyage de dix-huit années dans le monde. Dans un certain monde. Il part tout d’abord près de neuf mois en Afrique, sa première affectation, entre Sénégal et Mauritanie, avant de retrouver la France pour occuper un poste à responsabilité. On lui confie une quarantaine de personnes alors qu’il n’a que 22 ans. Ensuite, pour se rapprocher des populations civiles, il choisit de changer d’uniforme et entre en 1998 dans la gendarmerie mobile, celle que, paradoxalement, personne ne voit. Il est rapidement envoyé dans les Comores puis en Amazonie, pour des périodes de plusieurs mois. En parallèle de ses missions, il écrit deux romans initiatiques : La stratégie de l’orphelin (1999) puis La corde d’argent (2000), publiés à compte d’auteur.
Source (et suite) du texte, Site officiel : Gregory Mutombo

Bibliographie :
Le feu de l'esprit : L'ultime effort est de n'en faire aucun, Ed. Guy Trédaniel, 2018
La Symphonie des âmes : Des fracas des combats à la paix intérieure, Ed. Guy Trédaniel, 2016


La Joie

La joie ne réside pas dans l’atteinte d’un objectif, l’obtention d’un bien, l’occupation d’un lieu ou la proximité plus ou moins grande avec telle ou telle personne. La joie ne s’acquiert ni ne se développe en fonction d’éléments extérieurs, ou alors elle est confondue avec de la satisfaction, du plaisir ou du contentement, qui sont « ces bonnes choses » auxquelles l’on prédit toujours une fin inéluctable.
Croire que la joie est tributaire de circonstances observables est le moyen le plus sûr de ressentir frustration, manque ou tristesse dès la disparition ou la diminution de ces circonstances. Afficher un sourire ou éclater de rire n’est pas nécessairement expression de la joie. En effet, bien des mesquineries, des dénis de soi ou des hypocrisies se dissimulent derrière des sourires de façade. Et bien des moqueries, des rejets, des railleries engendrent de faciles rires en cascade, comme si la souffrance ou l’ignorance d’autrui pouvaient être réjouissantes.
A l’inverse, des larmes, aussi abondantes puissent-elles paraître, ne sont pas forcément signe d’amertume, mais bien souvent un baume extraordinaire qui, littéralement, coule de Source.
La joie est un sourire silencieux qui marche sans but avec une infinie légèreté et une profondeur insondable, juste mû par la certitude inébranlable d’être pleinement responsable de tout ce qui advient dans l’existence.
C’est un état libéré de toute forme de victimisation, de toute notion de culpabilité, de tout élan sauveur. C’est un abandon de toute idée d’échec ou de réussite, au profit d’une gratitude qui accueille, comme une bénédiction, chaque respiration, chaque apnée, chaque pulsation et chaque soubresaut.
C’est un joyau qui jamais ne se trouve lorsqu’on le cherche mais se révèle à celles et ceux reconnaissant que la Vie, dans sa plénitude, est écrin.
C’est une conscience pleinement déployée dans l’instant présent, oubliant hier et ignorant demain, une conscience qui se sait à la fois don et réception, cause et conséquence, créatrice et création.
C’est une absolue absence d’attente qui est ouverture à la toute puissance de ce qui naît, ici et maintenant, en réponse amoureuse et parfaite à la vibration du cœur et à la fréquence de l’âme.
Source du texte : Gregory Nutombo

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