MAJ de la page : Emmanuel Macron
Manu 1e, futur ex-Roi de la République patissière (janvier 2016)
Manu et Alexandre font du ski dans les Hautes-Pyrénées (décembre 2017)
Alexandre passe ses nerfs sur un couple de manifestant, avec casque et brassard de police (1 mai 2018)
Manu et Alexandre font du vélo (13 juillet 2018
Alexandre dans le car des Bleus descendant les Champs-Elysées
à toute allure pour aller rejoindre Manu à l'Elysée
et faire la une du journal de 20h (16 juillet 2018)
"Il [Alexandre Benalla] a été protégé", Ariane Chemin, grand reporter au journal Le Monde (Europe 1, 19 juillet 2018)
Exemple de (dys)fonctionnement en Macronie (Extrême centre ou mélange de Ploutocratie, Médiocratie et Voyoucratie) :
Un simple chargé de mission (et non pas adjoint au chef de cabinet), Alexandre Benalla, 26 ans, se voit attribuer un salaire de ministre (10 000 euros par mois), un luxueux appartement au coeur de Paris (200 m2 et des travaux pour 180 000 euros), une non moins luxueuse voiture de fonction suréquipée avec chauffeur, une autorisation de port d'arme (qui lui avait été refusée auparavant par deux fois), un badge de l'Assemblée nationale, un grade de lieutenant-colonel (...) et une habilitation Secret défense !
Vivant dans l'intimité du couple présidentiel, il avait les clés de la villa des Macron au Toucquet, les accompagnant dans tous leur déplacements privés. Sans être membre du GSPR, les forces affectées à la protection du chef de l'État, Alexandre Benalla était en permanence dans l'ombre de Macron. En outre il aurait été chargé de réorganiser la sécurité du chef de l'Etat cet été, et voulait postuler pour être sous-préfet (malgré qu'il n'a pas l'âge requis).
Le 1e mai, sans autorisation (même à titre d'observateur, contrairement aux affirmations de l'Elysée), Alexandre Benalla au milieu des CRS, avec casque, gilet pare-balles mais aussi brassard et radio de police, agresse une jeune femme puis un homme qu'il frappe après l'avoir mis à terre (voir la vidéo ci-dessus). Il est accompagné dans son délire par Vincent Crase qui a une arme à la ceinture, un salarié de LREM. Les CRS assistent à la scène sans intervenir. Craignant que son comportement puisse être médiatisé ("J'ai une merde sur le dos"), il fait réquisitionner les images des caméras de surveillance de la manifestation par trois policiers.
Le 2 mai il aurait été mis à pied pour 15 jours et démis de ses fonctions de sécurité sauf que des photos attestent du contraire. Le 20 juillet, suite aux révélations médiatiques, l'Elysée entame une procédure de licenciement.
Alexandre Benalla avait été le chauffeur de Arnaud de Montebourg qui l'avait licencié pour faute grave, car il avait voulu prendre la fuite après avoir provoqué un accident !
Il est à l'origine du recrutement de Makao (objet d'une blague salace) comme garde du corps de Macron lors de la campagne présidentielle, alors que ce dernier est un proche de Jawad Bendaoud, dealer de cocaine, surnommé le "logeur de Daesh".
Son dérapage du printemps n'était pas le premier, il aura aussi mollesté des journalistes à plusieurs reprises, menacé un caméraman de BFMTV ("Je sais où vous habitez à Paris et avec qui, je vais vous suivre maintenant"), et se permettait de donner des ordres, en étant méprisant et grossier, à des policiers de tout grade, en se prévalant d'une mission élyséenne. Il a aussi été jugé pour "violences volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) supérieure à 8 jours" sur une femme en 2016, probablement de sa famille, puis relaxé sans explications données.
Lire aussi : Benalla, du pouvoir et des privilèges, le 23 juillet 2018, L'Express / « Le Monde » identifie, sur une vidéo, un collaborateur de Macron frappant un manifestant, le 1er mai, à Paris, le 18 juillet 2018
L'affaire Benalla vue par Plantu - L'Express
"Police ou quelque chose comme ça" [genre police parrallèle ?]
L'ancien "M. Sécurité" d'Emmanuel Macron est dans la tourmente. Alexandre Benalla a été placé en garde à vue, vendredi 20 juillet, pour "violences en réunion par personne chargée d'une mission de service public", "usurpation de fonctions", "port illégal d'insignes réservés à l'autorité publique" et "complicité de détournement d'images issues d'un système de vidéoprotection".
Source (et suite) du texte : Alexandre Benalla, un "amateur" au service de la protection d'Emmanuel Macron, le 21 juillet 2018, FranceTV
"Fondamentalement, ces événements résultent de dérives individuelles inacceptables, condamnables, sur fond de copinages malsains", a dénoncé Michel Delpuech [préfet de police de Paris], qui affirme avoir été informé de l'existence de la vidéo sur Alexandre Benalla par un adjoint du directeur de cabinet de l'Elysée.
Source (et suite) du texte : L'affaire Benalla se rapproche du président français Emmanuel Macron, le 23 juillet 2018, RTS
Lire aussi : Le scandale de trop ? L’affaire Benalla et ses implications, par Jacques Sapir, le 19 juillet 2018, RT / De “l’affaire Benalla” à la crise de régime, par Jacques Sapir, le 21 juillet 2018 / La face cachée de la génération Macron, le 20 juillet 2018, Le Temps / Affaire Benalla: devant les députés, le ministre de l'Intérieur charge l'Elysée. le 23 juillet 2018, Le Temps
«Macron représente un monde en perdition» : François Asselineau réagit à l'affaire Benalla (RT, 23 juillet 2018)
Ce sont les mêmes médias qui avaient encensés Macron l'année dernière pour qu'il soit élu président de la République (...), le Monde, le Hufftington Post en premier lieu, qui orchestre cet emballement médiatique (...). Cela devrait rappeler à Macron qu'il n'est qu'un employé d'un certain nombre de commanditaires lui faisant comprendre qu'il est allé trop loin [dans sa personnification du pouvoir ou pour une toute autre raison. L'Etat profond est néolibéral mais aussi néoconservateur].
Affaire Benalla : G. Collomb renvoie vers l'Elysée, Jean-Luc Mélenchon (LCI, 23 juillet 2018)
Tatiana Ventôse, Affaire Benalla Ce que vous devez savoir, Scandale au sommet (24 juillet 2018)
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