Trump and Macron’s awkward displays of affection
France diplomatie-Macron AN II : Un fiasco diplomatique total 1/2
Par René Naba, 3 septembre 2018 - Madanya
« Il y a plusieurs sortes d’intelligences dont la bêtise n’est pas la moindre». Thomas Mann.
Le président Emmanuel Macron a inauguré le 27 Août à Paris la XXVIe conférence des Ambassadeurs de France, deuxième exercice du genre depuis son élection à la magistrature suprême, en 2017. Retour sur le fiasco diplomatique français à l’arrière plan des objectifs inavoués de la diplomatie française sous la mandature Macron.
SAUVÉ PAR LE GONG
Sauvé par le gong. Pour paradoxal que cela puisse paraître, Emmanuel Macron est redevable de sa nouvelle visibilité internationale à Vladimir Poutine, si pourtant vilipendé par la presse française, en ce que la lune de miel entre Jupiter de France et le gougnafier de l’immobilier américain a tourné en lune de fiel.
Diner privé à la résidence de George Washington, le père de la nation américaine, discours devant le Congrés, pichinette pelliculaire sur l’épaule du président français, accolades, embrassades, poilade et fortes empoignades… Tout un tralala et patati et patata. Et puis patatras.
Certes, Vladimir Poutine, ainsi que se gaussaient les éditocrates français, éprouvait un besoin pressant de sortir de son isolement et d’alléger la Russie des sanctions économiques qui la frappait du fait de son annexion de la Crimée et de son soutien victorieux à la Syrie. En un parfait synchronisme, la caste intellectuelle française, symptomatiquement, donnait d’ailleurs de la voix pour freiner une orientation dictée impérativement par le principe de réalité et le désastre français en Syrie, en mettant en garde contre une « alliance qui serait contraire aux intérêts de la France».
Source (et suite) du texte : Madanya
France diplomatie – La France, Patrie des Droits de l’Homme, un état voyou 2/2
Par René Naba, le 7 septembre 2018 - Madanya
L’EXPÉDITION DE SYRIE : UNE FARCE TRAGIQUE. UN FIASCO.
La manifestation de force occidentale contre le Syrie, en avril 2018, hors mandat des Nations Unies, a viré à une démonstration d’impotence. Le retour d’opération établit le constat d’un fiasco militaire doublé d’une farce tragique. La vérité des chiffres donne le bilan suivant : 110 missiles américains tirés contre la Syrie, dont 70 % abattus avant d’atteindre leur cible. Soit à raison de deux millions de dollars le missile, un budget de 220 millions de dollars pour trois syriens blessés. Ce qui donne 70 millions de dollars pour chaque syrien blessé.
Ce chiffre ne tient toutefois pas compte des dépenses afférentes au déplacement de l‘Armada occidentale aux larges des côtes syriennes : un porte avions américain Harry Truman et son esacdre d’escorde de six bâtiments, deux sous marins anglais lance missiles etc.
La France, suprême sophistication, a dépêché, elle, depuis la base aérienne de Saint Didier sur le territroire métropolitain, quatre avions «Rafale», escortés par 4 autres Rafale de protection, un avion ravitailleur et trois bâtiments de la marine soit au total 12 éléments de sa défense nationale pour un raid de 4 heures, au résultat aléatoire. Pis, L’opération Hamilton, au cours de laquelle 12 missiles français ont été tirés, a tourné au fiasco. Pas moins de quatre missiles ne sont jamais partis.
Deux frégates Aquitaine et l’Auvergne ont essuyé une défaillance technique, entravant la mise à feu des missiles. C’est finalement, le bâtiment de remplacement, le Languedoc-Roussillon, qui a armé ses missiles pour atteindre la cible prévue, un centre de stockage d’arme chimique près de Homs. Les deux autres cibles ont été frappées par des tirs d’avions Rafale.
Le prix des missiles prévus pour cette opération, capable de pulvériser une cible à plus de mille kilométres de distance avec une précision inférieure à un mètre, est de 2,8 millions d’euros l’unité.
L’hypothèse d’un piratage informatique russe a été évoquée pour expliquer la défaillance technologique française.
Pour des pays qui affichent des déficits budgétaires colossaux, l’exploit mérite d’être signalé, particulièrement la France, qui balance « un pognon dingue » aux plus démunis, chipotant le bout du gras faisant des économies de bout de chandelles en réduisant par exemple de 5 euros l’allocation APL concernant les loyers étudiants, ou en gélant depuis cinq ans les pensions des retraités, dont l’économie de surcroît ne dispose d’ailleurs pas des mêmes possibilités de rebond que les économies anglo saxonnes, avec leur monnaie nationale, le dollar et la livre sterling, qui servent de monnaies d’échange des transactions internationales.
Source (et suite) du texte : Madanya
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