Dick Marty, procureur, "Cette arrestation est choquante pour quelqu'un qui a dit la vérité, qui a révélé des pratiques criminels" (RTS, 12 avril 2019)
Lire aussi : "Je suis choqué. Assange n’a fait que dire la vérité", clame Dick Marty, RTS, 12 avril 2019 / Les Etats-Unis veulent juger Julian Assange, arrêté à Londres, RTS, 12 avril 2019
Arrestation de Julian Assange dans l’ambassade d’Equateur à Londres (11 avril 2019)
Réaction de Juan Branco, avocat de Julian Assange (11 avril 2019)
Lire aussi : Edward Snowden réagit à l'arrestation de Julian Assange, Sputniknews, 11 avril 2019
«Les images montrant l'ambassadeur d'Équateur inviter la police secrète britannique dans l'ambassade pour faire sortir un journaliste primé — que vous appréciez ce fait ou pas — vont entrer dans les livres d'Histoire. Les opposants d'Assange peuvent applaudir, mais c'est une journée noire pour la liberté de la presse».
Julian Assange a été arrêté par la police britannique
11 avril 2019 - Le Temps
Le fondateur de Wikileaks a été arrêté dans l'ambassade d'Equateur à Londres, où il était réfugié depuis sept ans
«Julian Assange, 47 ans, a été arrêté aujourd'hui, jeudi 11 avril, par des agents du service de la police métropolitain (MPS) à l'ambassade d'Équateur», a annoncé jeudi Scotland Yard. La police britannique a indiqué que l'arrestation a été menée en vertu d'un mandat de juin 2012 délivré par le tribunal londonien de Westminster Magistrates, pour non présentation au tribunal.
Cheveux et barbe blanche, Julian Assange a été porté hors de la représentation diplomatique équatorienne peu après 9h GMT (11h en Suisse) par six policiers habillés en civil jusqu'à un fourgon de police, selon une vidéo de son arrestation.
L'arrestation a été confirmée par le ministre britannique de l'Intérieur, Sajid Javid. «Près de sept ans après être entré à l'ambassade équatorienne, je peux confirmer que Julian Assange est actuellement en garde à vue et fera face à la justice au Royaume-Uni», a tweeté Sajid Javid, ajoutant «personne n'est au-dessus des lois».
«Violation du droit international»
WikiLeaks a réagi sur le même réseau social en accusant l'Equateur d'avoir «illégalement mis fin à l'asile politique d'Assange, en violation du droit international» et avoir «invité» la police britannique dans l'enceinte de l'ambassade. De son côté, Moscou a rapidement réagi en accusant Londres d'«étrangler la liberté».
Source (et suite) du texte : Le Temps
Lire aussi : Quito retire l'asile à Julian Assange, la police britannique l'arrête dans l'ambassade (EN CONTINU), RT France, 11 avr. 2019 /
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