mercredi 8 janvier 2020

Laissez les enfants tranquilles

MAJ de la page : Théorie du Genre 



Tatiana Ventose, Laissez les enfants tranquilles (30 déc. 2019)
La Licorne du genre (matériel pédagogique) est aussi présente sur un site mandaté par le canton de Vaud
Lire aussi : Je pensais que j'étais transgenre. Les détransitionneurs, par Émilie Dubreuil, 13 mai 2019, Radio Canada

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(1'45'') LGBT+ : - Je ne suis pas un homme, Monsieur, je ne sais pas ce qui vous fait dire que je suis un homme mais je ne suis pas un homme !
Daniel Schneidermann : - Votre apparence
- Ah bon ! Ben, faut pas confondre identité de genre et expression de genre. Sinon on va déjà mal partir. 
- Alors expliquez-moi
- Je suis non binaire, donc ni masculin ni féminin. Et je refuse qu'on me genre comme un homme. (...) Mais ne dites pas qu'il y a quatre hommes sur le plateau, c'est me mégenrer et c'est pas très agréable.  
(3'25'') Daniel Schneidermann : - Il va nous dire qu'il n'est pas blanc. 
LGBT+ : - Ben non ! 
- C'est-à-dire ?
- Ben non, je suis à moitié libanais (...). C'est intéressant qu'on interroge tous nos propres stéréotypes autour de la table parce que sans même m'avoir poser la question vous supposer que je suis un homme, seulement par mon apparence vous estimez que je suis blanc. C'est très intéressant la frontière de nos propre stéréotype, elle est beaucoup plus fluide que ce que l'on peut penser. (...)
LGBT+ : - Avant il y avait une fonction binaire sur Tinder (...) vous deviez choisir homme ou femme, c'était exclusif, aujourd'hui (...) il y a plus de 50 auto-définitions possibles sur l'application.
(Arrêt sur image, 2018)

Remarque :
La détermination biologique n'est pas une question de choix personnel : une personne avec des chromosomes (XX) est une femme qui possède des œstrogènes, et, sauf anomalie génétique, ou chirurgie, un sexe féminin et une personne avec des chromosomes (XY), un homme avec, sauf exception, un sexe masculin. Quelqu'un ayant la peau blanche est blanc, pas besoin de lui demander sa couleur, quant à la nationalité elle n'est pas plus pertinente que le libre-arbitre (la nationalité ne détermine pas la couleur de peau).
Autrement dit identité sexuelle et apparence physique sont, à la base, des données scientifiques objectives. Le fait que l'on puisse agir sur elles, mais seulement dans une certaine mesure (un homme ne pourra jamais porter un enfant, par exemple) ne suffit pas pour les nier et les remplacer par des notions toutes subjectives (identité de genre et expression de genre).
Certes la présence d'anomalies génétiques rares (un sexe ne correspondant pas au couple de chromosomes) ne permet plus de simplement identifier le sexe d'après la nature. Mais l'exception est là pour confirmer la règle (l'identité sexuelle dépend de déterminations biologiques) non en créer une nouvelle (l'identité de genre remplace l'identité sexuelle).
C'est pourtant ce que veut (une interprétation forte de) des Etudes de genre. Le genre serait une simple construction sociale sans aucune composante biologique (ou alors celle-ci résulterait entièrement de celle-là). C'est le genre à la carte ("plus de 50 auto-définitions possibles"). La société de consommation appliqué au genre.
Théorie du genre. Construction sociale :
- Genre (prenant la place du sexe), masculin, féminin, mais aussi non-binaire, etc.
- Identité de genre (prenant la place de l'identité sexuelle), le genre auquel on s'identifie.
- Expression de genre (prenant la place de l'apparence physique), le genre que l'on montre.
A noter leur autonomie (toutes les combinaisons sont possibles même les plus improbables. Un homme en couple avec une femme peut s'identifier à une femme et donc se dire lesbienne, tout en gardant une apparence masculine, et sa femme s'identifier à un homme et se dire gay, tout en restant féminine).
La non-binarité et les "50 auto-définitions possibles" du genre ne sont-elles pas des chimères ?
Une personne en tant que telle n'est ni homme ni femme, elle appartient à la communauté humaine (et possède de ce fait les mêmes droits et devoirs). La non-binarité ressemble à la transposition absurde de cela (de ce qui n'est pas sexuel) dans le domaine du genre. Un homme a une part féminine, une femme une part masculine, n'est-ce pas suffisant de le reconnaître (au lieu de parler de trouble de genre ou d'en inventer de nouveau) ?
Homme et femme (de n'importe quelle orientation sexuelle) sont strictement égaux en tant que personne humaine, en tant qu'être sexué ils sont différents (mâle ou femelle) et complémentaires pour la reproduction. Cette différence n'implique aucun jugement de valeur (si c'est le cas nous sommes en présence de stéréotypes qu'il faut déconstruire).
Des discriminations (envers les homosexuels, les transsexuels) et des stéréotypes (envers les femmes) relèvent bien de la construction sociale, mais lutter contre ne demande aucune exagération ou déni de réalité (détermination biologique, binarité).
La théorie du genre relève d'une idéologie (pernicieuse, lorsqu'elle est enseignée aux enfants) et non de la science.




Debra Soh, chercheuse canadienne sur la sexualité, La théorie du genre face à la science (2018)

Ok, donc j'ai passé 11 ans dans le monde universitaire en tant que chercheuse sur le sexe et je ne sais toujours pas pourquoi quelqu'un pense qu'il existe 71 genres différents. Je vais donc aller droit au but : le genre est binaire et ce n'est pas une construction socialeNormalement je devrais vous dire, c'est tout pour aujourd'hui. Mais comme vous le savez sans doute, comme en atteste votre présence, nous sommes inondés de désinformation sur le sujet. Le sexe biologique est masculin ou féminin, basé sur les fonctions de reproductions. Le genre, quant à lui, est ce que nous ressentons. Le fait que nous nous sentions masculin ou féminin en fonction de notre sexe biologique. (...) Donc si nous voulons parler de manière scientifique il n'y a que deux sexes et il n'y a que deux genres. Suggérer le contraire n'est pas scientifiquement exact. (...) Ce n'est pas sexiste de parler des différences entre les sexes. Ce qui est sexiste, c'est de supposer que les femmes doivent être identiques aux hommes pour mériter un traitement égal. (...) Les gens peuvent s'identifier comme ils le veulent, mais aucune de ces étiquettes d'identité ne repose sur des bases scientifiques. Cela vaut pour le genre non-binaire, le genre neutre, le A genre, le genre bi, le pan genre, le genre fluide, le genre libre ou le genre lune, pour n'en nommer que quelques-uns. Toutes ces étiquettes signifient que vous vous identifiez, dans une certaine mesure, soit aux deux sexes, soit à aucun des deux. (...)
Lire aussi : Un historien canadien, expert en « gender studies », avoue avoir falsifié les conclusions de ses recherches, au service de sa propre idéologie politique. 3 nov. 2019, Le Point /
Pourquoi LGBTQ+ pourrait devenir GBTQ+ : bienvenue dans le marasme des luttes non-genrées, juin 2019, Altantico / Ces parents qui élèvent leurs enfant de manière neutre pour mener la révolution du genre, de Michelle Boiron, juillet 2018, Atlantico

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Sylviane Agacinski, philosophe, La famille, comme la sexualité, c'est une totale liberté, mais ce n'est pas un droit. On ne peut pas avoir droit à un enfant. (France Inter, juin 2019)

(3'40'') Si j'ai eu envie de m'engager c'est (...) par rapport à un certain nombre de discours que je considère comme fantasques, qui défient la raison. (Relayés par les médias). Qui disent par exemple : puisque le sexe dans la société reçoit différentes significations, ça n'est que du genre, il n'y a plus de sexe. Et même dénégation dans certains cas, théorie queer, de la réalité même de la différence sexuelle. Mais nous sommes différents sexuellement parce que nous nous reproduisons sexuellement et que nous sommes mortels. Les biologistes le montre clairement et le sens commun tout aussi bien. 
(9'25'') La famille, comme la sexualité, c'est une totale liberté, mais ce n'est pas un droit, on ne peut pas avoir droit à un enfant. L'enfant est une personne. On a des droit à quelque chose on a pas des droit à quelqu'un. 
Auteur de : Politique des sexes, Ed. du Seuil, 1998 / Femmes entre sexe et genre, Ed. du Seuil, 2012 / et récemment : L'homme désincarné, Du corps charnel au corps fabriqué, Ed. Gallimard, 2019
Lire aussi : Sylviane Agacinski censurée : le nouveau visage du fascisme universitaire, par Natacha Polony, 27 oct. 2019, Marianne




Monty Python, La vie de Brian. Extrait - C'est le droit de tout homme d'avoir des bébés (1979)

Reg : - Cesse avec tes femmes ! Pourquoi parles-tu tout le temps de femmes, Stan ?
Stan : - Je veux en devenir une. Je veux être une femme. A partir de maintenant appelez-moi Loretta. C'est mon droit en tant qu'homme. 
Judith : - Pourquoi veux-tu être Loretta, Stan ? 
Stan/Loretta : - Je veux avoir des bébés. 
Reg : - Tu veux avoir des bébés ? 
Stan/Loretta : - C'est le droit de tout homme d'avoir des bébés. 
Reg : - Mais tu ne peux pas avoir de bébés ? 
Stan/Loretta : - Ne m’oppresse pas. 
Reg : - Je ne t’oppresse pas. Tu n'as pas d'utérus. Où le fœtus pourra-t-il grandir ? Tu vas le garder dans une boite ? 
(Stan/Loretta se met à pleurer)
Judith : - J'ai une idée. Accordons qu'il ne peut avoir de bébés puisqu'il n'a pas d'utérus, ce qui n'est pas sa faute, ni celle des romains, mais qu'il a le droit d'en avoir. 
Francis : - Bonne idée Judith. Nous combattons les oppresseurs pour ton droit d'avoir des bébés, frère. Soeur, désolé.
Reg : - Quel est le but de se battre pour qu'il puisse avoir des bébés s'il ne peut en avoir ?
Francis : - C'est symbolique de notre lutte contre l’oppression. 
Reg : - C'est symbolique de sa lutte contre la réalité. 

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La politique actuelle du "genre" avec Ariane Bilheran, psychologue, Magali Pape, juriste et Marie-Catherine Thevenet, psychologue (Anna l'exploratrice, 16 février 2019)
A un âge [entre 0 et 4 ans] où l'enfant n'est absolument pas construit sur le plan de son identité sexué (est-il fille où est-il garçons ?), ce qui est important pour le développement psychique de l'enfant, on va introduire de la déconstruction [théorie du genre] avant même qu'il ait pu construire sa propre structure psychique. 
Ariane Bilheran, auteur de : L'imposture des droits sexuel, 2017 / Harcèlement, psychologie et psychopathologie, Deuxième édition, 2017 / Psychopathologie de la paranoia, Ed. Armand Colin, 2016 / L'autorité, psychologie et psychopathologie, Ed. Armand Colin, 2016


Parents 1 et 2 au lieu de père et mère : «Délire» et «contre-vérités» pour la presse en 2012 ?
14 févr. 2019 - RT
L'introduction des termes «parents 1 et 2» par la loi sur «l'école de la confiance» n'a pas échappé aux opposants du «mariage pour tous» de 2013. Ceux-ci ont rappelé que, face à leurs craintes d'alors, des journaux évoquaient des «contre-vérités».
L'amendement voté le 13 février dans le cadre de la loi sur «l'école de la confiance» suscite un tollé à droite. Le texte, qui prévoit à terme la disparition des mentions «père» et «mère» au profit de «parent 1» et «parent 2», a donné un second souffle aux opposants au mariage de couples de personnes de même sexe, alias «mariage pour tous», porté par François Hollande et la garde des sceaux Christiane Taubira, et adopté en avril 2013.
Lire aussi : Parent 1 parent 2 : l'Assemblée consacre l'homoparentalité dans les formulaires scolaires
Certains observateurs n'ont en effet pas manqué de rappeler que plusieurs médias, Libération en tête, avaient alors, en pleine polémique, consacré des articles battant en brèche l'affirmation selon laquelle le projet de loi aboutirait à «rayer du code civil le terme de père et de mère pour le remplacer par parent A et parent B». «A [croire les opposants au mariage pour tous], le texte de loi entraînerait la disparition des termes "père" et "mère" du code civil et des documents administratifs», relève ainsi la députée Valérie Boyer (Les Républicains) sur Twitter, citant un article du service Désintox de Libération – l'ancêtre de la rubrique Checknews – daté du 27 novembre 2012.
Source (et suite) du texte : RT

Ce qui n’empêche pas, là encore, l’argument de s’étaler, se tordre, jusqu’à devenir l’objet d’un fantasme total. (...) la loi ne prévoit pas que sur les documents scolaires, les parents 1 et 2 remplacent «le nom du père et le nom de la mère».
Libération, 27 nov. 2012
Voir aussi : Esther Pivet : Non à la théorie du genre à l'Ecole !, mars 2019Les bases de la théorie du genre par Esther Pivet, 2018 (1 partie) / (2e partie) / Le genre en image (2019, PDF) /
Théorie du Gender, les origines par Marguerite Peeters (2011) 

 

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