MAJ de la page : Coronavirus
Schumann. Carnaval, Op. 9 (1834/5) par Béla Siki (1988)
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A Genève plus de 600 personnes ont manifesté ce samedi contre les mesures sanitaires du gouvernement.
Le soutien aux commerçants genevois contraints de fermer en raison du Covid-19 prend de l'ampleur. Après une prise de position d'une partie du Grand Conseil vendredi, plusieurs centaines de personnes ont perturbé samedi le centre-ville lors d'une marche silencieuse non autorisée.
Extrait de : Marche silencieuse à Genève contre la fermeture des commerces,15 novembre 2020,RTS
Lire aussi : La contestation contre le semi-confinement enfle à Genève, 17 novembre 2020, Le Temps /
Jean-Dominique Michel, Message aux gouvernants. Manifestation contre la fermeture des magasins (Genève, 19 novembre 2020)
(MAJ 20) Lire aussi : Les dix pires erreurs décisionnelles dans la gestion du Covid selon les meilleurs experts, 20 novembre 2020, Anthropo-logique
Dr. Astrid Stuckelberger, Nous ne sommes pas dans une pandémie [cf. courbe ci-dessous]. Manifestation contre la fermeture des magasins (Genève, 19 novembre 2020)
Lire aussi : En colère, les restaurateurs genevois manifestent pour rouvrir, 19 novembre 2020, RTN / Cafetiers-restaurateurs et commerçants très fâchés sur la plaine de Plainpalais, 19 novembre 2020, Radiolac /
(MAJ 20) Nouvelles du Danemark, 9 jours de manifestation sont venus à bout d'une loi inique (20 novembre 2020)
Lire aussi : Danemark : la loi sur la vaccination forcée abandonnée après des manifestations publiques, 16 novembre 2020, CovidInfos / Manifestations contre les confinements dans toute l'Europe (Off Guardian). Vidéo. 19 novembre 2020, Anguille sous roche
Courbe de mortalité toute cause confondue pour 26 pays européens.
La légère surmortalité actuelle est normale pour la saison.
Source : Euromomo
Toutes les études cliniques testant la combinaison hydroxychloroquine/azithromycine (HCQ/AZI) sur des patients COVID1-9 en ambulatoire (non hospitalisés) et quelques jours après déclaration des premiers symptômes montrent un effet positif. (...)
D’autres approches thérapeutiques ont également montré des effets positifs pour traiter les patients COVID-19 en ambulatoire, notamment l’ivermectine, mais aussi l’AZI utilisée seule, l’HCQ seule, d’autres antibiotiques, la vitamine D et le zinc, et diverses combinaisons de ces molécules. Malgré les espoirs élevés apportés par ces traitements quand ils sont administrés de manière précoce, le dogme reste que les patients COVID-19 ne doivent recevoir que des traitements symptomatiques de type doliprane et rester chez eux jusqu’à ce qu’ils guérissent ou que leur aggravation justifie une hospitalisation.
Extrait de : Lettre ouverte aux rédacteurs et journalistes de la presse francophone concernant la crise COVID-19 par le Dr Jacques Pollini, chercheur associé au Département d'anthropologie, Mc Gill University, Montréal, le 15 novembre 2020. Traduit dans : Laissons les médecins prescrire - manifeste pour une quatrième voie !, par Jean-Dominique Michel, 19 novembre 2020, Anthropo-logique
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Anomalie helvétique. Un scandale sanitaire ?
19 novembre 2020 - CSO
Source : OFSP (19 novembre 2020)
Alors que partout ailleurs la courbe de mortalité de la seconde vague (ou second épidémie, c'est selon) est plus faible que la première (notamment en raison d'une meilleure prise en charge en soins intensifs) en Suisse c'est le contraire !
Pourquoi donc ? A-t-on modifié quelque chose dans le traitement des malades hospitalisés (car, hélas, les malades ne sont toujours pas soigné en amont par les généralistes) depuis ce printemps ?
Oui, au moins dans les recommandations.
A vérifier dans les pratiques hospitalières (s'il y a des journalistes de passage qui veulent enquêter...).
Entre la première et la seconde vague on aura donc :
1) Retiré la recommandation hospitalière de l'Hydroxychloroquine en date du 8 juin 2020.
2) Utilisé le Remdesivir, suffisamment pour épuiser les stocks offerts par Gilead puis, acheté des traitements de 5 jours au prix de CHF 2 400.- pièce !
Où est la logique et le bon sens ?
On classe parmi "les médicaments essentiels pour la prise en charge des patients Covid-19" (1) le Remdésivir dont on reconnaît par ailleurs l'inefficacité totale (2). Et qui plus est, un médicament pouvant causé de graves complications rénales ! (3)
Par contre une molécule utilisée depuis plus de 50 ans, l'Hydroxychloroquine (HCQ) distribuée à des centaines de millions de personnes, sans effets secondaires, quasi gratuite, et efficace selon plus de 100 études scientifiques est retirée des recommandations ! (4) L'absence de surmortalité à Marseille (lors des deux épisodes épidémiques) et dans les pays ayant recourus à l'HCQ est aussi une forte indication de son efficacité, l'Allemagne en est un exemple (5).
L'HCQ avait été largement utilisée ce printemps, mais pas souvent selon le protocole de l'IHU de Marseille (en traitement précoce, association avec l'AZM, et le Zinc, avec des doses et une durée bien définis) (6).
A-t-on alors minoré ses effets pour prescrire le médicament sous perfusion de Gilead ?
Ce changement dans les recommandations de l'OFSP (le Remdésivir au lieu de l'HCQ) explique-t-il en partie la plus forte mortalité de la seconde vague ?
A-t-on privilégier des intérêts pharmaceutiques au détriment de la santé des patients ?
L'OFSP (Office Fédérale de la Santé Publique) et Swissmédic (Institut suisse des produits thérapeutiques) ne sont pas les seuls en cause. Ce sont associés à cette promotion du Remdésivir au détriment de l'HCQ : la SSI [Société Suisse d'Infectiologie], la SSMIG [Société Suisse de Médecine Interne Générale] et la SSMI [Société Suisse de Médecine Intensive] (7).
Le fait que l'UE ait fait ce même choix en commandant un million de doses n'est pas pertinent, les erreurs, ou les conflits d'intérêts, des uns ne justifient pas ceux des autres (8).
Notes :
1) Remdésivir — Administration, commande et distribution
A partir du 30 juin, le principe actif antiviral remdésivir peut être utilisé plus largement et hors des essais cliniques dans les hôpitaux suisses pour le traitement des patients atteints de COVID-19. (...)
Situation de l'approvisionnement
Jusqu'à présent, la Suisse a été approvisionnée en remdésivir avec les quantités restées de diverses études cliniques. Ce matériel a été fourni gratuitement par Gilead Suisse. Cependant, ces stocks sont maintenant épuisés.
Pour continuer de garantir un approvisionnement adéquat en médicaments pour les patients, la Confédération a récemment conclu un accord d'approvisionnement avec Gilead Suisse pour des livraisons régulières de remdésivir (Veklury).
Pour ce qui concerne les couts, Gilead a fixé un prix global pour son produit à 390 USD par flacon [soit 5 flacons pour un traitement de 5 jours] .
Source : OFSP
(2) Le remdesivir n'a pas montré de bénéfice sur la mortalité globale dans les grandes études, y compris les essais randomisés (y compris lorsque Remdesivir a été utilisé jusqu'à 10 jours). Un bénéfice éventuel ne peut être exclu dans un sous-groupe de patients (COVID sévère mais non critique, aggravation précoce après l'apparition des symptômes; pourtant les résultats n'étaient toujours pas significatifs, avec un effet de sous-groupe de faible crédibilité par rapport aux patients critiques). Aucun bénéfice n'a été démontré chez les patients atteints d'une maladie légère ou modérée, ou chez les patients sous ECMO ou ventilation mécanique. (...)
Un traitement de 5 jours coûte 2400 CHF. Il est remboursé par sous Frais supplémentaires.
Source : Swissmedic
3) À la lumière des nouvelles données provisoires de l'essai de solidarité de l'OMS, «le remdesivir est désormais classé comme un médicament que vous ne devriez pas utiliser systématiquement chez les patients atteints de COVID-19», a déclaré le président de la Société européenne de médecine de soins intensifs (ESICM), Jozef Kesecioglu. (...)
Arnaud Hot, chef de la médecine à l'hôpital Edouard Herriot de Lyon, en France, a déclaré à Reuters que certains patients de son hôpital avaient subi une lésion rénale et qu'il n'utilisait donc plus le remdesivir, sauf dans de rares cas.
Source : Le principal organisme de soins intensifs au monde déconseille le remdesivir pour les patients COVID les plus malades, 13 novembre 2020, Reuters
(MAJ 20) Lire aussi : Enorme revers pour Gilead : L'OMS recommande de ne pas utiliser le remdesivir chez les patients atteints de COVID-19. Deux poids deux mesures, 20 novembre 2020, France Soir
4) • HCQ est efficace pour COVID-19. La probabilité qu'un traitement inefficace produise des résultats aussi positifs que les 143 études à ce jour est estimée à 1 sur 96 milliards (p = 0,00000000001).
• Le traitement précoce est le plus efficace, avec 100% des études rapportant un effet positif et une réduction estimée de 64% de l'effet mesuré (décès, hospitalisation, etc.) à l'aide d'une méta-analyse à effets aléatoires, RR 0,36 [0,28-0,46] .
• 100% des essais contrôlés randomisés (ECR) pour un traitement précoce, PrEP ou PEP rapportent des effets positifs, la probabilité que cela se produise pour un traitement inefficace est de 0,002.
• Il existe des preuves de biais en faveur de la publication de résultats négatifs. 89% des études prospectives rapportent des effets positifs, et seulement 74% des études rétrospectives le font.
• Beaucoup plus d’études en Amérique du Nord rapportent des résultats négatifs par rapport au reste du monde, p = 0,002
Source : https://hcqmeta.com/
HCQ et AZM. Division de la mortalité par deux en EHPAD.
Source : Publication scientifique, Tweeter, 2 novembre 2020.
5) Le président américain Trump a salué l'hydroxychloroquine comme un sauveur contre Covid-19. Bien que les critiques se soient rapidement élevées, les médecins ont également prescrit l'antipaludique en grande quantité en Allemagne.
Extrait de : Des médecins allemands ont prescrit des antipaludiques en masse, 25 septembre 2020, Spiegel
6) La proportion de patients traités avec ce médicament est de 40% au CHUV et de plus de 50% aux HUG, révèle une enquête de la RTS. La part est même de 85% aux soins intensifs genevois. Son efficacité n'est pourtant pas encore prouvée, mais les médecins invoquent le pragmatisme.
Extrait de : La majorité des patients hospitalisés aux HUG reçoivent de la chloroquine, 10 avril 2020, RTS
7) La préparation Veklury (Remdesivir) a reçu le 30 juin 2020 une autorisation temporaire pour le traitement des patients COVID-19. Du fait de la disponibilité actuelle limitée du médicament et suite à la publication des études concernant l'utilisation du Remdesivir dans le contexte Covid-19, la SSI [Société Suisse d'Infectiologie], la SSMIG [Société Suisse de Médecine Interne Générale] et la SSMI [Société Suisse de Médecine Intensive] ont adopté une position commune pour le traitement sélectif des patients, qui pourraient bénéficier le plus de la thérapie.
Source : Confédération Suisse
8) (Re) voir :
Michèle Rivasi, députée européenne, demande l’annulation du marché passé par la commission européenne avec Gilead (Sud Radio, 16 novembre 2020)
Un médecin de l’Hôpital Riviera-Chablais est sommé de cesser immédiatement le traitement à base d’hydroxychloroquine qu’il prodigue à ses patients pour lutter contre le Covid-19, sous peine de sanctions. Alors que de nombreuses études démontrent l’efficacité du très controversé plaquénil, les dirigeants de l’établissement hospitalier, ainsi que le médecin cantonal valaisan, estiment justifié de proscrire la molécule, sans tenir compte des résultats encourageants du soignant. Les patients sont donc condamnés à rester chez eux en attendant que ça passe, ou à venir remplir les lits de soins intensifs des hôpitaux.
Extrait de : Covid-19: un traitement efficace bloqué par l’hôpital par Amèle Debay, 19 novembre 2020, L'Impertinent
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