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jeudi 1 mars 2018

En marche... vers les privatisations ?



Tatiana Ventose, Ce que Macron dit vraiment dans ses discours (février 2018)



Tatiana Ventose, Pourquoi les trains sont toujours en retard ? (février 2018)


Le premier point qui ressort des débats sur l’avenir de la SNCF est celui de la dette tant de la SNCF que de RDF (le réseau). Celle-ci est très importante, et elle contraint la SNCF à payer environ 1,5 milliards d’euros par an aux banques. Mais, l’origine de cette dette tient à des choix imposés par les gouvernements à la SNCF et en particulier celui de recourir à un « Partenariat Public-Privé » pour la construction de nouvelles lignes de TGV dans des conditions financières qui ont été véritablement désastreuses. Si la dette accumulée est bien un problème, la responsabilité de cette dernière n’est nullement celle de la SNCF.



Emmanuel Todd sur Emmanuel Macron, interview de Aude Lancelin (Le Média, février 2018)
En terme économique il [Macron] n'a pas de pouvoir, puisque l'Etat n'a pas [plus] le pouvoir de création monétaire (...) Une nation qui n'a plus sa monnaie ne peut plus être une démocratie, donc on fait semblant. (...)
Quand je parlais à ces journalistes, je leur disais 'Macron n'est pas très fut-fut [futé] comme mec' (...) , ce qui était fascinant c'était la réaction des journalistes (...) Quand j''insultais' Chirac, No problem, quand j'insultais Sarkozy, no problem, quand j'insultais Hollande, non problem mais pour Macron, c'était : 'comment vous n'y pensez pas !'  (...) Il [Macron] parle comme les anglais des années 80. 


Incarnée par Emmanuel Macron et Édouard Philippe, une nouvelle noblesse d'État dirige la France. Une " caste " de hauts fonctionnaires plus que jamais minée par l'entre-soi et les conflits d'intérêts.
Ils exploitent leurs carnets d'adresses pour faire fortune comme banquiers d'affaires, consultants ou lobbyistes. Ils bénéficient du démembrement de l'État qu'ils ont eux-mêmes organisé. Ils se répartissent des postes très lucratifs en multipliant les établissements publics inutiles. Et parviennent à masquer leurs échecs, même les plus graves. Par quel miracle ?
Grâce à une centaine de témoignages et à des documents inédits, cette enquête révèle les secrets inavouables de ces intouchables d'État si nombreux au sein de la Macronie : des hauts cadres de Bercy rémunérés plus de 200 000 euros par an, puis recrutés par de grands groupes pour leur révéler les fragilités des règles fiscales... qu'ils ont eux-mêmes édictées ; des conseillers d'État qui monnayent dans le privé leur connaissance intime de l'appareil administratif... avant de revenir dans la fonction publique profiter à vie de leur statut ; des inspecteurs des Finances dont les erreurs de gestion coûtent des millions d'euros aux contribuables, qui sont rarement sanctionnés... et souvent promus.
Après deux ans d'enquête, Vincent Jauvert dévoile la face cachée de cette haute fonction publique qu'il est urgent de moraliser.
Quatrième de couverture
Vincent Jauvert, Les Intouchables d'État, Ed. Robert Laffont, 2018


Emmanuel Macron, l’ivresse de l'autorité
Par Richard Werly, le 1 mars 2018 - Le Temps

De plus en plus d’observateurs de la politique française jugent préoccupant le caractère expéditif de la méthode Macron pour réformer le pays. Alors qu’à l’Elysée, le verrouillage de la communication renforce le pouvoir des hommes de l’ombre

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