mercredi 11 décembre 2013

Traces génétiques de la maltraitance



Découverte scientifique de l'année 2009-2010, Radio Canada
Michael Meany et Gustavo Turecki, de l'Institut universitaire en santé mentale Douglas, sont les scientifiques de l'année de Radio-Canada. Ces deux chercheurs travaillent en épigénétique, une science qui va au-delà de la génétique et qui nous enseigne que nous ne sommes pas les victimes de nos gènes, mais qu'au contraire, nous sommes capables de les changer par nos comportements, rapportent Mario Masson et Yves Lévesque.
Source : Radio Canada

Articles :
- L’abus sexuel dans l’enfance laisse une trace... génétique (mars 2009, paru dans Science et vie) : Crifip
- La maltraitance dans l’enfance laisse des traces génétiques (12.01.2012) : TdG
- La maltraitance dans l’enfance laisse des traces génétiques (21.01.2012) : 24 heures
- La maltraitance dans l'enfance modifie la régulation des gênes impliques dans la gestion du stress (21.01.20129 : Unige (PDF)
- Les mauvais traitements subis pendant l’enfance laissent des traces dans le cerveau par Jens Pruessner (01.06.2013) : Douglas
- Des séquelles au cerveau pour les enfants abusés (05.06.2013) : Radio Canada



Le journal du dimanche, - Des chercheurs de l'Unige ont découvert que les abus laissent une trace biologique dans l'ADN des victimes.
Source : RTS (29.01.2012)

La maltraitance dans l’enfance laisse des traces génétiques (12.01.2012)
Des Genevois montrent que les traumatismes infantiles peuvent être à l’origine des troubles psychiatriques chez l’adulte
Un traumatisme psychologique dans l’enfance peut laisser une cicatrice génétique chez l’adulte. C’est ce qu’ont découvert une équipe de chercheurs genevois en examinant l’ADN d’adultes souffrants de troubles psychiatriques.

Le groupe de recherche du professeur Alain Malafosse, du Département de psychiatrie de l’UNIGE, en collaboration avec le Département de génétique et de développement, a ainsi démontré que l’association entre maltraitance infantile et certaines pathologies adultes résultait d’une modification des mécanismes de régulation des gènes. Leurs travaux sont publiés dans la revue Transnational Psychiatrie.

Ont participé à l’étude 101 sujets adultes souffrant d’un trouble de la personnalité borderline, caractérisé notamment par une instabilité dans les relations interpersonnelles, les émotions et l’impulsivité. En examinant leur ADN, issu d’une simple prise de sang, les chercheurs ont observé des modifications épi génétiques, c’est-à-dire dans les mécanismes de régulation des gènes, chez les participants ayant été maltraités durant leur enfance (abus physique, sexuel et émotionnel, carences affectives…).

Ces modifications épi génétiques se situent dans le processus de gestion du stress. «C’est la première fois que l’on voit un lien aussi clair entre un facteur environnemental et une modification épi génétique», souligne Ariane Giacobi du Département de génétique et de développement. Lien d’autant plus fort que plus la maltraitance a été sévère durant l’enfance, plus la modification est importante.
Source du texte : TdG
Communiqué : Unige

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