mardi 10 février 2015

Ukraine, un autre point de vue



Une femme ukrainienne remet à sa place un officiel du régime (Février 2015)



Déclaration de Viktoria Shilova (Février 2015)

Viktoria Shilova est leader du mouvement ukrainien "Antiguerre", députée du conseil régional de la région de Dniepropetrovsk. Elle et son mouvement s'opposent à la mobilisation malgré les pressions, militent pour la fin du conflit et accusent les pouvoirs de crimes de guerre.
Source du texte : Thalie




Quelle est la situation en Ukraine et dans le Donbass à la mi-janvier ? analyse de Xavier Moreau (Stratpol, 2015)



Voici donc les affreuuuuuuux “pro-russes”, résidents d’Uglegorsk, évacués par la milice de la ville détruite par les Grads (artillerie militaire) de l’armée ukrainienne (que nos “zélites” proposent donc d’armer encore plus…)
Source (et suite) du texte : Les Crises


Alexeï Kochetkov, politologue russe, Les néonazis en Ukraine (Février 2015)

Voir aussi le documentaire (en anglais) : Donbass, Chronicle of Genocide (Août 2014)


Le journal Libération appelle à armer l’Ukraine -  J’accuse Libération
par Laurent Brayard, le 3 février 2015

Nous sommes presque étonnés que cela ne soit pas arrivé plus tôt mais le mot est lancé par Libération, officine bien connue de propagande nauséeuse. Sous le titre « Faut-il armer l’Ukraine, devant la domination des séparatistes prorusses et l’ampleur des pertes civiles, l’idée de soutenir militairement Kiev commence à agiter les Occidentaux » Libération appelle à la guerre. Cet appel est plus qu’un camouflet à la vérité, il s’agit plus que d’un mensonge, il s’agit plus que d’attiser les braises de la guerre, il s’agit d’une ignominie.

Depuis des mois, la guerre dans le Donbass se déroule justement sur le territoire des séparatistes russophones. Il s’agit là premièrement de bien différencier russophones de prorusses, la seconde appellation étant martelée par les médias stipendiés de notre pays et de l’UE. Il s’agit également de dire que cette guerre qui se déroule dans les territoires russophones voit la mort, tous les jours de civils ukrainiens… mais vous n’aurez pas de mal à comprendre qu’ils sont quasiment tous des civils russophones, la guerre ne se déroule pas à l’Ouest de l’Ukraine mais bien à l’Est. Dire qu’à cause des pertes civiles il faudrait armer l’armée de Porochenko, c’est justement faire en sorte que plus de civils russophones meurent sous les coups des canons ukrainiens. Dire qu’il y a nécessité à ce que les Occidentaux et la France interviennent militairement dans ce conflit c’est assurément espérer que le conflit s’embrase, c’est condamner à mort tous ces civils et s’ils sont Ukrainiens, ils sont russophones…
Source (et suite) du texte : NovoRossia Today


L’option Fallouja pour l’Ukraine de l’est (Counterpunch)
par Mike Whitney, le 8 février 2015

« Je veux lancer un appel au peuple ukrainien, aux mères, aux pères, aux sœurs et aux grands-parents : Cessez d’envoyer vos fils et frères au massacre, un massacre inutile et sans merci. Les intérêts du gouvernement ukrainien ne sont pas les vôtres. Je vous en supplie : Reprenez vos esprits. Vous n’êtes pas obligés d’arroser les champs du Donbass avec le sang ukrainien. Ça n’en vaut pas la peine. »
Alexander Zakharchenko, Premier ministre de la République populaire de Donetsk

Washington a besoin d’une guerre en Ukraine pour atteindre ses objectifs stratégiques. On ne le dira jamais assez.
Source (et suite) du texte : Le Grand Soir


Moscou, Munich et Minsk
Par Jacques Sapir, le 8 février 2015

Le processus de négociations sur l’Ukraine, dont la visite à Moscou de Mme Merkel et de M. François Hollande le 6 février a été un épisode, est clairement appelé à continuer. Ces deux dirigeants ont prévu de se rencontrer, le mercredi 11 février, à Minsk avec le Président Poutine et le Président de l’Ukraine, M. Poroshenko1. Les responsables des Républiques de Donetsk et de Lougansk seront aussi de la partie. On peut donc s’attendre à une négociation enfin sérieuse. Mais que la route est longue qui va de Moscou à Munich et de Munich à Minsk. Cette route nous renvoie aux pires moments de la Guerre Froide, que l’on croyait défunte.
Source (et suite) du texte : RussEurope


L’Ukraine : une bombe géopolitique à retardement
Par Jean Geronimo, le 10 février 2015

La bataille d’Ukraine se présente comme un enjeu géopolitique majeur entre les deux superpuissances de la Guerre froide, dans le cadre d’une partie stratégique jouée sur l’Echiquier eurasien et activant les Etats-pivots de la région comme des pions internes à cette partie.
Source (et suite) du texte : Arrêt sur info

* * *

Les banquiers étrangers pillent l’Ukraine
Par William Engdahl – Le jeudi 18 décembre 2014 – Source Global Research

UN GOUVERNEMENT DE MERCENAIRES EN UKRAINE

Si la vie de 45 millions de gens n’était pas en jeu, la politique nationale ukrainienne serait l’objet de la risée générale, dans le registre de l’humour malsain. Toute prétention à qualifier les élections nationales d’octobre, ne serait-ce qu’approchant l’expression d’une authentique démocratie, telle que des milliers d’Ukrainiens ordinaires l’ont souhaité au travers de leur engagement sur la place Maïdan il y a à peine un an, s’est tout simplement évanouie avec la présentation par le premier ministre préféré de Nuland, Yats Iatseniouk, de son nouveau cabinet.
Le président ukrainien, sélectionné par les USA, l’oligarque milliardaire Petro Porochenko en appelait, fin août, à des élections anticipées pour le 26 octobre. Cette manœuvre visait à prendre au dépourvu une authentique opposition à son régime de meurtriers, gangsters et dans certains cas de nazis accomplis, et de la pousser hors de la Verkhovna Rada, le parlement ukrainien.
De fait, jusqu’alors, le parlement comprenait de nombreux partis opposés au coup d’état du 22 février, monté par les USA. Ils étaient parvenus à bloquer beaucoup de projets législatifs essentiels qu’exigeaient les rapaces occidentaux, allant d’éléments fondamentaux concernant les lois de propriété des sols jusqu’à la privatisation des joyaux du patrimoine étatique. De par la loi, le parlement alors en place devait siéger jusqu’à la fin de son terme, en octobre 2017. C’était clairement un délai trop long pour la tireuse de ficelles néo-conservatrice du département d’état US, Victoria Nuland, ainsi que pour ses soutiens à Washington.
Désormais, avec un nouveau parlement contrôlé par le bloc de Petro Porochenko, premier parti en nombre de sièges, et par l’ancien premier ministre Arseniy Iatseniouk, avec sa tête de communiant, devenu le nouveau premier ministre, puisqu’il est le chef de file du second parti d’importance à la Rada, le chemin sera nettement plus praticable pour continuer à violer l’Ukraine. Ce qui a pu choquer certains, c’est la mainmise évidente de l’étranger qui s’en est suivie, comme l’assaut carnassier d’un fonds de spéculation de Wall Street se jetant sur un pays du tiers-monde endetté et en plein désarroi.

LA MASCARADE INDÉCENTE

Iatseniouk, un ancien ministre des finances sous un précédent gouvernement criminel, et probable membre éminent de l’église de scientologie, réputé amical envers les services de renseignements US, s’est empressé de nommer trois étrangers à des postes ministériels clefs de l’économie. Lors d’un acte officiel extraordinaire, ces trois individus furent immédiatement reconnus citoyens ukrainiens par Porochenko.
L’Ukraine ressemble de plus en plus aux Philippines de 1898, occupées par les USA après la guerre avec l’Espagne, alors que le général Arthur MacArthur était le dictateur en charge à Washington – accessoirement aussi le père d’un fils dit instable mentalement, Douglas MacArthur.
La nouvelle ministre des Finances, celle qui contrôle l’argent et décide où il va, s’appelle Natalia A. Jaresko. Elle parle couramment la langue ukrainienne.
Le président ukrainien, un autre favori de Victoria Nuland, le Roi du Chocolat, l’oligarque milliardaire corrompu Petro Porochenko, lui a donné la citoyenneté ukrainienne dans une étrange cérémonie, quelques heures avant que le parlement ne la désigne comme ministre des Finances.
Seul problème, elle est ressortissante des USA, une ancienne membre du département d’État US qui est aussi  une banquière d’affaires. Or, la Constitution ukrainienne, prudemment, prescrit que tout ministre se doit d’être de nationalité ukrainienne. Comment, dès lors, notre douce Nicole a-t-elle pu arriver là ?
Pour justifier son acte surprenant, Porochenko déclarait «Les défis auxquels doit faire face l’Ukraine sont herculéens. Les relever requiert des solutions innovantes, au sein du gouvernement. Aussi, il convient de rechercher des candidats pour le nouveau gouvernement pas seulement en Ukraine, mais à l’étranger également.»
Oubliez vos leçons apprises à l’école quant au fonctionnement de la démocratie et d’une nation. On vit à l’époque du non-État, du capital privé qui achète le monde pour faire toujours plus d’argent. Piller à s’en faire péter la panse, c’est notre credo. La nation ukrainienne est déjà hypothéquée, de toute façon, et sous peu privatisée pour ces mêmes raisons. Aussi, rien de plus normal si les chargés de sa mise en coupe réglée, là-bas au département d’État US, placent ceux et celles qui préparent son démantèlement, sur le terrain, avec l’aide d’exécutants locaux et volontaires, où qu’ils se trouvent. Et considérant ce que les privatiseurs ont planifié, il est tout à fait logique de penser que le viol sera plus facilement réalisé par des non-Ukrainiens plutôt que par des locaux, même totalement corrompus.
Lors de son discours d’intronisation, Jaresko déclarait : «La nouvelle équipe vise à changer le pays, à améliorer sa transparence et à éliminer la corruption. Ses membres sont prêts à relever les défis de l’Ukraine d’aujourd’hui. C’est un gouvernement de professionnels et de technocrates, et nous voulons nous atteler à la tâche. J’ai vécu en Ukraine pendant 22 ans, et jusqu’à ce jour étais en charge d’une importante société contrôlant trois fonds d’investissements.» Ainsi s’exprimait-elle au service des actualités de la télévision ukrainienne TSN.
Ce que Jaresko n’a pas dit, c’est qu’en vérité, elle fut envoyée en Ukraine, il y a bien 22 ans, en qualité de membre du département d’État US. Ses qualifications correspondent plus à celles d’un banquier cupide et pervers. Elle a été fondatrice et PDG d’«Horizon Capital Associates», LLC.
Cette société est «une firme à fonds propres privés, à capital participatif, spécialisée dans des opérations de rachats d’actifs, de recapitalisation et d’expansions financières. Ses marchés de prédilection sont les services financiers, les biens de consommation rapides, le secteur du détail et les secteurs des biens industriels. Elle investit typiquement dans des sociétés de moyenne importance basées en Ukraine, en Biélorussie ou en Moldavie », selon Business Week. Fondée en 1995, elle a ses bureaux à Kiev. Jaresko est aussi la chef exécutif d’un fonds privé d’investissement appelé WNISEF.
WNISEF ou encore le fond Western NIS Enterprise atteint 150 millions de dollars de capital privé, il est actif en Ukraine et en Moldavie; il investit dans les petites et moyennes entreprises. Depuis sa création, «WNISEF a investi jusqu’à 168 millions de dollars dans 118 entreprises dans la région, allant des secteurs industriels opérant dans la production de biens de consommation courants, aux matériaux de construction, de l’emballage, du commerce de détail, jusqu’aux services financiers». WNISEF est gérée par Horizon Capital Associates, LLC.
WNISEF a été lancé par le congrès US, et financé par le gouvernement US au travers de son agence pour le développement international, USAID. Avant de fonder Horizon et WNISEF, cette diplômée d’Harvard travaillait au département d’État US dans le cadre d’un pillage pur et simple de l’Ukraine, piloté par le FMI ; celui-ci commença juste après l’effondrement de l’Union soviétique, en 1991 : déjà, la main des USA se faisait sentir.
L’adjointe au porte-parole du Département d’État, Marie Harf, a également affirmé que Washington n’avait rien à voir dans sa nomination. Bien sûr, elle ne ment jamais.
De 1992 à 1995, elle était la directrice de la section économique de l’ambassade US à Kiev. Quand Viktor Iouchtchenko, soutenu par les USA, accède au pouvoir présidentiel en 2004, grâce à la révolution orange conduite par Washington, Jaresko officiait dans son équipe de consultants en matière d’investissement étrangers.

UN AUTRE ÉTRANGER COMME MINISTRE DE L’ÉCONOMIE

Apparemment non satisfaits de le présence d’un seul banquier-investisseur à la tête du ministère des Finances, les amis de Nuland à Washington ont placé Aivaras Abromavicius, un banquier-investisseur lituanien, ministre de l’Économie.
Selon le site official de propagande du gouvernement US – Radio Free Europe, ce vieil outil de la CIA diffusant la propagande du temps de la guerre froide et manifestement toujours opérationnel, avec la même appellation ironique de ses débuts – Abromavicius, né à Vilnius, en Lituanie, travaillait depuis 2008 à Kiev en tant que partenaire et gestionnaire de fonds pour le compte du groupe de gestion de patrimoine East Capital. Ce fonds d’investissement aurait introduit dans divers projets ukrainiens près de 100 millions de dollars, en 2012. il serait intéressant de découvrir la provenance de ces fonds. Abromavicius se décrit lui-même comme un patriote ukrainien (sic !), et s’est engagé à mettre en œuvre des  mesures draconiennes.
East Capital est un fond d’investissement orienté marchés frontaliers [entre tiers-monde et pays émergent, NdT], basé en Suède, actif sur 25 marchés émergents. Son fondateur est Peter Elam Håkansson, selon les dires de leur site web. Précédemment, Håkansson occupait un poste dirigeant au sein du groupe gestionnaire de patrimoine Swedish Wallenberg Enskilda.

ET UN MINISTRE DE LA SANTÉ… GÉORGIEN !

Pour parachever la galerie bizarre du nouveau gouvernement de Iatseniouk, il y a Alexander Kvitashvili, un Géorgien. Il était ministre géorgien de la Santé de 2008 à 2010, sous la présidence de Mikheil Saakashvili ; ce dernier était en fait une autre marionnette corrompue des US (tout comme Iouchtchenko), installée et financée par eux, lors de la révolution dite des roses, en 2003. Avant d’être ministre, Kvitashvili a étudié et travaillé aux USA.
Selon Radio Free Europe, Iatseniouk a chargé Kvitashvili d’introduire des réformes énergiques pour se débarrasser de la corruption endémique au sein des autorités du secteur médical. Ceci étant, désigné pour nettoyer le pays de la corruption,  il a un petit souci : il ne parle pas ukrainien. Il semble que ça ne pose pas de problèmes, vu qu’il a déclaré avoir un profond respect pour l’Ukraine et son peuple. Ça semble suffisant, de nos jours, pour être ministre, et ce n’importe où…
Le pillage d’un pays entier, tout comme le viol d’un enfant, est un meurtre. Parce que c’est une forme de meurtre de son âme, et dans l’absolu de l’enfant même. Quarante cinq millions d’Ukrainiens ne méritent pas de continuer à subir ce traitement, pas plus qu’un enfant, innocent par définition, âgé d’à peine quatre ans.

F. William Engdahl

F. William Engdahl est un consultant en risque stratégique et conférencier, il est titulaire d’une licence en sciences politiques de l’Université de Princeton, il est un auteur à succès sur des thèmes traitant du pétrole et de la géopolitique, exclusivement pour le magazine en ligne “New Eastern Outlook”
Source (et traduction) : Le saker francophone


L’Ukraine admet que son or est parti : "Il n’y a presque plus d’or dans les coffres de la banque centrale"
Par Tyler Durden, le 20 novembre 2014

En mars dernier, le FMI reportait que les réserves d’or officielles de l’Ukraine à la fin du mois de février, tandis que le coup d'État – facilité par le département d’État – contre l’ancien président Victor Yanukovich se concluait, s'élevaient à 42,3 tonnes, ou 8% des réserves…
… et, sous la gouverne du président « mal aimé », les réserves d’or de l’Ukraine avaient augmenté de manière constante, atteignant même un sommet record, juste avant le coup d'État…

Nous avions reporté un incident étrange qui a eu lieu juste après le coup d'État en Ukraine : Durant une opération mystérieuse effectuée de nuit, les réserves d’or de l’Ukraine ont été rapidement chargées à bord d’un avion non identifié qui s’est ensuite envolé avec l’or vers les États-Unis. Selon une source :
"Cette nuit, vers 2h, un avion de transport non enregistré a décollé de l’aéroport de Boryspil. Selon le personnel de l’aéroport, avant que l’avion n’apparaisse, quatre camions et deux minibus-cargo sont arrivés à l’aéroport, et leurs plaques d’immatriculation avaient été enlevées. Quinze hommes en uniformes noirs, portant des masques et des armures de protection, en sont sortis, certains armés de mitraillettes. Ces personnes ont chargé l’avion de plus de quarante boîtes lourdes.
Après cela, plusieurs hommes à l'allure mystérieuse sont arrivés et sont montés à bord de l’avion. Le chargement s’est effectué à toute vitesse. Les chariots utilisés pour le chargement ont été retirés immédiatement de la piste, et l’avion a décollé en urgence.
Les responsables de l’aéroport, voyant cette « opération spéciale », ont alerté immédiatement le bureau d’administration qui, cependant, les avisa fortement de « ne pas se mêler des affaires des autres ».
Plus tard, des rédacteurs en chef ont reçu un appel d'un des officiers de l’ancien ministère qui les a informé que, selon lui, cette nuit, sur les ordres des « nouveaux leaders » de l’Ukraine, toutes les réserves d’or du pays avaient été envoyées aux États-Unis."
Cela va sans dire qu’il n’y a aucune confirmation officielle de ces événements.

Source (et suite) du texte : Zerohedge  / Goldbroker (trad.)

* * *



Oleg Tsarov, député ukrainien (20.11.2013)

Le 20 novembre 2013, la veille du refus par le gouvernement ukrainien de ratifier l’accord d’association avec l’Union européenne, le député Oleg Tsarov dénonçait à la Rada (Parlement) l’ingérence des États-Unis via leur ambassade à Kiev, les accusant de travailler au déclenchement d’une guerre civile en Ukraine, notamment par le biais des TechCamps. Par la suite ce député ayant présenté sa candidature à l’élection présidentielle au début de 2014 sera copieusement roué de coups par les néo-nazis du parti Svoboda et abandonnera la compétition.


Les documents du financement américain et de la formation de l'armée ukrainienne
par Karine Bechet-Golovko, le 26 novembre 2014

Hier, le groupe de hackers Cyber-Berkut a publié les documents en possession d'un proche de J. Biden, lors de sa visite en Ukraine. Les documents furent piratés justement lors de cette visite. Des centaines de milliers de dollars versés sur les comptes personnels d'officiers ukrainiens, 1 million de dollars pour que l'armée ukrainienne apprenne l'anglais, le paiement des frais courant de nourriture, les négociations sur des fournitures d'armes à grande échelle, notamment tout ce qu'il faut pour des opérations maritimes coups de poings. Voici une traduction de l'essentiel.
Source (et suite) du texte : Russie politics


Sur le putsch de Kiev, Obama confirme Friedman
le 2 février 2015

Dans une interview qu’il a donnée à Fareed Zakaria, de CNN (voir l’extrait impliqué sur le DVD de CNN le 31 janvier 2015), le président Obama glisse un membre de phrase qui constitue une reconnaissance du rôle proéminent joué par les USA dans le changement de direction politique en Ukraine en février 2014, ce qu’on peut nommer “coup d’État” ou plus justement “putsch”. Le membre de phrase est le suivant : «[...A]nd since Mr. Putin made this decision around Crimea and Ukraine — not because of some grand strategy, but essentially because he was caught off-balance by the protests in the Maidan and [Ukraine's then-President Viktor] Yanukovych then fleeing after we had brokered a deal to transition power in Ukraine...» (“... et dès lors que Mr. Poutine prit sa décision concernant la Crimée et l’Ukraine, – non pas selon un projet de grande stratégie mais parce qu’il avait été pris de cours par les protestations du Maidan suivies de la fuite de Ianoukovitch après que nous ayons arrangé un accord de transition de gouvernement en Ukraine...”)
Source (et suite) du texte : Defensa


L’OTAN est déjà en guerre en Ukraine… mais elle est en train de perdre
par Finian Cunningham, le 6 février 2015

Cette semaine, les médias occidentaux nous ont gratifiés d’un nouveau tour de passe-passe, évoquant l’idée que les USA et l’OTAN seraient indécis sur le fait d’envoyer ou pas « une assistance sous forme d’armes léthales » au régime de Kiev pour le défendre contre l’ « agression russe ».
C’est vraiment pathétique. La vraie explication est que l’OTAN est en train de perdre sa guerre en Ukraine et qu’elle est obligée d’envoyer davantage d’aide militaire pour stopper ses pertes grandissantes…
Source (et suite) du texte : Strategic Culture / Il Fatto quotidiano (trad.)


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Voir aussi les pages : Il faut éviter une tragédie historique en Ukraine (Kevin Zeese) / Une autre guerre en Europe ? pas en notre nom / Triomphe de la propagande : les médias, armes de guerre (John Pilger) / Propagande de guerre contre la Russie (Ron Paul) / Emmanuel Todd et la défense de la Russie / La question ukrainienne (Emmanuel Todd) / Terrorisme étatsunien (Chomsky)

 

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