Toute conscience est conscience de quelque chose. Parler de "conscience sans objet" est-ce alors parler pour ne rien dire ?
mercredi 25 mars 2015
Dépression, une épidémie mondiale
DÉPRESSION, UNE ÉPIDÉMIE MONDIALE ? (France, 2013)
Selon l’Organisation mondiale de la santé, la dépression affecterait 350 millions de personnes dans le monde et le nombre de cas ne cesserait de croître. À la une des journaux, on parle d’épidémie… Au Japon, le nombre de personnes dépressives est passé ainsi de quelques dizaines de milliers dans les années 1990 à 250 000 en l’an 2000, jusqu’à atteindre plus d’un million aujourd’hui. Une tendance qui n’épargne aucun pays. Quant à la consommation mondiale d'antidépresseurs, elle a doublé en une décennie, de 2000 à 2011. Comment expliquer ces données alarmantes ? Comment nos sociétés en sont-elles arrivées à produire de la dépression à grande échelle ? Si la maladie laisse souvent l'individu seul face à sa détresse et à son histoire personnelle, ce film propose à l’inverse d’interroger les raisons collectives de notre désarroi. Du Japon à la Grèce en passant par l’Allemagne, les États-Unis, la Suisse et la France, des médecins, des philosophes, des sociologues, des anthropologues et des travailleurs sociaux, tous témoins et acteurs de ce phénomène, s'interrogent sur les racines et les conséquences de cette vertigineuse "épidémie".
Crises
Comment les chiffres sont-ils calculés ? D'après quelles données le diagnostic de dépression est-il posé, et par qui ? Comment l’arrivée d’une nouvelle classification des symptômes aux États-Unis (le DSM) a-t-elle bouleversé l’idée que nous nous faisions de la santé mentale et de nous-mêmes ? En croisant les regards, le film explore l’envers de notre monde contemporain, des exigences qu’il impose, des risques liés à une vision exclusivement pathologique des crises personnelles et collectives, qui ne propose à nos impasses qu'une solution médicamenteuse.
Source : Arte
Psychotropes: sont-ils prescrits trop facilement?
On sait depuis 30 ans que les antidépresseurs peuvent induire des idées suicidaires ou augmenter l’anxiété au début du traitement. Pourtant ils continuent à être prescrits très facilement et les patients restent mal informés.
Mauvais diagnostic, cocktail mal supporté, certains patients disjonctent et commettent des actes violents ou se suicident. Mais impossible de savoir si c’est la maladie ou la molécule qui est responsable. Personne ne conteste l’utilité de ces médicaments qui agissent sur la sérotonine, un neurotransmetteur qui joue un rôle dans la régulation de l’humeur. Mais en fonction des réponses biologiques de chacun, ils auraient dans certains cas des effets néfastes sur le cerveau. Dans ces cas-là ils seraient dangereux et même mortels.
36.9° discutera avec Nicolas Schaad, professeur de pharmacologie autour du documentaire "Morts sur ordonnance" du réalisateur Olivier Pighetti. Un documentaire choc qui montre qu’en France, neuf généralistes sur dix prescrivent un antidépresseur en moins de cinq minutes à un patient qu’ils voient pour la première fois.
Source : RTS
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