Toute conscience est conscience de quelque chose. Parler de "conscience sans objet" est-ce alors parler pour ne rien dire ?
samedi 4 avril 2015
Dieu le veut
DIEU LE VEUT
Godefroid de Bouillon et la première Croisade (France, Belgique, 2011)
Soudard féodal avide, preux chevalier défenseur de la chrétienté, roi de Jérusalem... : qui était vraiment Godefroid de Bouillon (vers 1058-1100) ? Enquête sur un mythe fondateur européen.
Le 11 juillet 1100, Godefroi de Bouillon meurt à Jérusalem. Quatre ans auparavant, il a répondu à l’appel à la première croisade lancé par le pape Urbain II lors du Concile de Clermont. Il quitte alors son duché de Basse-Lotharingie pour entamer une expédition "hors du commun". Son armée traverse l’Allemagne, y commet, semble-t-il, un pogrom contre les juifs de Worms et de Ratisbonne, puis gagne la Hongrie et Byzance. Rejoint par d’autres armées croisées venues notamment de Provence et de Normandie, Godefroi se fraie un chemin au fil de l’épée jusqu’en Palestine. Cette première croisade est la seule à atteindre son objectif : Jérusalem. La prise de la ville sainte est l’occasion d’un massacre inédit pour l’époque, massacre qui marquera la mémoire des peuples musulmans pour les siècles à venir. Au lendemain de ce massacre, Godefroi est nommé "avoué du Saint Sépulcre", soit représentant laïc du pouvoir de la papauté.
Mensonge
Mais qui était vraiment Godefroi de Bouillon ? Pourquoi nous raconter, dès l’école et de génération en génération, qu’il fut le premier roi de Jérusalem alors que c’est faux ? Pourquoi mentir sur son lieu de naissance ? Pourquoi ces "mensonges" ont-ils encore des implications actuelles ? Ainsi, comment Godefroi est-il encore utilisé par les défenseurs francophones d’une Belgique unitaire ? Et quel rôle joue ce héros "belge" dans l’imaginaire occidental chrétien, du Moyen Âge à aujourd’hui ? L’enquête déshabille le mythe, réhabilite l’histoire et éclaire ses enjeux actuels, tout au long d’un road movie entre Boulogne et Jérusalem.
Source : Arte
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