Toute conscience est conscience de quelque chose. Parler de "conscience sans objet" est-ce alors parler pour ne rien dire ?
lundi 20 avril 2015
Petra, capitale du désert
MONUMENTS ÉTERNELS
Pétra, capitale du désert
Pétra fut la capitale d'un richissime royaume, celui des Nabatéens, aux confins des déserts d'Arabie, de Syrie et du Néguev. À l'aube de l'ère chrétienne, Pétra fut pourtant absorbée par l'Empire romain, avant d'être livrée aux pillages des Bédouins et de disparaître de la mémoire des hommes. Les secrets de Pétra sont peu à peu révélés grâce à un travail de fouille titanesque.
Elle fut la capitale d'un richissime royaume, celui des Nabatéens, aux confins des déserts d'Arabie, de Syrie et du Néguev. À l'aube de l'ère chrétienne, Pétra fut pourtant absorbée par l'Empire romain, avant d'être livrée aux pillages des Bédouins et de disparaître de la mémoire des hommes. Il faut attendre 1812 et le périple de l'explorateur suisse Johann Ludwig Burckhardt pour que "la bariolée" se dévoile à nouveau aux yeux du monde. Malgré les tremblements de terre et les ravages séculaires des pilleurs, la merveille jordanienne offre des vestiges de ses improbables constructions aux couleurs rouge-rose, taillées dans le grès. Depuis vingt ans, grâce à d'ambitieuses campagnes de fouilles, son histoire émerge lentement des sables et de la roche. Celle d'une somptueuse cité antique, au carrefour de l'Orient et de l'Occident, lieu d'expression d'un art baroque arabe qui marie les styles romains, hellénistiques et mésopotamiens. Les datations des archéologues permettent notamment de découvrir les transformations de son centre-ville sur plusieurs siècles, des campements nomades à la construction d'une cité sophistiquée : bâtiments administratifs, tombeaux, théâtre, villas, piscine, jardins… Tout cela en plein désert !
Source : Arte
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