Toute conscience est conscience de quelque chose. Parler de "conscience sans objet" est-ce alors parler pour ne rien dire ?
jeudi 28 juillet 2016
Le cheval andalou
LE CHEVAL ANDALOU, MONTURE ROYALE (Pays-Bas, 2015)
Plongée dans la riche histoire des chevaux andalous, racontée par ceux qui les élèvent, les montent et les admirent.
Une fois par an, la cité de Xérès célèbre la Feria del caballo, ou Fête du cheval. L'occasion d'admirer de sémillants cavaliers et leurs compagnes en robes gitanes, juchés sur de somptueuses montures. Les festivités sont organisées en l'honneur du cheval andalou, fierté de la région depuis des siècles : ce sont en effet des moines chartreux de Xérès qui, à la fin du XVe siècle, ont sélectionné et créé cette race dans leur haras, sur des terres octroyées par la Couronne espagnole. Les religieux, très soucieux de la pureté de leur race chevaline, allèrent jusqu'à refuser d'accéder à une demande de Ferdinand d'Aragon et Isabelle de Castille qui avaient souhaité un croisement avec le cheval napolitain. Ce qui n'empêcha pas ces souverains d'offrir à toutes les cours d'Europe les belles montures élevées dans leur royaume.
Beauté irréelle
L'élégance de la ligne du cheval andalou, sa grâce et la beauté presque irréelle de ses mouvements contribuent depuis près de cinq siècles au charme de ce pur-sang. En achetant deux de ces chevaux de selle, le réalisateur Mario Dirkx s'est pris de passion pour cette race courageuse et douce, le début d'une aventure documentaire de cinq ans pour retracer l'histoire de leur lignée. À cette occasion, le Néerlandais s'est associé au poète et amoureux des chevaux Juan Llamas Perdigo, qui lui a ouvert bien des portes pour rencontrer des éleveurs et des cavaliers hors normes. Primé à l'Equus Film Festival de New York, ce documentaire indépendant a vu le jour grâce au financement participatif, signe d'une réelle passion pour ce cheval emblématique de l'Espagne.
Source : Arte
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