jeudi 18 mai 2017

A nouveau, la guerre se profile

A nouveau, la guerre se profile
Par Eberhard Hamer, professeur en économie, Allemagne, le 15 mai 2017 - Horizons et débats (trad.)



«Nous sommes dans une situation de danger de guerre la plus élevée depuis la Seconde Guerre mondiale. Pourquoi n’y a-t-il actuellement pas de marches pour la paix, d’appels pour la paix dans les médias comme dans les années cinquante et soixante? Les réseaux américains qui ont fait chanter Trump et qui ont provoqué ou exploité un incident de guerre, pourraient être assez forts pour provoquer une troisième guerre mondiale. 70 ans de paix semblent nous avoir rendus insouciants. Mais entre-temps, je suis davantage préoccupé par la menace de guerre que par un crash financier.»

L’ordre donné par le président américain Donald Trump à la flotte méditerranéenne américaine d’attaquer un aéroport syrien a surpris le monde. Jusqu’à présent, Trump était - à l’inverse d’Hillary Clinton ayant annoncé, lors de sa campagne électorale, vouloir entrer ouvertement en guerre en Syrie et en Ukraine - un garant pour la paix. Le fait qu’il ait si soudainement changé de position réside en des raisons de politique intérieure :

- La haute-finance américaine et son industrie de pétrole veulent - ensemble avec le Qatar - exclure les Russes (Gazprom) du transfert de pétrole par la Syrie vers la Méditerranée et exploiter elles-mêmes un gazoduc menant du Qatar à la Méditerranée. Cela n’est possible que sans Bachar el-Assad. Mais ce dernier s’est arrangé avec les Russes pour conserver la priorité de Gazprom, mais aussi en leur offrant la possibilité d’installer une base militaire sur la côte méditerranéenne. La puissante haute finance n’abandonne donc pas ses projets, même sous Trump, et ne peut les imposer qu’en éliminant Assad.

- L’industrie d’armement américaine a financé la campagne électorale de Clinton avec 7,5 milliards de dollars en échange de son accord à se soucier des ventes de matériaux d’armement par une guerre contre la Russie. Aucun président ne peut résister à la pression de la toute puissante industrie d’armement, car elle représente 70% du stock de capitaux de l’économie nationale américaine. Quiconque veut créer un boom économique aux Etats-Unis doit s’occuper à créer des commandes pour l’industrie d’armement, donc provoquer la guerre entre ceux qui utilisent des armements américains.

- Certaines parties de l’armée américaine croient à l’obligation de confrontations militaires avec la Russie et la Chine pour que les Etats-Unis puissent sauvegarder leur empire du dollar. Après l’élection présidentielle, elles ont traqué tous les collaborateurs de Trump ayant eu des contacts avec la Russie, pour ainsi pouvoir à nouveau présenter la Russie comme l’ennemie principale des Etats-Unis. Par l’attaque contre un allié de la Russie, ils veulent – tant que les Etats-Unis sont encore les plus forts – provoquer une confrontation avec la Russie.

- La guerre pourrait également représenter la dernière issue pour les Etats-Unis afin d’empêcher le crash financier imminent. Les Etats-Unis sont endettés à hauteur de plus de 20 billions de dollars, ont chaque année plus de 600 milliards de dépenses militaires et des déficits permanents de commerce extérieur. Ils se trouvent donc avec leur empire mondial du dollar devant l’effondrement.

- Deux fois déjà, les Etats-Unis ont utilisé une crise économique par un boom de l’armement dans deux guerres mondiales pour la montée à l’hégémonie mondiale. Cette fois aussi la direction américaine pourrait tenter de prévenir le crash imminent par une guerre, la guerre employée comme dernière issue de secours pour tenter de prévenir le crash garanti.

Après la victoire de Trump, nous croyions être protégés d’une aventure militaire des Etats-Unis. Cependant au cours des dernières semaines, tout a changé. Les agressions des va-t’en-guerre en politique intérieure semblent si puissantes, que le président est obligé de s’y soumettre – c’est-à-dire que les Etats-Unis et leur OTAN menacent le monde d’une guerre imminente.

Jusqu’à présent, il n’est pas prouvé qui a perpétré l’attaque au gaz toxique en Syrie: Assad – comme l’affirment les Américains – ou les rebelles dirigés par les Etats-Unis – comme l’affirment les Russes. Le fait que les réels dirigeants du pays aient immédiatement forcé le président à agir et que les gouvernements satellites européens, sous la conduite de Mme Merkel, aient émis des serments de fidélité et aient condamné Assad avant qu’une quelconque preuve soit établie, ressemble étrangement au début de la guerre contre l’Irak (action sous fausse bannière ou False Flag Operation).

Nous sommes dans une situation de danger de guerre la plus élevée depuis la Seconde Guerre mondiale. Pourquoi n’y a-t-il actuellement pas de marches pour la paix, d’appels pour la paix dans les médias comme dans les années cinquante et soixante? Les réseaux américains qui ont fait chanter Trump et qui ont provoqué ou exploité un incident de guerre, pourraient être assez forts pour provoquer une troisième guerre mondiale.
70 ans de paix semblent nous avoir rendus insouciants. Mais entre-temps, je suis davantage préoccupé par la menace de guerre que par un crash financier.  

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De grands scientifiques étasuniens confirment un plan américain de conquête de la Russie
Par Eric Zuesse, le 11 mai 2017 - Mondialisation 

Missile tiré depuis un drône

Le Bulletin des scientifiques atomiques a publié une étude, le 1er mars 2017, qui commence ainsi :

« Le programme de modernisation des forces nucléaires des États-Unis a été présenté au public, comme un effort pour assurer la fiabilité et la sécurité des têtes nucléaires de l’arsenal nucléaire américain, plutôt que pour améliorer leurs capacités techniques. En réalité, ce programme va utiliser de nouvelles technologies révolutionnaires, qui augmenteront considérablement la capacité de ciblage de l’arsenal américain de missiles balistiques. Cette augmentation de capacité est étonnante. Elle augmente d’un facteur d’environ trois, le pouvoir global de destruction des forces existantes des missiles balistiques américains et cela crée exactement ce à quoi l’on s’attend, si un État possédant le nucléaire prévoyait d’avoir la capacité de combattre et de gagner une guerre nucléaire, en désarmant les ennemis grâce à une première frappe surprise.

L’étude continue ainsi :

Parce que les innovations dans les super-fuze apparaissent aux yeux des non-techniciens comme mineures, les décideurs politiques hors du gouvernement des États-Unis (et probablement à l’intérieur du gouvernement) ont complètement négligé leur impact révolutionnaire sur les capacités militaires et leurs importantes implications pour la sécurité mondiale. »

Cette étude a été coécrite par trois grands scientifiques américains spécialisés dans l’analyse des armes et surtout dans l’équilibre géostratégique entre les pays : Hans Kristensen, Matthew McKinzie et Theodore Postol [Le même chercheur qui a démonté le rapport officiel étasunien sur l’attaque au sarin à Khan Shaykhun, NdT]. Leur rapport se poursuit ainsi :

« Cette vaste augmentation de la capacité de ciblage nucléaire aux États-Unis, largement dissimulée au grand public, a de sérieuses implications pour la stabilité stratégique et pour la perception par les adversaires de la stratégie et des intentions nucléaires américaines.

Les planificateurs russes considéreront presque certainement cette avancée de la capacité de ciblage, comme augmentant le risque d’une frappe nucléaire préventive de la part des États-Unis – un risque qui obligerait la Russie à préparer des contre-mesures, qui accroîtraient encore le niveau d’alerte, déjà dangereusement élevé, des forces nucléaires russes. Les postures nucléaires tendues, basées sur des hypothèses de planification déjà les plus défavorables, entraînent la possibilité d’une réponse nucléaire à un faux signal d’attaque. La nouvelle capacité de destruction engendrée par le super-fuze augmente la tension et le risque que les forces nucléaires américaines ou russes soient utilisées en réponse à l’alerte précoce d’une attaque, même si l’attaque ne s’est pas réellement produite. »

Les auteurs expliquent ensuite pourquoi le départ accidentel de la troisième guerre mondiale, c’est-à-dire un anéantissement mondial, serait plus probable de la part de la Russie que des États-Unis :

« La Russie ne dispose pas d’un système d’alerte précoce satellite fonctionnel, mais repose principalement sur des radars d’alerte précoce, posés au sol pour détecter une attaque de missiles américains. Comme ces radars ne peuvent pas voir plus loin que l’horizon, la Russie dispose de deux fois moins de temps d’alerte précoce que les États-Unis. (Les États-Unis  disposent environ de 30 minutes, la Russie 15 minutes ou moins).

En d’autres termes : alors que Trump disposerait d’environ 30 minutes pour déterminer si Poutine a lancé une frappe préventive, Poutine aurait moins de 15 minutes pour déterminer si Trump l’a fait. Et si, au bout de cette période, de chaque côté, il n’y a aucune certitude qu’aucune attaque nucléaire préventive n’a été lancée par l’autre, alors cette personne serait obligée de riposter contre l’autre, en supposant que ne pas le faire aurait non seulement pour résultat une planète toxique condamnée à un hiver nucléaire et une famine universelle, mais aussi une humiliante et scandaleuse absence de représailles contre l’auteur d’un tel acte. Ce qui serait une humiliation en plus d’un anéantissement, et donc un partage de la faute avec le vrai criminel, qui résultera, quelque soit le temps d’existence qui pourrait rester à le vivre, en une honte insupportable et se traduira rapidement en suicide, si les compatriotes survivants de ce pays ne l’exécutent pas avant que lui ne se tue.

Inévitablement, la moralité personnelle et l’image de soi du dirigeant de la nation, dans ce type de situation, sont des facteurs différents des conséquences mondiales très publiques qui détermineront la décision de la personne. Mais, avec seulement (au plus) 15 minutes pour décider du côté russe, et 30 minutes pour décider du côté américain, il y a une chance fortement élevée maintenant, qu’une guerre nucléaire mette fin à la vie de tous ceux qui existent actuellement et qui ne mourront pas rapidement de causes ordinaires avant le drame. Même les projections les plus désastreuses des dangers dus au réchauffement climatique sont loin du danger nucléaire.

La question, maintenant, est : comment le monde en est-il arrivé à ce niveau extraordinairement sinistre ? Les co-auteurs se réfèrent à plusieurs reprises au secret, gardé par le gouvernement américain comme une source essentielle, telle que « … qui a été largement dissimulé au public en général… » et « … que les décideurs politiques en dehors du gouvernement américain (et probablement à l’intérieur du gouvernement ont complètement négligé… ». Ces passages se réfèrent à un phénomène ordinaire dans les conspirations au sommet de grandes opérations criminelles comme la criminalité du monde des affaires, où seul un très petit cercle d’individus, communément une demi-douzaine ou même moins, sont conscients de l’objectif stratégique principal de l’opération et des principaux moyens tactiques qui sont mis en place afin d’exécuter le plan. Dans ce cas particulier, il n’inclurait pas le chef de chaque cabinet ministériel, ni rien de si large que cela. Mais il est clair que puisque la décision clé, la mise en œuvre des « super-fuze » sur « toutes les ogives placées dans les sous-marins balistiques américains » a été prise par Obama, il est la principale personne responsable de cette situation.

Cependant, Trump, en tant que personne qui a hérité cette situation de son prédécesseur, n’a toujours pas montré de signe comme quoi il désirait abandonner l’objectif stratégique américain actuel de conquête de la Russie. Plus le temps passe sans que Trump annonce au public qu’il a hérité de cette opération moralement répugnante de son prédécesseur et qu’il retire tous les super-fuzes, plus cela indique que Trump a décidé de poursuivre le plan d’Obama. Habituellement, dans une telle situation, le dirigeant qui a hérité d’un tel plan serait assassiné, s’il donnait une indication claire de son intention de changer de plan ou de l’annuler (les initiés clés sont généralement obsédés par le « succès », en particulier à une étape aussi tardive ). Et donc, si Trump essayait de le faire, il tenterait presque certainement de cacher ce fait, jusqu’à ce que le plan hérité soit déjà désactivé et ne soit plus une menace.

Le point tournant clé qui a mené à la crise actuelle a été l’acceptation progressive et croissante, du côté américain, de la possibilité d’utiliser l’arme nucléaire pour conquérir, plutôt que seulement pour la dissuasion – le système antérieur, celui de la dissuasion, ayant été appelé « MAD » [fou, NdT], acronyme de Mutually Assured Destruction (destruction mutuelle assurée), exprimant l’idée que si les deux superpuissances nucléaires se déclaraient la guerre, le monde entier serait détruit de manière catastrophique et rendrait l’idée d’un « gagnant » et d’un « perdant » du conflit une distorsion grotesque de la réalité. La seule réalité étant l’anéantissement mutuel et une planète invivable. Un événement historique, dans le processus de re-conceptualisation qu’une telle guerre peut être considérée comme étant « gagnable », a été la publication, en 2006, de deux articles dans les deux revues les plus prestigieuses de relations internationales, Foreign Affairs et International Security, introduisant officiellement le concept de « Primauté nucléaire »,c’est-à-dire  la (prétendue) opportunité  pour les États-Unis de planifier une conquête nucléaire de la Russie. Jusqu’à ces deux articles (tous deux co-écrits par les deux mêmes auteurs), une telle idée était considérée comme farfelue, mais depuis lors, elle est devenue populaire. Comme l’explique le dernier lien ci-dessus (l’article en lien précédent), l’origine, avant même George W. Bush, remonte au 24 février 1990 lorsque son père, alors également président américain, a secrètement lancé une opération dont le but final est de conquérir la Russie. Dans cet article, se trouvent les liens aux documents-sources sur les origines d’un plan qui nous mènera à une guerre nucléaire de fin du monde. Remonter aux causes originelles de la progression régulière, après le 24 février 1990, dans la direction d’une conquête de la Russie par les États-Unis (assisté de ses alliés) peut maintenant être fait par les historiens, même si ce n’est que maintenant que l’information est finalement révélée au public, 27 ans après la très fatale décision de George Herbert Walker Bush, qui a déjà coûté aux contribuables américains des milliards de dollars, un vrai gaspillage, et dont le résultat risque d’être un anéantissement total.

Cet article est soumis gratuitement à tous les médias, pour publication, dans l’espoir que le président actuel des États-Unis va le commenter publiquement, même si c’est pour s’en moquer afin d’éviter d’être assassiné pour y avoir fait référence. Nous sommes à un moment extrêmement dangereux dans l’Histoire, et Donald Trump est maintenant sur un siège très chaud, ce que toute personne intelligente et bien informée reconnaît être le cas. Si jamais le monde avait besoin d’un grand dirigeant courageux, c’est maintenant ; parce que, sans cela, nous pourrions entrer bientôt en enfer. L’éviter, 27 ans après que le gouvernement américain s’est lancé sur cette pente savonneuse, sera extrêmement difficile, mais pas encore totalement impossible. C’est là que nous en sommes à l’heure actuelle et, depuis le coup d’État en Ukraine en 2014, les achats de bunkers « à l’épreuve du nucléaire » ont augmenté de façon conséquente.

Ce danger extrême est la nouvelle réalité mondiale. Si l’élimination de la menace ne vient pas de la Maison Blanche, l’apothéose de la menace viendra, qui que ce soit qui frappera le premier. La décision – soit d’envahir la Russie, soit d’annuler et de condamner la préparation des États-Unis à le faire depuis plus d’une décennie – ne peut être prise que par le président américain. S’il reste silencieux sur la question, Poutine peut raisonnablement continuer à supposer qu’il devra être le premier à frapper. Il ne s’est pas placé lui-même dans cette position ; le régime étasunien l’aura  forcé. Espérons que les États-Unis vont diminuer la menace, dès maintenant.

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Voici le plan du Pentagone pour l’Europe
Par Manlio Dinucci, le 9 mai 2017 - Mondialisation 

En préparation de la visite du président Trump en Europe -le 24 mai à Rome, le 25 au Sommet Otan de Bruxelles, les 26-27 au G7 de Taormina- le Pentagone a présenté son plan stratégique pour le « théâtre européen ». Il l’a fait par la voix du général Curtis Scaparrotti qui, étant à la tête du Commandement européen des Etats-Unis, est automatiquement à la tête de l’Otan avec la charge de Commandant suprême allié en Europe. Au Sénat des Etats-Unis, le 2 mai, le général rappelle que « le théâtre européen reste d’une importance cruciale pour nos intérêts nationaux » et que « l’Otan nous donne un avantage unique sur nos adversaires ». Cet avantage se trouve cependant à présent mis en danger par « une Russie résurgente, qui essaie de miner l’ordre international sous conduite occidentale et de se réaffirmer comme puissance mondiale ».


Général Curtis Scaparrotti à la tête du Commandement européen des Etats-Unis

Le Commandant suprême appelle les alliés européens à serrer les rangs autour des Etats-Unis pour défendre par tous les moyens l’ « ordre international » -celui qui est fondé sur la suprématie économique, politique et militaire de l’Occident- mis en péril par l’émergence de nouveaux sujets étatiques et sociaux.

Il concentre le feu sur la Russie, en l’accusant d’ « activités malignes et actions militaires contre l’Ukraine » (juste au troisième anniversaire du massacre de dizaines de Russes perpétré à Odessa le 2 mai 2014 par des néo-nazis ukrainiens sous direction USA/Otan). Mais la « menace » ne provient pas que de la Russie : les Etats-Unis -déclare l’amiral Harris, chef du Commandement Pacifique- sont défiés dans cette région simultanément par « une Chine agressive et une Russie revancharde ».

En réponse à ces défis, annonce Scaparrotti, le Commandement européen des Etats-Unis « est en train de revenir à son rôle historique de combat, en adaptant ses plans aux menaces que nous avons face à nous ». Il demande donc au Congrès d’augmenter les fonds pour la «European Reassurance Initiative », l’opération lancée par les USA en 2014 officiellement pour « rassurer » les alliés Otan et partenaires européens, pour laquelle 3,4 milliards de dollars ont été attribués en 2017. « De significatifs investissements sont nécessaires -souligne le général- pour augmenter dans toute l’Europe notre présence avancée, le pré-positionnement de matériels militaires, les exercices pour la préparation aux conflits ».

Le plan est clair et il est déjà en acte : transformer l’Europe en première ligne de la confrontation avec la Russie. C’est ce que confirme l’annonce, faite le 4 mai, que l’Armée USA en Europe a constitué un nouveau quartier général à Poznan, en Pologne, pour commander les plus de 6 mille soldats étasuniens basés en Pologne, Estonie, Lettonie, Lituanie, Allemagne, Slovaquie, Hongrie, Roumanie et Bulgarie, dans le but de « renforcer le flanc oriental de l’Otan comme dissuasion envers la Russie ».

Au déploiement sur le flanc oriental -comprenant forces blindées, chasseurs-bombardiers, navires de guerre et unités de missiles y compris nucléaires- participent les puissances européennes de l’Otan, comme le démontre l’envoi de troupes françaises et de chars d’assaut britanniques en Estonie.

Et l’armée européenne ? Dans la rencontre avec les ministres de la défense de l’Union européenne, le 27 avril à Malte, le secrétaire général de l’Otan Stoltenberg n’a laissé aucun doute :

« Il a été clairement convenu par l’Union européenne que sont objectif n’est pas de constituer une nouvelle armée européenne ou des structures de commandement en compétition avec celles de l’Otan, mais quelque chose qui soit complémentaire à ce que fait l’Otan ».

Le bâton de commandement reste donc solidement dans les mains du Commandant suprême allié en Europe, un général étasunien nommé par le président des Etats-Unis.

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