mercredi 16 août 2017

Deux ascensions de l’Everest en une semaine

MAJ de la page : Killian Jornet



L’« ultra-terrestre » Kilian Jornet raconte ses deux ascensions de l’Everest en une semaine (juin 2017)

Kilian Jornet est un amoureux du sport et de la montagne. Course à pied, ski, alpinisme, ski-alpinisme, le Catalan allie ses passions avec pour objectif de se dépasser.
Dans la nuit du 21 au 22 mai, il a accompli une ascension de l’Everest exceptionnelle, sans oxygène et sans corde, en vingt-six heures. Plus de 3 800 mètres de dénivelé positif, dont 30 kilomètres de moraines, et 2 300 mètres d’ascension sur une pente à plus de 50 degrés.
Et comme une fois ne suffisait pas, il a réitéré l’exploit trois jours plus tard, en dix-sept heures. Son matériel : 7 kg sur le dos, dont une combinaison, des moufles, une lampe frontale, deux litres d’eau, deux bâtons et un piolet.
Cette ascension, considérée comme plus difficile que par la voie népalaise, prend en moyenne entre trois et cinq jours à un alpiniste acclimaté. Non sans quelques difficultés. Pour Le Monde, Kilian Jornet revient sur ces exploits et sur nombreuses aventures.
Source : Le Monde



Killian Jornet, L'alpinisme de l'extrême,

Son dernier livre, La frontière invisible, Ed. Arthaud, 2017
Après le succès international de son premier ouvrage " Courir ou Mourir ", Kilian Jornet a repris sa plume et propose " La frontière invisible ". Un livre où le prodige catalan expose sans ambages sa passion de la montagne, son attirance pour les sommets et pour les nouveaux défis les plus insensés : records d'ascension du Mont-Blanc, du Cervin, etc. A travers le récit parfois poignant de ses expéditions dans les plus grand massifs de la planète, l'athlète ibérique réalise aussi une véritable introspection sur sa personnalité, son besoin de solitude, la notion de risque et de mise en danger, et sur ses doutes liés à sa passion dévorante pour la montagne. Jornet renoue ici avec un style étonnant où il mêle harmonieusement fiction et réalité, pour exprimer encore mieux la complexité de son personnage. Un ouvrage fort, intense, et riche en émotions, attendu par un public nombreux
Quatrième de couverture
Commande sur Amazon : La frontière invisible


Deux ascensions de l’Everest en une semaine pour Kilian Jornet, sans oxygène
30 mai 2017 - Le Monde

Dimanche, la légende de l’alpi-trail s’est de nouveau attaquée au toit du monde, et a atteint le sommet en dix-sept heures, contre vingt-six lors de sa première ascension.

Pourquoi ne grimper qu’une seule fois l’Everest quand on peut le faire deux fois dans la même semaine ? Visiblement, l’Espagnol Kilian Jornet n’a pas trouvé de réponse satisfaisante à cette question. Dimanche 28 mai, le sportif s’est de nouveau attaqué au toit du monde, et a atteint le sommet en dix-sept heures, contre vingt-six lors de sa première ascension.

« Je suis tellement heureux d’avoir atteint le sommet à nouveau ! Aujourd’hui je me sens bien, même si c’était vraiment venteux et que j’avais du mal à avancer vite », a nuancé le grimpeur espagnol. Avant de se satisfaire de sa performance : « Monter deux fois l’Everest sans oxygène en une semaine ouvre un nouveau champ de possibilités en alpinisme. »

Comme six jours plus tôt, Kilian Jornet, régulièrement baptisé « l’ultra-terrestre », a choisi de n’utiliser ni oxygène ni corde fixe. Il a quitté le camp de base avancé, situé à 6 500 mètres d’altitude, le 27 mai à 21 heures, heure locale. Il y est revenu seulement vingt-neuf heures et trente minutes plus tard. Les alpinistes acclimatés mettent normalement au moins trois jours pour accomplir le trajet par cette voie, la face nord, par le Tibet.

« Aventurier de l’année »

Avec ce double exploit, le Catalan achève en beauté ainsi son projet Summits of my Life, qui lui a permis d’affoler les chronomètres sur les points culminants de chaque continent (monts Cervin, McKinley, Aconcagua, Kilimandjaro, etc.). En 2014, son expérience extrême lui avait valu le titre d’« aventurier de l’année » décerné par le magazine américain National Geographic.

En France, l’ambassadeur de l’alpitrail avait même réussi à grimper deux fois en une journée le mont Blanc — sachant que l’ascension moyenne nécessite deux journées entières. Douze heures d’effort et près de 6 700 m de dénivelé positif. « Un bon entraînement en altitude », avait conclu le sportif, qui réside désormais en Norvège.

La tracé parcouru par Kilian Jornet

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...