vendredi 3 novembre 2017

La Vilaine Lulu (ou Lucienne ?)

MAJ de la page : Pédocriminalité



"La Vilaine Lulu" d'Yves Saint Laurent. Présentation édulcorée sur Arte (2017).
"- Je n'affirmerai pas comme Flaubert, 'Madame Bovary c'est moi', 'La Lulu c'est moi', non. 
- Finalement, c'est un jugement que tu portes sur le monde à travers tout ça ?
- Non pas tellement, c'est simplement une question de lucidité.
- Oui mais enfin. Il n'y a rien qu'elle fait que tu désapprouves vraiment ?
- Ah non absolument pas. Je suis tout-à-fait d'accord avec elle".



La Vilaine Lulu d'Yves Saint-Laurent. Présentation "conspirationniste".

Lulu participe à des sacrifices d'enfants pour obtenir l'amour de celui qu'elle aime

Autres images de la BD : Mk-polis


En 1967, Yves Saint Laurent publie chez l’éditeur Claude Tchou La Vilaine Lulu, un album de bandes dessinées, ou « Contes pour enfants sadiques ou avancés », destiné aux adultes. (...)
Lulu, son héroïne, est une petite fille capricieuse, bornée, narcissique, mauvaise. Elle n’en fait qu’à sa tête, prête aux pires horreurs pour satisfaire ses désirs en toute circonstance : Lulu à l’école, Lulu à Deauville, Lulu masseuse, Lulu en boîte de nuit, Lulu idole des jeunes, Lulu à la télévision, Lulu en colonie de vacances, Lulu amoureuse d’un pompier… L'ouvrage porte en introduction la mention « En outre, toute ressemblance avec des personnes qui existent ou qui ont existé est parfaitement voulue. Toutes ces aventures ont été tirées de faits réels. »
Le quotidien de la Vilaine Lulu est fait de meurtres et de viols, dont elle est l'auteur. (...)
Cette œuvre, présentée comme une critique grinçante de la société contemporaine [faux : cf. documentaire Arte, YSL ne porte pas de condamnation, au contraire], met en scène un grand nombre de maltraitances sur enfants dont l'enlèvement ou le sacrifice humain, de rites sataniques et idéalise la pédophilie en libertinage sexuel des enfants. On y trouve une référence au catharisme et des scènes de violence anticatholiques.
Source (et suite) du texte : wikipedia




Saint Laurent confidentiel (France 2, octobre 2017).
Autre reportage complaisant de Léa Salamé : Pierre Bergé - stupéfiant !



Yves Saint-Laurent : un ex-amant [Fabrice Thomas] raconte (TVA Nouvelle, octobre 2017)
Sa vie avec le designer et Pierre Bergé : "deux êtres très malades sexuellement". "D’autres révélations vont être faites dans le futur, ça s’est sûr. Quand on parle de Dominique Strauss-Kahn ou de Harvey Weinstein, croyez-moi c’étaient des enfants de chœur à côté de lui [Pierre Bergé]".

Fabrice Thomas, Saint Laurent et moi : une histoire intime, Ed. Hugo, 2017
Extraits :

"Je [Fabrice Thomas] n'ai rien répondu. Je le savais. Il l'avais déjà lui-même avoué publiquement, en quelque sorte, en dessinant la BD La vilaine Lulu, une enfant laide, cynique, sadique et pédophile, ouvrage régulièrement réédité (...) Plusieurs fois, je lui ai demandé pourquoi il avait fait cette bande dessinée, et invariablement il affichait un sourire sardonique, mi-ange mi-démon. Un aveu la vilaine Lulu ? Un exutoire, un exorcisme ? Et puis, Lulu était le surnom de sa mère, Lucienne. Alors, de qui cette héroïne était-elle la projection ? La vilaine Lulu, un "mentir vrai" que chacun peut interpréter à sa guise. 
(...)
Oh... soupira-t-il [YSL], vague, sans une certaine lassitude. Dans la palmeraie [résidence de Pierre Bergé et YSL à Marrakech] il se passe plus de choses encore [choqué, Fabrice vient lui relater un acte pédocriminel, l'intendant faisant une fellation à un gamin]. Les autorités préfèrent faire comme si elles ne savaient pas. Et pourtant tout le monde sait, évidemment".
Source (et autres extraits, notamment sado-maso) : Fawkes-news

Lire aussi : Pédophilie à Marrakech l'enquête impossible, VSD, 27 mars 2013 / Luc Ferry assure connaître un ancien ministre pédophile mais ne le cite pas, BFMTV, 1 juin 2011 
"Vous avez l'épisode d'un ancien ministre qui s'est fait poisser à Marrakech [dans la résidence de Pierre Bergé et YSL ?] dans une partouze avec des petits garçons" (Luc Ferry)

Strauss-Kahn et Weinstein, «des enfants de chœur» à côté de Pierre Bergé, selon l'ex-chauffeur d'YSL, RT, 2 novembre 2017

* * *

Un bouquin dépravé au possible pour les enfants, par Yves St Laurent
Par Céri, le 25 juin 2011 - Donde Vamos

La Vilaine Lulu, c’est le nom du bouquin, édité en édition collector pour la modique somme de 190€. La première version de cette BD de 96 pages en noir, blanc et rouge, daterait de 1957, quand YSL a crée ce personnage de gamine qui devient de plus en plus perverse, au point de sacrifier des bébés et de prostituer ses copines.

L'idée de la vilaine Lulu serait venue à YSL quand il regardait un de ses collaborateurs, dont il se moquait, disait-il, dans la BD. Celle-ci a été éditée une première fois en 1967, puis réeditée en 2002 dans une édition à 550 € tirée à 500 exemplaires seulement, puis en 2010 aux éditions La Martinière, pour la modique somme de 19€ (à l'époque, le magazine Elle disait que la BD était "la plus fashion du moment"... En effet, beaucoup de commentateurs (sinon tous dans les médias commerciaux) disent qu'il s'agit d'une simple critique sociale, ironique etc.

Je ne laisserais pourtant jamais un enfant approcher d’un tel bouquin, malgré les commentaires fort élogieux qu'on peut lire sur les sites des éditeurs et ailleurs. Extraits choisis :

« Personnage politically not correct, en phase avec la légèreté des années 60 qui a bien inspiré Yves Saint-Laurent, dont le coup de crayon est plutôt efficace dans le portrait caricatural qu'il dresse d'une femme et aussi d'une génération. Les situations mettant en scène Lulu font partie de la vie quotidienne, avec leur dose d'exceptionnel, des allusions à des vedettes de l'époque, des jeux de mots faisant référence à des marques (Dorothée Bis devient Gertrude Bis et Ted lapidus Tedy Lapidouze). Un album rempli de fraîcheur et de pétillant, dont je n'avais que très peu entendu parler avant la réédition (identique à l'original) chez Sand et Tchou ».

Il ne s’agit pas d’un « portrait caricatural », et les scènes ne font heureusement pas du tout partie de la « vie quotidienne » des gens normaux, ou à peu près normaux. Cet album n’est pas « rempli de fraîcheur et pétillant », au contraire il donne plutôt envie de vomir. D'autres ont qualifié cette publication de "mordant et drôle", comme on le voit sur le site de la FNAC, qui présente la BD:

"La vilaine Lulu est une petite fille espiègle qui vit des aventures la menant de l’école à la télévision, de New York aux colonies de vacances, du monde de la mode à Dijon. Elle porte un regard drôle et ironique sur le monde curieux dans lequel vivent les adultes qui l’entourent.
Dans un style naïf, presque enfantin, Yves Saint Laurent se moque parfois avec cruauté, souvent avec humour, toujours avec intelligence, de ses contemporains, de ses proches, du milieu de la mode et des mœurs de l’époque. L’ensemble est mordant et drôle, et n’a pas pris une ride".

Les auteurs auraient pu préciser que les scènes racontées et illustrées sont d'un rare sadisme, au point où on se demande s'ils ont seulement ouvert le bouquin. Une chose est sûre, il plaît beaucoup si on en juge par le nombre de rééditions de cette BD vieille de plus de 50 ans.

Comme par hasard, depuis une semaine, les blogs critiquant ce machin et les vidéos explicatives ne sont plus disponibles sur Internet, suite à « une réclamation pour atteinte aux droits d’auteur soumise par la Foundation Pierre Bergé Yves Saint Laurent », précise Youtube.

On en trouve heureusement encore quelques versions, mais apparemment les vidéos sont souvent effacées des sites Youtube et Dailymotion, mais republiées par les internautes [voir plus haut].


Dans cette BD, les enfants peuvent ainsi voir des sacrifices humains et même de bébés en offrande à Vénus: des sacrifices de bébés démembrés dont les corps sont jetés au bas d'un autel, l'égorgement d'une jeune fille ligotée, des enfants torturés et d'autres jetés dans un gros chaudron, l'enlèvement de gamines par Lulu à la sortie de l'école, pour ensuite les attacher sur un lit et les torturer ou pour les pendre.

Lulu affiche toujours un sourire radieux durant ces scènes, et réutilise les cheveux des enfants pour en faire des coussins pour son rat, son animal de compagnie. Elle recrute aussi d' "énormes lutteurs" pour piétiner les enfants "afin de les rendre souples et minces", empoisonne des bébés, envoie les petites filles qu'elle prend dans les écoles chez un émir dont le harem est rempli... Lulu, qui a en fait plusieurs personnalités dans le bouquin, tombe amoureuse d'un pompier et décide de brûler sa rivale amoureuse.

Ensuite, elle prend le pouvoir mondial et même au sein de l'Eglise en tuant le pape.
Bref, rien d'enfantin là-dedans, juste un condensé d'histoires toutes plus sadiques les unes que les autres. Étrangement, ce que j'ai pu voir de ce livre ne m'a pas du tout fait rire.
D'aucuns estiment qu'il s'agit même plutôt d'un manuel d'initiation satanique, ou parlent d'un "conte satanique contemporain"... Qui était présente lors de la rétrospective Yves St Laurent qui a eu lieu en 2010.
Qui marche apparemment très bien au Japon, où il a été édité sous le nom "otemba Lulu", et où un site Internet lui est consacré.

Bref, à chacun de se faire son opinion, mais le fait qu'un tel bouquin ait été publié, et surtout qu'il soit destiné officiellement à des enfants, pose de véritables questions. Imaginons deux minutes une maîtresse d'école lire ce genre de truc à des gamins de maternelle ou primaire, et demandons nous comment on réagirait en tant que parents. Non, ce livre est destiné aux adultes, adeptes d'humour noir, dirons-nous.

Pour terminer, on va conclure avec la petite note rédigée à la fin de la BD: " Toute ressemblance avec des personnes qui existent ou qui ont existé est parfaitement voulue".



Autres extraits :

Lulu enlève les enfants allant à l'école


Lulu pend des enfants


Lulu fait un coussin pour son rat avec les cheveux des enfants


Lulu "pétris" une petite fille


Lulu piétine les enfants


Lulu devient infirmière pour empoisonner les bébés


Lulu rode près des écoles en compagnie d'un prédateur


Lulu prépare les enfants à l'esclavage sexuel


Lulu envoie les enfants au Liban dans une cage



Sans commentaire


Lulu sacrifie des enfants

(...)


"En outre, toute ressemblance avec des personnes qui existent ou qui ont existé est parfaitement voulue. Toutes ces aventures ont été tirées de faits réels.
['faits réels' est en caractère gras et rouge]"

Source (et autres illustrations) : Mk-polis

Remarque
Il ne faut peut-être pas s'arrêter au deuxième degré de cette dédicace mais monter encore de quelques étages au vu des révélations du récent livre de Fabrice Thomas (voir plus haut) :
"Plusieurs fois, je lui ai demandé pourquoi il avait fait cette bande dessinée, et invariablement il affichait un sourire sardonique, mi-ange mi-démon. Un aveu la vilaine Lulu ? Un exutoire, un exorcisme ? Et puis, Lulu était le surnom de sa mère, Lucienne. Alors, de qui cette héroïne était-elle la projection ? La vilaine Lulu, un "mentir vrai" que chacun peut interpréter à sa guise."
Autrement dit : Sa mère aurait-elle été sataniste, et/ou pédocriminelle ? Yves Saint-Laurent en aurait-il été victime ? puis, à son tour, est-il devenu un prédateur ?
"- Oui mais enfin. Il n'y a rien qu'elle fait que tu désapprouves vraiment ?
- Ah non absolument pas. Je suis tout-à-fait d'accord avec elle". (Cf. première vidéo en haut de page)

...avec la participation de Pierre Bergé (qui jouait le rôle du sadique dans leur couple), et la protection de son argent ? Ce milliardaire, pour qui les corps (sans faire de distinguo "choquant" entre ses parties) ne sont que des objets marchands :
« Moi je suis pour toutes les libertés. Louer son ventre pour faire un enfant ou louer ses bras pour travailler à l'usine, quelle différence ? C'est faire un distinguo qui est choquant ». 
Source : « Louer son ventre pour faire un enfant » : Pierre Bergé crée le scandale ! Marie-Claire, 2012

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