mardi 4 septembre 2018

Non à l'éducation à la sexualité précoce et inappropriée

MAJ de la page : Droits sexuels et Education à la sexualité

Lire aussi : 
Courrier type pour les parents, à envoyer au directeur d'établissement et rectorat, par les Professionnels contre l'Education sexuelle [abusive] et les Droits sexuels, juillet 2018  /
Lettre aux citoyens, d'Ariane Bilheran, le 1 septembre 2018

Voir plus bas dans la page : 
NON A L’EDUCATION A LA SEXUALITE PRECOCE ET INAPPROPRIEE
COMMUNIQUE DE PROFESSIONNELS ET D’ASSOCIATIONS DE PROTECTION DE L’ENFANCE

Lire aussi : Est-il vrai que l'OMS impose des cours d'éducation sexuelle avant 4 ans ?, Cheknews, Libération, le 30 août 2018 / Standards pour l'Education sexuelle en Europe, OMS (p. 38 notamment où il est bien question de l'enseignement de la masturbation aux enfants de 0 à 4 ans)


Education sexuelle à l’école: Marlène Schiappa fait « comme si »
Une tribune du pédopsychiatre Maurice Berger, le 3 septembre 2018 - Causeur
Voir aussi (vidéo) : Maurice Berger, Les dangers de l'éducation à la sexualité / Site internet


Marlène Schiappa dans son bureau parisien, juillet 2018.

Madame Schiappa, secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes, a hérité d’un cadeau particulier de la part de Madame Vallaud-Belkacem, ex-ministre de l’Education nationale : la généralisation du plan d’éducation à la sexualité dans les établissements scolaires. Face à l’inquiétude des parents, elle s’élève contre les « fake news » qui attaqueraient ce programme, en utilisant une méthode étonnante. Après les « en même temps », voici les « comme si »…

Comme si je n’existais pas

Depuis quelques jours, Madame Schiappa fustige une pétition signée selon elle par des personnes qui voient dans ce programme l’intervention de Satan et par des conspirationnistes. Oui, parmi les 35 000 signataires, quelques-uns disent voir là l’intervention du diable, mais la secrétaire d’Etat fait « comme si » cette pétition n’avait pas été initiée par des professionnels de l’enfance dont des professeurs de psychologie clinique, un membre du Conseil scientifique de la Société française de psychiatrie de l’enfant, etc. ; « comme si » elle n’avait pas recueilli l’accord de 95 psychiatres et pédopsychiatres, 260 médecins, 35 pédiatres, plus de 1000 psychologues/psychothérapeutes et 1500 enseignants. Pour ma part, je suis pédopsychiatre, j’ai pratiqué des dizaines d’avortements bénévolement pour créer un état de fait avant le vote de la loi Veil, je suis athée, convaincu de la nécessité des vaccins obligatoires, je ne corresponds pas vraiment à un profil de conspirateur ou d’intégriste religieux.

Madame Schiappa argue que ce programme a reçu l’aval d’organisations sérieuses, « comme si » elle ignorait que, volontairement, il n’a été demandé l’avis d’aucun clinicien spécialiste du développement affectif de l’enfant. D’où le résultat médiocre et dangereux.

Madame Shiappa rassure les parents en répétant à l’envie qu’il n’y aura aucun enseignement à la sexualité infantile en maternelle. Tant mieux. Mais elle fait « comme si » cette décision était spontanée. Or ce renoncement résulte de notre vigilance. La preuve : en 2017, sur le site internet de l’Académie de Grenoble, cet enseignement était programmé en grande section et il a été retiré dès que nous l’avons révélé publiquement. Lors du Congrès 2017 des enseignants de maternelle, le Planning familial a ainsi animé un atelier intitulé « L’éducation sexualisée [sic] : les petits aussi ! ».

Comme s’il n’y avait rien d’inquiétant

La seule garantie concernant l’abandon de cette éducation précoce serait que le gouvernement décide clairement de retirer des textes officiels toute référence aux « standards européens d’éducation à la sexualité » qui préconisent que cette éducation débute avant 4 ans. Entre 4 et 6 ans devraient ainsi être abordées les sensations liées à la sexualité (plaisir, excitation) puis entre 6 et 9 ans, les menstruations, l’éjaculation, le plaisir lié au toucher de son propre corps, les relations sexuelles. Ces « standards » figurent sur le site Canopé de l’Education nationale. Qu’est-ce qui empêche Madame Schiappa de supprimer toute référence à ce texte nocif ? Mystère.

Madame Schiappa évoque la nécessité de lutter contre les effets des films pornographiques. « Comme si » décrire les six positions de pénétration vaginale et les sept de pénétration anale, dessins ludiques à l’appui – sur le site « onsexprime.fr » du ministère de la Santé destinés aux mineurs à partir de 12 ans – était vraiment la meilleure méthode.

Madame la secrétaire d’Etat explique que les intervenants dans ce domaine ont été formés sérieusement. Elle fait « comme si » nous n’avions pas publié de nombreux témoignages qui montrent les méthodes étranges utilisées par certains de ces intervenants. Ainsi, les jours des interventions sont dissimulés aux parents ou indiqués comme « activités diverses » sur l’emploi du temps. On ment parfois sur leur contenu : « Amenez le carnet de vaccination de votre enfant » – qui ne sera pas ouvert – ou en CM2 : « On va parler de la reproduction animale alors qu’est passé le film Le miracle de la vie de Lennart Nilsson, qui montre un pénis éjaculant dans le vagin d’une femme filmé par micro-caméra et un accouchement avec vue en gros plan sur le périnée de la parturiente. Quant aux films de la série Le bonheur de la vie, toujours en CM2, ils comprennent un dessin animé montrant un personnage enfantin féminin caressant le sexe d’un personnage masculin pour lui provoquer une érection en expliquant que le pénis doit être en érection pour permettre la pénétration dans le vagin.

Comme si les parents n’avaient pas leur mot à dire

L’imagination de certains formateurs n’est jamais à court : prévenir les parents la veille afin qu’ils ne puissent pas s’organiser dans leur vie quotidienne au cas où ils prendraient la décision de s’opposer à la présence de leur enfant à ces cours, ou mettre ces cours début juillet, juste avant les vacances pour que les parents ne puissent pas exprimer ensuite leurs protestations, etc. Tout cela se fait « comme si » ce n’était pas contraire à la circulaire 2003-027 du 17 février 2003 indiquant que les parents d’élèves doivent être « informés et/ou associés » au projet éducatif.

Madame Schiappa fait « comme si » cette éducation, dont le but explicite est un nouveau paradigme, une sexualité synonyme de plaisir, respectait le rythme de développement affectif de chaque enfant alors qu’il est indiqué dans les « standards européens » qu’on doit aborder les sujets décrits ci-dessus avant que l’enfant ne se pose des questions à leur propos. Résultat : nous recevons de nombreux témoignages d’enfants choqués, traumatisés, présentant des insomnies, des cauchemars, des refus de retourner en classe, etc.

Madame Schiappa fait « comme si », tel qu’est fait le programme actuel, un adulte en position d’enseignant qui parle de sexualité, n’allait pas provoquer une excitation interne chez l’enfant. Ce qui le rend plus susceptible d’être la proie d’un prédateur éventuel.

Dans leurs témoignages, les parents se plaignent d’être dépossédés de leur rôle de parent concernant l’éducation sexuelle. Enseigner de telles choses à des enfants à l’insu, à la place ou contre l’avis des parents et vouloir ainsi le bonheur de l’espèce humaine, cela ne vous rappelle rien ?

Mais il y a un point sur lequel Madame Schiappa n’a pas fait « comme si », c’est celui de la communication médiatique : en répétant à l’envi qu’il n’y aurait aucune éducation à la sexualité en maternelle, elle détourne l’attention de ce qui va effectivement se faire en primaire et au collège.

* * *

NON A L’EDUCATION A LA SEXUALITE PRECOCE ET INAPPROPRIEE

NOTRE GROUPE DE TRAVAIL N’A  AUCUNE APPARTENANCE RELIGIEUSE, SECTAIRE, OU POLITIQUE. NOTRE ACTION DE PROFESSIONNELS SPÉCIALISTES DE LA PÉDOPSYCHIATRIE, DE LA PSYCHOLOGIE, ET DU PSYCHOTRAUMATISME N’A AUCUN BUT IDÉOLOGIQUE ET A COMME SEUL OBJECTIF LA PROTECTION ET L’INTÉRÊT DE L’ENFANT.

COMMUNIQUE DE PROFESSIONNELS ET D’ASSOCIATIONS DE PROTECTION DE L’ENFANCE

Source : Professionelles contre les Droits sexuels et l'Education à la sexualité 


Dès la rentrée prochaine, les écoliers français auront des séances « d’éducation sexuelle et affective dans le cadre de la loi contre le harcèlement de rue », loi que les associations de défense des enfants ont jugé scandaleuse car vidée totalement de la moindre dimension réellement protectrice vis-à-vis des mineurs victimes de violence.

Dans ce contexte, Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’Egalité entre les femmes et les hommes, utilise cette loi postiche pour faire entrer un cheval de Troie dans les écoles en renforçant l’éducation sexuelle en milieu scolaire. Cette loi est rendue applicable pour tous dès la maternelle depuis le dernier plan Stratégie de santé sexuelle du ministère de la Santé du 30 Mars 2017[1], p 14). Madame Schiappa déplore que la loi « existe déjà, mais qu’elle n’est pas mise en œuvre »[1] Elle le sera donc dans un accord mis en place avec l’Éducation nationale nous dit-elle[2].

Derrière des arguments de façade (le bien des jeunes, la lutte contre la pornographie et les violences sexistes, le respect mutuel, savoir dire non), nous savons que des associations ou des intervenants formés à l’éducation à la sexualité vont intervenir systématiquement dans les classes. Nombre de ces intervenants s’appuient sur des idéologies et des théories prônées dans les scandaleux « Standards européens d’éducation à la sexualité » et la « Déclaration des droits sexuels » de l’IPPF (International Planned Parenthood Federation) dont nous dénonçons les dangers depuis des mois pour les enfants[3]. Les enfants sont donc bien en risque de subir une sexualisation précoce et traumatique sans qu’aucun contrôle ne soit possible ni de la part de parents ni de la part de professionnels formés sur le développement psychique des enfants.

La Grande-Bretagne vient de faire un pas en termes de sexualisation précoce des mineurs, en instaurant des cours obligatoires de consentement sexuel à l’école qui seront délivrés dès le plus jeune âge (4 ans)[i].

Nous, professionnels, associations de défenses des droits de l’enfant et de sa protection, défendons depuis des mois qu’un enfant n’est pas en capacité de donner un consentement sexuel éclairé avant 15 ans, que ce soit vis-à-vis d’un adulte ou d’un autre enfant. Un enfant petit est par essence immature pour la sexualité et vulnérable. Il a besoin d’être protégé par un interdit clair et fort avec des adultes garants de sa sécurité psychique et physique.

En France, il nous est annoncé que malgré les termes « dès le plus jeune âge » prônés par les Standards européens d’éducation à la sexualité qui recommandent une information dès 0 an[4] (et qui sont une référence du rapport du HCE[5]) et malgré qu’il s’agisse de l’enseigner « dès la maternelle » comme l’indique le plan de stratégie de santé sexuelle du ministère de la Santé du 30 Mars 2017[6],  finalement l’éducation à la sexualité ne commencera qu’à l’âge de 6 ans (loi 2001). Il n’en demeure pas moins que le danger de cette exposition beaucoup trop précoce est réel pour tous les enfants de moins de 14 ans comme nous l’a montré un certain nombre de témoignages reçus d’enfants traumatisés par ces séances [8].

Nous restons mobilisés car si notre action a empêché des initiatives plus précoces en France (n’oublions pas que l’académie de Grenoble s’était illustrée pendant des mois avec un programme pour les grandes sections de maternelle retiré après notre alerte), il n’en demeure pas moins que nous restons totalement opposés à ce qui est proposé actuellement à partir de 6 ans et exhortons les pouvoirs publics à mettre en place les garde-fous nécessaires, à savoir :

1) que les Ministères de l’Éducation Nationale et de la Santé renoncent explicitement aux Standards européens et à la déclaration des droits sexuels de l’IPPF dont nous avons décrit les dangers pour les enfants.  Ces Standards sont toujours préconisés sur le site Canopé[9] de l’Éducation nationale alors qu’ils constituent des préconisations extrêmement dangereuses pour le développement affectif des enfants, visant à sexualiser les enfants dés le plus jeune âge et de façon faussement protectrice. Ils prétendent, entre autres, les former au consentement sexuel (en matière de sexualité, entre 0 et 4 ans, les Standards préconisent d’enseigner « le droit de refuser si l’expérience ou le ressenti n’est pas plaisant, faire confiance à son instinct »[10].)

Autrement dit, il s’agit bien d’apprendre aux enfants le consentement sexuel dès le plus jeune âge…alors même qu’un jeune enfant n’a pas la maturité cognitive et psychoaffective pour être en capacité de consentir. Ceci lève tout interdit sexuel sur les mineurs et ouvre la voie aux prédateurs sexuels en augmentant leur impunité.

2) que tout programme scolaire ou tout contenu relatif à des interventions sur la sexualité auprès de mineurs soit construit en accord avec les professionnels de la pédopsychiatrie, de la psychologie clinique de l’enfant et du psycho traumatisme et qu’aucune intervention sur ce thème ne puisse se réaliser en dehors de ce cadre délimité et transparent; et que les parents soient informés clairement alors que ces cours et leur contenu leur sont fréquemment dissimulés contrairement à ce qu’indique la circulaire du 17 février 2003 (voir les témoignages sur le site pros-contre-educsex[11]).

La pétition[12] que nous avons réalisée il y a plus d’un an a recueilli plus 35 000 signatures dont 1/4 sont des professionnels de l’enfance, de la santé, du soin ou du droit. Parmi eux, 95 psychiatres et pédopsychiatres, plus de 100 médecins ou pédiatres, plus de 1000 psychologues/psychothérapeutes, et 1500 enseignants soutiennent cette action qui n’est donc pas le fait « d’extrémistes » ou « de conspirationnistes » comme s’en insurge faussement M. Schiappa[13] mais un cri d’alerte pour la protection des mineurs émanant de professionnels et d’associations dont la légitimité sur ces questions est irréfutable.

3) que nos préconisations d’âge soient sérieusement prises en compte. Nous y avons demandé que le champ d’intervention de l’éducation à la sexualité se cantonne aux plus de 14 ans avec des informations scientifiques sans prosélytisme, et que toute éducation sexuelle autre que la prévention des agressions sexuelles soit bannie des écoles primaires et maternelles. Il nous parait indispensable que ces garanties puissent être apportées aux parents et aux enfants avant la rentrée de septembre 2018.

Les signataires :
REPPEA (Réseau de Professionnels pour la Protection de l’Enfance et l’Adolescence)

Association l’enfant d’abord

Association EPAPI Nord ( Association Enfant Prévention Action Pédophilie Inceste)

Association EPAPI France (Association Enfant Prévention Action Pédophilie Inceste)

Catherine Baudoin, Médecin généraliste attachée en pédopsychiatrie.

Maurice Berger, pédopsychiatre, vice président du REPPEA

Pascale Berton, pédopsychiatre

Catherine Bonnet, pédopsychiatre

Anne-Marie Clément, Présidente de la Fédération des Comités Alexis Danan pour la Protection de l’Enfance

Pascal Cussigh, avocat et Président de l’association Coup de pouce-Protection de l’enfance

Annie Dudin, pédiatre

Aude Fiévet, psychosociologue, écoutante des victimes d’inceste depuis 1982

Hélène Goninet, Sage-femme sexologue

Lysiane Gosselin, psychologue

Marie-Christine Gryson, psychologue clinicienne

Isabelle HAMAIDE, psychologue clinicienne

Eugénie Izard, pédopsychiatre, Présidente du REPPEA

Gérard Lopez, psychiatre

Brigitte Melot, médecin

Séverine Mayer, auteure militante

Alexandra Rhodes, psychologue clinicienne, expert psychologue, psychothérapeute enfants

Hélène Romano, Docteur en psychopathologoe-HDR, psychothérapeute spécialisée dans le psychotraumatisme, vice presidente du REPPEA

Galia Yehezkieli, pédopsychiatre libérale


[1] « Déployer l’éducation à la sexualité au sein du Parcours éducatif de santé (3) à tous les niveaux scolaires, de la maternelle au lycée » sur http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/strategie_nationale_sante_sexuelle.pdf

[2] https://www.marieclaire.fr/marlene-schiappa-confirme-la-mise-en-place-de-trois-seances-d-education-sexuelle-des-la-rentree-prochaine,1275156.asp

[3] Livre « Danger de l’éducation à la sexualité pour les enfants » et site

[4] cf tableaux page 38 informations pour les 0-4 ans) sur  https://www.sante-sexuelle.ch/wp-content/uploads/2013/11/Standards-OMS_fr.pdf

[5] Rapport n°2016-06-13-SAN-021 publié le 13 juin 2016 sur http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/IMG/pdf/hce_rapport_sur_l_education_a_la_sexualite_synthese_et_fiches_pratiques.pdf

[6] Cf p14 « Déployer l’éducation à la sexualité au sein du Parcours éducatif de santé (3) à tous les niveaux scolaires, de la maternelle au lycée » sur http://solidarites-sante.gouv.fr/IMG/pdf/strategie_nationale_sante_sexuelle.pdf

[7] https://proscontreeducsex.wordpress.com/

[8] https://proscontreeducsex.wordpress.com/testimonial/

[9] https://www.reseau-canope.fr/outils-egalite-filles-garcons/pour-aborder-leducation-a-la-sante-et-a-la-sexualite.html

[10] https://www.sante-sexuelle.ch/wp-content/uploads/2013/11/Standards-OMS_fr.pdf

[11] https://proscontreeducsex.wordpress.com/testimonial/

[12] http://petitionpublique.fr/PeticaoVer.aspx?pi=P2017N49527

[13] http://m.leparisien.fr/societe/education-sexuelle-a-4-ans-marlene-schiappa-s-insurge-contre-les-fausses-informations-28-08-2018-7868322.php

[i] Les petits Britanniques « y recevront les ingrédients d’une relation sociale et/ou amoureuse respectueuse, qu’il s’agisse d’une relation virtuelle (qui peut être le terrain du cyber harcèlement) ou « physique ». »[i] Le prétexte ? Des cas d’abus sexuels entre enfants qui ont lieu à l’école. Agression sexuelle ou simple « touche pipi » de jeunes enfants découvrant la différence sexuelle ? « Il est primordial que chaque enfant soit conscient de ses droits et du fait que rien n’est censé lui être imposé sans son accord » a expliqué le ministre de l’éducation Damian Hinds. Or expliquer le consentement en lieu et place de l’interdit des relations sexuelles pour les enfants (on parle d’enfants à partir de 4 ans), c’est aussi autoriser l’agir sexuel des mineurs.

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