dimanche 14 juin 2020

Décryptage de l'information du Covid-19

MAJ de la page : Coronavirus



Ô Corona (Montréal, 3 avril 2020)



Pierre Perret, Les Confinis (9 juin 2020)

Pour qui veut bien regarder, il y a tant de faits qui racontent la vérité, et cette vérité ressemble à cela : « Compte tenu de ce que nous savons aujourd'hui du taux de mortalité par infection du Covid-19, de l'impact asymétrique selon l'âge et l'état de santé, de la non-transmissibilité par des personnes asymptomatiques et dans des environnements extérieurs, du taux de mortalité quasi nul pour les enfants et de la compréhension de base des virus par la loi de Farr, le confinement de la société fut une stupide décision politique à ce point dévastatrice pour la société que les historiens pourraient la juger comme la pire décision jamais prise. Pire encore, bien que ces dommages soient maintenant reconnus et en dépit du fait que chaque heure passée dans une phase de confinement produit un effet domino dévastateur sur la société, de nombreux décideurs politiques n'ont toujours pas changé d'avis. Pendant ce temps, les médias - à quelques exceptions notables près - sont étrangement silencieux quant aux informations positives. Heureusement, et malgré les critiques extrêmes et la censure d'une foule en colère, désespérée de continuer à mener une guerre imaginaire, un groupe inattendu de héros à travers le paysage politique - dont beaucoup de médecins et de scientifiques - se sont manifestés pour dire la vérité. »
Source (et suite) du texte : Critique en 16 points majeurs de la raison « impure » du confinement. Comment en sommes-nous arrivés là ?, 13 juin 2020, Sott
Lire aussi : Restriction des Libertés, Historique, juin 2020, CoroInfos

Dessin de Marc Dubuisson

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Pr. Didier Raoult, Décryptage de l'information du Covid-19 (9 juin 2020)
Voir aussi : Toute l'audition de Didier Raoult au Sénat en 2010, 12 juin 2020, Public Sénat / Didier Raoult en 2012 : La France, "un pays de seconde zone" sur les maladies infectieuses ?, 12 juin 2020, Public Sénat / Remise du Prix scientifique 2015 de la Fondation Louis D. de l'Institut de France
Lire aussi : L’interprétation de la médecine est en plein coeur du débat actuel, 13 juin 2020, France Soir

6. La falsifiabilité [ou réfutabilité] comme critère de démarcation 
Le critère de démarcation de la logique inductive - la démarcation au moyen du concept positiviste du sens - revient à exiger que toutes les propositions de la science empirique (tous les «énoncés doués de sens») soient définitivement décidables : elles doivent avoir une forme telle que soient logiquement possibles aussi bien leur vérification que leur falsification. (...) Mais nous ne voulons toutefois reconnaître comme empirique qu'un système susceptible d'un contrôle par 1'« expérience ». Cette considération nous suggère de proposer comme critère de démarcation non pas la vérifiabilité mais la falsifiabilité du système. En d'autres termes, nous n' exigeons pas que le système puisse, au moyen de la méthode empirique, être distingue définitivement de manière positive, mais exigeons que la forme logique du système permette de le distinguer négativement au moyen du contrôle méthodique : un système de la science empirique doit pouvoir être mis en échec par l'expérience.
Extrait de : Karl Popper, Problèmes fondamentaux de la logique de la connaissance (PDF) extrait de Philosophie des science, tome 1, Expérience, théorie et méthode, éd. Vrin, 2004
Lire aussi (article en PDF) : Bernard Guy, Qu’est-ce que la vérité ? Introduction à la philosophie des sciences de Karl Popper, Ecole Nat. Sup. des Mines de Saint-Etienne, 1999, 2005

« Aujourd’hui l’abstraction n’est plus celle de la carte, du double, du miroir ou du concept.
La simulation n’est plus celle d’un territoire, d’un être référentiel, d’une substance. Elle est la génération par les modèles d’un réel sans origine ni réalité : hyperréel. Le territoire ne précède plus la carte, ni ne lui survit. C’est désormais la carte qui précède le territoire - précession des simulacres - c’est elle qui engendre le territoire et s’il fallait reprendre la fable, c’est aujourd’hui le territoire dont les lambeaux pourrissent lentement sur l’étendue de la carte.
C’est le réel, et non la carte, dont les vestiges subsistent çà et là, dans les déserts qui ne sont plus ceux de l’Empire, mais le nôtre. Le désert du réel lui-même. »
Quatrième de couverture
Jean Baudrillard, Simulacre et Simulation, éd. Galilée, 1981



Pr. Eric Chabrière, Biochimiste et responsable de la Valorisation de l’IHU Méditerranée Infection. Le risque de conflit d’intérêts en période d'épidémie (9 juin 2020)
Lire aussi : Influence of conflicts of interest on public positions in the COVID-19 era, the case of Gilead Sciences, Yannis Roussel, Didier Raoult, 6 juin 2020, ScienceDirect

Problème, tout comme ses trois collègues, tous Américains, le scientifique des bords de la Limmat est soupçonné de conflit d’intérêts à cause des liens qu’entretiendrait le centre qui l’emploie avec le grand laboratoire américain Gilead. Et pour cause: Gilead tente par tous les moyens d’imposer son antiviral remdesivir pour traiter le Covid-19 (bien que son efficacité n’ait jamais été démontrée) et ainsi éliminer son «concurrent» 200 fois moins cher, l’hydroxychloroquine.
Extrait de : Un cardiologue suisse au coeur du scandale du "Lancetgate", 11 juin 2020, L'Illustré

Ce revirement [du Lancet] ne m’étonne pas. Vous, les journalistes, vous avez pris l’habitude d’accoler le mot «prestigieux» au nom du magazine médical que vous citez. Ça me fait doucement rigoler. Car si ces journaux diffusent effectivement des études et des articles prestigieux, fiables et sérieux, ils publient aussi d’innombrables articles sponsorisés par l’industrie pharmaceutique. Je parle de ces fameux essais cliniques comparatifs de référence, qui font ce qu’on appelle aux Etats-Unis la médecine fondée sur les évidences, mais entièrement fabriqués sur la base d’informations truquées. Cette connivence rapporte gros à ces hebdomadaires qui réalisent des bénéfices mirobolants. En vérité, si ces journaux ont un côté prestigieux, ils sont également les plus dangereux pour le progrès scientifique, les malades et les finances publiques. Cela étant, je salue la démarche courageuse du Lancet qui, au passage, réhabilite Didier Raoult. (...)
Je n’ai pas travaillé avec lui, mais, comme nous défendons les mêmes positions à propos des médicaments et de l’organisation de la santé en France, j’ai souvent eu l’occasion de le rencontrer. Il dit des choses évidentes que personne ne veut entendre. (...) Que 99% des médicaments mis sur le marché depuis les années 1990 ont une efficacité très limitée. (...)
Il est comme ça. Et je crois qu’il a la haine de l’establishment virologue français. Mais malgré ses défauts, Raoult est sans conteste le scientifique français le plus connu et le plus respecté du monde. Il a à son actif pas moins de 145000 citations dans les revues spécialisées, soit plus que l’ensemble des virologues de l’Institut Pasteur, alors que ceux qui le démolissent à la télévision ou dans les journaux en ont à peine 500. Cherchez l’erreur... (...)
Extrait de : «Les pharmas ont torpillé Didier Raoult et l'hydroxychloroquine» par Philippe Even, 11 juin 2020, L'Illustré



Pr. Philippe Even, Conflits d'intérêts (2016)



Labos-Médecins, le professeur Even accuse (C à vous, 9 septembre 2015)
Auteur de : Corruptions et crédulité en médecine, éd. Cherche Midi, 2015

Pourquoi les firmes pharmaceutiques fabriquent-elles des maladies qui n’existent pas ?
Comment falsifient-elles les études de centaines de médicaments ?
Comment l’industrie pharmaceutique est-elle devenue la plus riche du monde ?
Les faits ici dénoncés sont violents. Avec l’aide d’un petit nombre de médecins universitaires déloyaux, à sa solde, sans qui elle ne pourrait rien, l’industrie pharmaceutique, devenue la première du monde, engrange des bénéfices colossaux. Infiltrée à tous les niveaux décisionnels nationaux et internationaux, politiques, administratifs, universitaires et médicaux, elle est aujourd’hui, selon l’ONU, hors de tout contrôle.
Quatrième de couverture

Quels sont le pouvoir et l’influence réels de ces cabinets de conseil ? Comme beaucoup de professions similaires (lobbyistes, conseillers en communications...), les consultants en gestion et en stratégie tendent à exagérer fortement leur rôle quand ils parlent à des clients potentiels, et inversement à le minimiser lorsqu’ils se retrouvent sous le feu des critiques. Certes, ces cabinets de conseil sont des acteurs clé de l’alignement croissant des pouvoirs publics sur les intérêts du secteur privé. Mais le simple fait qu’on fasse appel à eux est le signe que les décideurs étaient déjà largement convertis. Pour ce qui concerne la gestion de l’épidémie du Covid-19, leur omniprésence a surtout valeur de symptôme : celui de la « défaillance organisée » de l’État.
Extrait de : Covid-19 : ces consultants au cœur de la « défaillance organisée » de l’État, par Olivier Petitjean, 3 juin 2020, Observatoire des Multinationales




Un médecin généraliste témoigne, Docteur Jeau-Jacques Erbstein (Silvano Trotta, 11 juin 2020)
Auteur de : Je ne pouvais pas les laisser mourir ! Le cri d'un généraliste en guerre, éd. JDH, 2020

Coronavirus.
Un médecin parle. Un médecin raconte. Un médecin dénonce.
Dans un récit aux tons pamphlétaires, le docteur Erbstein lève l'omerta médicale. Il raconte comment, en très peu de temps, les cabinets médicaux de province, ceux-là même qui sont oubliés de notre administration centrale, sont devenus des champs de bataille, des lieux de souffrance où il a fallu se battre avec abnéga­tion, presque à mains nues. Un virus sous-estimé au départ, devenu en une fraction de seconde la pandémie du siècle, face à laquelle il aura fallu confiner comme au Moyen Âge, à défaut de pouvoir offrir aux médecins les moyens de soigner.
La faillite de l'État-providence et du soi-disant meilleur système de santé au monde, est révélée au grand jour, à travers ce cri du coeur d'un praticien qui a livré une bataille sur le terrain, pour sauver des vies, au péril de la sienne. Un texte fort, puissant, inoubliable.
Quatrième de couverture

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Quand le lobbying empoisonne la démocratie, avec la journaliste Stéphane Horel (France Culture, 30 octobre 2018)
Auteur de Lobbytomie, Comment les lobbies empoisonnent nos vies et la démocratie, éd. La Découverte, 2018

Lobby des pesticides. Lobby du tabac. Lobbies de la chimie, de l’amiante, du sucre ou du soda. On évoque souvent les « lobbies » de façon abstraite, créatures fantastiques venues du mystérieux pays du Marché, douées de superpouvoirs corrupteurs et capables de modifier la loi à leur avantage. Pourtant, les firmes qui constituent ces lobbies ne sont pas anonymes et leur influence n’a rien de magique. Leurs dirigeants prennent en toute conscience des décisions qui vont à l’encontre de la santé publique et de la sauvegarde de l’environnement. (...)
Quatrième de couverture

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