mercredi 8 juillet 2020

Covid-19. Des mots et des chiffres

MAJ de la page : Coronavirus



Zorro, série TV avec Guy Williams, scène de danse flamenco (1957-61)



Zorro, série TV avec Guy Williams, Générique original en anglais (1957)



Zorro, série TV avec Guy Williams, S01 E01 (1957)
Suite : Youtube

Zorro (mot qui signifie « renard » en espagnol) est un personnage de fiction créé en 1919 par Johnston McCulley (1883-1958) : c'est un justicier masqué vêtu de noir qui combat l'injustice dans la ville de Los Angeles, en Californie espagnole (Alta California) (1769-1821) au sein de la Nouvelle-Espagne, à l'époque où Monterey en était la capitale. Son costume entièrement noir comprend une cape, un chapeau connu sous le nom de sombrero cordobés, et un masque domino qui couvre la partie supérieure de son visage.
Source (et suite) du texte : wikipedia




Et maintenant ?

Le virus est parti pour l'instant. Il reviendra probablement en hiver, mais ce ne sera pas une deuxième vague, juste un rhume. 
Les jeunes et les personnes en bonne santé qui se promènent actuellement avec un masque sur le visage auraient intérêt à porter un casque à la place, car le risque de chute de quelque chose sur leur tête est plus grand que celui de contracter un cas grave de Covid-19.
Pr. Beda M. Stadler, ancien directeur de l'Institut d'immunologie de l'Université de Berne, biologiste et professeur émérite (Extrait de l'article en bas de page : Coronavirus : pourquoi tout le monde avait tort, 10 juin 2020, Weltwoch)

* * * 



Pr Didier Raoult, Des mots et des chiffres (IHU, 7 juin 2020)
Parler ne suffit pas pour faire croire que l'on a raison. Il faut regarder les chiffres. 

L'intoxication sur la toxicité de l'HCO est maintenant terminé. (...) 
La censure des journaux est inédite mais on ne peut pas éternellement empêcher la vérité de sortir. On commence à avoir toute une série de travaux publiés qui montrent une efficacité dans le traitement :  
- Effet protecteur
- Diminution de la charge virale (et du temps de portée de celle-ci)
- Diminution du temps d'hospitalisation
- Diminue de la mortalité (c'est le seul médicament qui le fait) 
On peut donc prendre en charge cette maladie normalement (...) pour un prix ridicule [10 à 20 euros pour un traitement de 10 jours] par rapport au Remdesivir [plus de 4 680 dollars pour un traitement de 10 jours] qui n'a jamais éviter la moindre mortalité.
Lire aussi : Deux études rétrospectives américaines concluent à l’efficacité de l’hydroxychloroquine, 5 juillet 2020, France Soir /
(MAJ 9) Les médecins peuvent-ils préscrire le Plaquenil ? Me Krikorian répond. 9 juillet 2020, France Soir


 (MAJ) Tweet de Didier Raoult, 9 juillet 2020

  
Les citoyennes et citoyens intéressés à penser par eux-mêmes ne peuvent qu'être estomaqués par la guerre des médicaments en cours. Après de mois de manœuvres puissamment relayées par les grands médias pour disqualifier l'hydroxychloroquine, après la publication dans les grandes revues médicales d'une avalanche d'études bidouillées ou même falsifiées pour démontrer sa prétendue inefficacité, la partie semble gagnée pour le laboratoire pharmaceutique Gilead et son remdesivir, approuvé précipitamment par les autorités de santé (dont bien sûr Swissmedic !) en dépit de sa toxicité et de l'absence de tout résultat probant.
Les mêmes vertueux intégristes qui expliquaient qu'il ne fallait surtout pas prescrire un remède très sûr dès lors que l'on n'était pas absolument certain de son efficacité (au risque de laisser mourir des dizaines de milliers de patients) cautionnent désormais sans vergogne l'adoption de cette nouvelle molécule dans des conditions qui s'apparentent ni plus ni moins à une monstre magouille.
Source (et suite) du texte : Hydroxychloroquine versus Remdesivir : la guerre du médicament n’est pas terminée, par Jean-Dominique Michel, 8 juillet 2020, Anthropo-logique


Les agences européennes et françaises du médicament favorisent le produit de l'industriel pharmaceutique Gilead, sans preuve de son intérêt dans la lutte contre le Covid et à un coût très élevé. Dans le même temps, les études se multiplient en faveur de l'efficacité de l'hydroxychloroquine, molécule hors brevet qui ne coûte presque rien et qui est d'usage courant dans la plupart des pays du monde.
L’industriel pharmaceutique Gilead peut se frotter les mains. La vaste opération commerciale qu’il prépare depuis plusieurs années avec son traitement antiviral – le Remdesivir – est en passe de réussir. Après avoir reçu dès le mois de janvier 2020 le soutien de l’OMS, dès le mois de février celui du National Institute of Allergy et de son célèbre directeur Anthony Fauci aux États-Unis, et dès le mois de mars celui des plus influents membres du Conseil scientifique puis celui du Haut Conseil de la Santé Publique en France, le Remdesivir a obtenu le 25 juin dernier la recommandation de l'Agence européenne des médicaments (EMA) puis une commande massive du gouvernement américain. Du coup, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) s’est empressée de faire savoir que « La France s'est assurée de la disponibilité de doses suffisantes » de ce médicament. On crée le besoin, puis on laisse entrevoir un risque de pénurie, et ainsi l’acheteur se précipite pour faire son stock « au cas où ». Le business plan est bien rôdé (et il n'est pas sans rappeler celui qui conduisit au scandale du vaccin contre la grippe H1N1 sous le ministère Bachelot). Dans le même temps on communique à tout va pour déconsidérer toute solution alternative. Au final, malgré les études contestant son efficacité voire soulignant ses effets indésirables, les malades hospitalisés seront orientés vers le Remdevisir.
Si l’on suit le Wall Street Journal (cité ici par Le Parisien) la dose de médicament est produite pour un coût d’environ 10 $, mais « Gilead a fixé le prix à 390 $ par flacon dans tous les pays développés, soit 2 340 $ pour un traitement normal de six flacons en cinq jours » [soit le double pour un traitement de 10 jours dont on parle également]
Source (et suite) du texte : Hydroxychloroquine versus Remdesivir : la guerre du médicament n’est pas terminée, par Laurent Mucchielli, 8 juillet 2020, Mediapart



Les médias se sont focalisés sur le débat binaire scénarisé autour de l’usage de l'hydroxychloroquine. Entretemps, le Veklury© (remdesivir) a été plébiscité pour devenir le remède idoine malgré une quasi-inefficacité thérapeutique.
Ces derniers jours, on apprend que les États-Unis auraient fait main basse sur les stocks de Veklury© et que l'Agence Européenne du Médicament (EMA) donnait une autorisation de mise sur le marché (AMM) de ce médicament pour les formes graves de Covid-19, AMM restant à valider par les états membres.

Nous sommes très surpris par ces décisions, et ce à plusieurs titres.
L'efficacité du Veklury© contre la Covid-19 n'a pas été démontrée et la seule étude à lui prêter une « modeste » efficacité conclut, de manière hasardeuse, que son usage permettrait une sortie d'hospitalisation plus rapide de quelques jours, critère d’évaluation qui ne figurait d’ailleurs pas dans la version initiale du protocole.  Nous vous invitons à vous reporter à notre analyse de cette étude pour apprécier par vous-même la faiblesse des conclusions. (...)
La toxicité de la molécule, la GS-5734, et de son métabolite le GS-441524 n'a pas été sérieusement étudiée et les données quant à son métabolisme dans l'organisme sont non seulement lacunaires mais de surcroît reposent sur un modèle biologique mal défini, en tout cas incomplet.
Extrait de : L'entreprise Gilead aurait-elle dissimulé la vraie toxicité du Veklury© (remdesivir) ?, 8 juillet 2020, France Soir
Lire aussi : Remdesivir : l'Agence Européenne du Médicament met-elle en danger notre santé ?, 5 juillet 2020, France Soir  "Remdesivir pour quelques milliards de plus" de Gilead avec l'Agence Européenne du Medicament ?, 7 juillet 2020, France Soir /
(MAJ 9) : Remdesevir : l’argent prime-t-il vraiment sur la santé ?, 9 juillet 2020, France Soir

Coronavirus: remise en question du taux R, 6 juillet 2020, France Soir Chronique Covid N°4 – Une controverse scientifique à propos de la pertinence du confinement, qui a échappé aux médias français, 6 juillet 2020, France SoirChronique Covid N°5 – Le confinement généralisé, contre-intuitif, n’était pas une bonne idée, 7 juillet 2020, France Soir / Chronique Covid N°6 – « Le grand âge : 1er facteur de risque de mortalité par virus respiratoires » , 8 juillet 2020, France SoirLa Suède, le Covid-19 et le confinement, par le Dr. Gérard Delépine, 5 juillet 2020, Riposte laicSégur de la santé, un funeste conte, fallait-il en attendre autre chose ?, 6 juillet 2020 ,France Soir




Pr. Didier Raoult, Uppercut final - Dernière question/réponse de son audition devant la commission d'enquête parlementaire. (24 juin 2020)
Version intégrale voir la page : Covid-19. Confusion des rôles entre le politique et le médecin
Lire aussi : Randomized Controlled Trial (wikipedia)



Guy Courtois : Didier Raoult avait raison sur 90% des points (7 juillet 2020)
Auteur de : Et si Raoult avait raison ? éd. Investigation, 2020

Lire aussi : Le jeu des tests: une brique de plus dans la désinformation Covid-19, 25 juin 2020, MondialisationLes tests: talon d’Achille du château de cartes Covid-19, 28 mai 2020, Mondialisation« Alerte rouge » à l’OMS, 27 juin 2020, Dr Gérard Maudrux /

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Suisse : mortalité annuelle cumulée proche de zéro
30 juin 2020 - Swiss Policy Research

La Suisse connaît une mortalité relative depuis la semaine 17. Le taux de mortalité annuel cumulé devrait atteindre zéro d'ici la fin de juillet, ce qui est inférieur à la plupart des vagues de grippe au cours des dix dernières années (voir le graphique ci-dessous).
La raison de la mortalité globale relativement faible est due à l'hiver doux de la grippe et à l'âge médian très élevé des décès par corona, qui à 84 ans est supérieur à l'espérance de vie en Suisse. 50% à 75% des décès sont survenus dans des maisons de soins infirmiers.
Le confinement suisse n'est intervenu - comme dans la plupart des pays - qu'après la vague d' infections de la mi-mars et n'a donc pas été efficace d'un point de vue épidémiologique ou - en raison de l'insuffisance médicale générale - voire contre-productif.
Au cours des dernières semaines, l'activité des tests dans la population générale à faible risque a considérablement augmenté et le nombre de tests positifs a légèrement augmenté. Le taux positif est toujours inférieur à 1% et se situe donc dans la plage du taux de faux positifs PCR.
Dans la Suède, pays analogue nordique, qui a connu la pandémie du coronavirus sans confinement et sans avoir besoin d'un masque, le taux de mortalité global cumulé est actuellement de 3,6% inférieur à la moyenne à long terme ajustée en fonction de la population et de l'ordre d'une vague de grippe moyenne.


Courbes de mortalité cumulée, de 2010 à 2020

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Radio Classique, symphonie des gestes barrières (2020)

L'article original a été publié dans le magazine suisse Weltwoche (Semaine mondiale) le 10 juin. L'auteur, Beda M Stadler est l'ancien directeur de l'Institut d'immunologie de l'Université de Berne, biologiste et professeur émérite. Stadler est un important professionnel de la santé en Suisse, il aime également utiliser un langage provocateur, ce qui ne devrait pas vous dissuader des points extrêmement importants qu'il soulève.
Cet article concerne la Suisse et ne suggère pas que la situation soit exactement la même dans le monde. Je plaide pour des mesures locales en fonction des situations locales. Et je préconise de regarder des données réelles plutôt que des modèles abstraits. Je suggère également de lire jusqu'à la fin, car Stadler fait des remarques cruciales sur les tests de Sars-CoV-2.

Coronavirus: pourquoi tout le monde avait tort
Par Beda M Stadler, biologiste, 10 juin 2020 - Weltwoche Medium (trad. automatique)

Le coronavirus recule lentement. Que s'est-il réellement passé ces dernières semaines? Les experts ont raté les connexions de base. La réponse immunitaire contre le virus est beaucoup plus forte que nous ne le pensions.

Ce n'est pas une accusation, mais un bilan impitoyable [de la situation actuelle]. Je pouvais me gifler parce que je regardais Sars-CoV2 trop longtemps avec panique. Je suis également un peu ennuyé par nombre de mes collègues en immunologie qui, jusqu'à présent, ont laissé la discussion sur Covid-19 au virologue et à l'épidémiologiste. Je pense qu'il est temps de critiquer certaines des déclarations publiques principales et complètement fausses sur ce virus.
Premièrement, il était faux de prétendre que ce virus était nouveau. Deuxièmement, il était encore plus faux d'affirmer que la population ne disposerait pas déjà d'une certaine immunité contre ce virus. Troisièmement, c'était le couronnement de la stupidité de prétendre que quelqu'un pouvait avoir Covid-19 sans aucun symptôme ou même transmettre la maladie sans montrer aucun symptôme.
Mais regardons cela un par un.

1. Un nouveau virus ?

Fin 2019, un coronavirus, considéré comme nouveau, a été détecté en Chine. Lorsque la séquence du gène, c'est-à-dire le schéma directeur de ce virus, a été identifiée et a reçu un nom similaire à celui des Sars identifiés en 2002, à savoir Sars-CoV-2, nous aurions déjà dû nous demander dans quelle mesure [ce virus] est lié à d'autres coronaviri, qui peut rendre les êtres humains malades. Mais non, au lieu de cela, nous avons discuté de quel animal dans le cadre d'un menu chinois le virus aurait pu surgir. Dans l'intervalle, cependant, beaucoup plus de gens croient que les Chinois ont été assez stupides pour se libérer de ce virus dans leur propre pays. Maintenant que nous parlons de développer un vaccin contre le virus, on voit soudain des études qui montrent que ce soi-disant nouveau virus est très fortement lié à Sars-1 ainsi qu'à d'autres bêta-coronaviri qui nous font souffrir chaque année sous forme de rhume. Outre les homologies pures dans la séquence entre les différents coronaviri qui peuvent rendre les gens malades, [les scientifiques] travaillent actuellement à identifier un certain nombre de zones sur le virus de la même manière que les cellules immunitaires humaines les identifient. Il ne s'agit plus de la relation génétique, mais de la façon dont notre système immunitaire voit ce virus, c'est-à-dire quelles parties d'autres coronaviri pourraient potentiellement être utilisées dans un vaccin.
Donc: Sars-Cov-2 n'est pas si nouveau, mais simplement un virus du rhume saisonnier qui a muté et disparaît en été, comme le font tous les virus du froid - ce que nous observons actuellement dans le monde. Soit dit en passant, le virus de la grippe mute beaucoup plus et personne ne prétendra jamais qu'une nouvelle souche de virus de la grippe est complètement nouvelle. De nombreux médecins vétérinaires étaient donc agacés par cette prétention de nouveauté, car ils vaccinent depuis des années des chats, des chiens, des porcs et des vaches contre le coronavirus.

2. Le conte de fées de l'immunité

De l'Organisation mondiale de la santé (OMS) à chaque virologue Facebook, tout le monde a affirmé que ce virus était particulièrement dangereux, car il n'y avait aucune immunité contre lui, car il s'agissait d'un nouveau virus. Même Anthony Fauci, le conseiller le plus important de l'administration Trump, a noté au début de chaque apparition publique que le danger du virus résidait dans le fait qu'il n'y avait aucune immunité contre lui. Tony et moi nous sommes souvent assis l'un à côté de l'autre lors de séminaires d'immunologie au National Institute of Health à Bethesda aux États-Unis, car nous travaillions dans des domaines connexes à l'époque. Donc pendant un certain temps, je n'ai pas critiqué ses déclarations, car il était un de mes respectables collègues. Le sou n'a chuté que lorsque j'ai réalisé que le premier test d'anticorps disponible dans le commerce [pour Sars-CoV-2] avait été assemblé à partir d'un ancien test d'anticorps destiné à détecter Sars-1. Ce type de test évalue s'il y a des anticorps dans le sang d'une personne et s'ils sont issus d'une lutte précoce contre le virus. [Les scientifiques] ont même extrait des anticorps d'un Lama qui détecteraient Sars-1, Sars-CoV-2 et même le virus Mers. Il est également devenu connu que Sars-CoV-2 avait un impact moins important dans les régions de Chine où Sars-1 avait précédemment fait rage. Il s'agit là de preuves claires suggérant de toute urgence que notre système immunitaire considère Sars-1 et Sars-Cov-2 au moins partiellement identiques et qu'un virus pourrait probablement nous protéger de l'autre. Ce type de test évalue s'il y a des anticorps dans le sang d'une personne et s'ils sont issus d'une lutte précoce contre le virus. [Les scientifiques] ont même extrait des anticorps d'un Lama qui détecteraient Sars-1, Sars-CoV-2 et même le virus Mers. Il est également devenu connu que Sars-CoV-2 avait un impact moins important dans les régions de Chine où Sars-1 avait précédemment fait rage. Il s'agit là de preuves claires suggérant de toute urgence que notre système immunitaire considère Sars-1 et Sars-Cov-2 au moins partiellement identiques et qu'un virus pourrait probablement nous protéger de l'autre. Ce type de test évalue s'il y a des anticorps dans le sang d'une personne et s'ils sont issus d'une lutte précoce contre le virus. [Les scientifiques] ont même extrait des anticorps d'un Lama qui détecteraient Sars-1, Sars-CoV-2 et même le virus Mers. Il est également devenu connu que Sars-CoV-2 avait un impact moins important dans les régions de Chine où Sars-1 avait précédemment fait rage. Il s'agit là de preuves claires suggérant de toute urgence que notre système immunitaire considère Sars-1 et Sars-Cov-2 au moins partiellement identiques et qu'un virus pourrait probablement nous protéger de l'autre.
C'est alors que j'ai réalisé que le monde entier affirmait simplement qu'il n'y avait pas d'immunité, mais en réalité, personne n'avait de test prêt à prouver une telle déclaration. Ce n'était pas de la science, mais de la pure spéculation basée sur un instinct qui a ensuite été partagé par tout le monde. À ce jour, il n'y a pas un seul test d'anticorps qui puisse décrire toutes les situations immunologiques possibles, telles que: si quelqu'un est immunisé, depuis quand, ce que les anticorps neutralisants ciblent et combien de structures existent sur d'autres coronaviri qui peuvent également conduire à l'immunité .
À la mi-avril, un ouvrage a été publié par le groupe d'Andreas Thiel à la Charité Berlin. Un article avec 30 auteurs, dont le virologue Christian Drosten. Il a montré que 34% des Berlinois qui n'avaient jamais été en contact avec le virus Sars-CoV-2 présentaient néanmoins une immunité contre les cellules T (l'immunité contre les cellules T est un type de réaction immunitaire différent, voir ci-dessous). Cela signifie que nos cellules T, c'est-à-dire les globules blancs, détectent les structures communes apparaissant sur Sars-CoV-2 et les virus froids réguliers et donc combattent les deux.
Une étude de John PA Ioannidis de l'Université de Stanford - selon la Fondation Einstein à Berlin, l'un des dix scientifiques les plus cités au monde - a montré que l'immunité contre Sars-Cov-2, mesurée sous forme d'anticorps, est beaucoup plus élevée qu'on ne le pensait. Ioannidis n'est certainement pas un théoricien du complot qui veut juste nager contre le courant; néanmoins, il est maintenant critiqué, car les tests d'anticorps utilisés n'étaient pas extrêmement précis. Avec cela, ses critiques admettent qu'ils n'ont pas encore de tels tests. Et à part, John PA Ioannidis est un poids lourd scientifique tel que tous les virologues allemands combinés ont un poids léger en comparaison.

3. L'échec des modélisateurs

L'épidémiologiste est également tombé dans le mythe selon lequel il n'y avait pas d'immunité dans la population. Ils ne voulaient pas non plus croire que les coronaviri étaient des virus froids saisonniers qui disparaîtraient en été. Sinon, leurs modèles de courbes auraient été différents. Alors que les pires scénarios initiaux ne se réalisaient nulle part, certains s'accrochent toujours à des modèles prédisant une deuxième vague. Laissons-leur leurs espoirs - je n'ai jamais vu une branche scientifique qui se soit autant mise hors-jeu. Je n'ai pas non plus encore compris pourquoi les épidémiologistes étaient tellement plus intéressés par le nombre de décès que par le nombre qui pourrait être sauvé.

4. Immunologie du bon sens

En tant qu'immunologue, je fais confiance à un modèle biologique, à savoir celui de l'organisme humain, qui a construit un système immunitaire adaptatif éprouvé. Fin février, en rentrant chez moi après l'enregistrement d'un [débat télévisé politique suisse], j'ai mentionné à Daniel Koch [ancien chef de la section fédérale «Maladies transmissibles» de l'Office fédéral de la santé publique] que j'y soupçonnais était une immunité générale de la population contre Sars-Cov-2. Il s'est opposé à mon point de vue. Plus tard, je l'ai quand même défendu quand il a dit que les enfants n'étaient pas un facteur déterminant de la propagation de la pandémie. Il soupçonnait que les enfants n'avaient pas de récepteur pour le virus, ce qui est bien sûr un non-sens. Pourtant, nous avons dû admettre que ses observations étaient correctes. Mais le fait que chaque scientifique l'a attaqué par la suite et a demandé des études pour prouver son point, était quelque peu ironique. Personne n'a demandé des études pour prouver que des personnes dans certains groupes à risque étaient en train de mourir. Lorsque les premières statistiques de Chine et les données mondiales ultérieures ont montré la même tendance, c'est-à-dire que presque aucun enfant de moins de dix ans n'est tombé malade, tout le monde aurait dû faire valoir que les enfants devaient clairement être immunisés. Pour toutes les autres maladies qui ne touchent pas un certain groupe de personnes, nous arrivons à la conclusion que ce groupe est immunisé. Lorsque des gens meurent tristement dans une maison de retraite, mais qu'au même endroit, d'autres retraités présentant les mêmes facteurs de risque sont laissés indemnes, nous devons également conclure qu'ils étaient vraisemblablement immunisés. c'est-à-dire que presque aucun enfant de moins de dix ans n'est tombé malade, tout le monde aurait dû faire valoir que les enfants doivent clairement être immunisés. Pour toutes les autres maladies qui ne touchent pas un certain groupe de personnes, nous arrivons à la conclusion que ce groupe est immunisé. Lorsque des gens meurent tristement dans une maison de retraite, mais qu'au même endroit, d'autres retraités présentant les mêmes facteurs de risque sont laissés indemnes, nous devons également conclure qu'ils étaient vraisemblablement immunisés. c'est-à-dire que presque aucun enfant de moins de dix ans n'est tombé malade, tout le monde aurait dû faire valoir que les enfants doivent clairement être immunisés. Pour toutes les autres maladies qui ne touchent pas un certain groupe de personnes, nous arrivons à la conclusion que ce groupe est immunisé. Lorsque des gens meurent tristement dans une maison de retraite, mais qu'au même endroit, d'autres retraités présentant les mêmes facteurs de risque sont laissés indemnes, nous devons également conclure qu'ils étaient vraisemblablement immunisés.
Mais ce bon sens semble avoir échappé à beaucoup de gens, appelons-les «négateurs de l'immunité» juste pour le plaisir. Cette nouvelle race de négationnistes devait observer que la majorité des personnes testées positives pour ce virus, c'est-à-dire le virus était présent dans la gorge, ne tombaient pas malades. Le terme «porteurs silencieux» a été évoqué dans un chapeau et on a prétendu que l'on pouvait être malade sans avoir de symptômes. Ce ne serait pas quelque chose! Si ce principe est désormais naturalisé dans le domaine de la médecine, les assureurs maladie auraient vraiment un problème, mais aussi les enseignants dont les élèves pourraient désormais prétendre avoir n'importe quelle maladie pour ne pas aller à l'école, si à la fin de la journée on n'avait pas besoin symptômes d'être malade.
La prochaine plaisanterie que certains virologues ont partagé était l'affirmation selon laquelle ceux qui étaient malades sans symptômes pouvaient toujours transmettre le virus à d'autres personnes. Les malades «en bonne santé» auraient tellement de virus dans la gorge qu'une conversation normale entre deux personnes serait suffisante pour que le «sain» infecte l'autre en bonne santé. À ce stade, nous devons disséquer ce qui se passe ici: si un virus se développe n'importe où dans le corps, également dans la gorge, cela signifie que les cellules humaines décèdent. Lorsque les cellules [humaines] décèdent, le système immunitaire est alerté immédiatement et une infection est provoquée. La douleur est l'un des cinq symptômes cardinaux d'une infection. Il est compréhensible que ceux qui sont affligés par Covid-19 ne se souviennent peut-être pas de cette gorge éraflée initiale et prétendent ensuite qu'ils n'ont présenté aucun symptôme il y a quelques jours à peine. Mais pour les médecins et les virologues, transformer cela en une histoire de personnes malades «en bonne santé», qui attise la panique et a souvent été invoqué comme motif de mesures de verrouillage plus strictes, montre à quel point la blague est vraiment mauvaise. Au moins, l'OMS n'a pas accepté l'allégation d'infections asymptomatiques et conteste même cette affirmation sur son site Web.
Voici un résumé succinct et bref, en particulier pour les négateurs de l'immunité, de la façon dont les humains sont attaqués par les germes et comment nous y réagissons: s'il y a des virus pathogènes dans notre environnement, alors tous les humains - immunisés ou non - sont attaqués par ce virus . Si quelqu'un est immunisé, la bataille contre le virus commence. Nous essayons d'abord d'empêcher le virus de se lier à nos propres cellules à l'aide d'anticorps. Cela ne fonctionne normalement que partiellement, tous ne sont pas bloqués et certains virus se fixeront aux cellules appropriées. Cela ne doit pas conduire à des symptômes, mais ce n'est pas non plus une maladie. Parce que la deuxième garde du système immunitaire est désormais mise en action. Ce sont les cellules T mentionnées ci-dessus, les globules blancs, qui peuvent déterminer de l'extérieur dans quelles autres cellules le virus se cache maintenant pour se multiplier. Ces cellules, qui incubent maintenant le virus,
Donc, si nous faisons un test corona par PCR sur une personne immunisée, ce n'est pas un virus qui est détecté, mais une petite partie brisée du génome viral. Le test revient positif tant qu'il reste de minuscules parties brisées du virus. Correct: même si les virus infectieux sont morts depuis longtemps, un test corona peut revenir positif, car la méthode PCR multiplie même une infime fraction du matériel génétique viral [pour être détectée]. C'est exactement ce qui s'est passé, quand il y a eu l'actualité mondiale, même partagée par l'OMS, que 200 Coréens qui ont déjà traversé Covid-19 ont été infectés une deuxième fois et qu'il n'y avait donc probablement aucune immunité contre ce virus. L'explication de ce qui s'est réellement passé et des excuses ne sont venues que plus tard, quand il était clair que les Coréens immunisés étaient parfaitement en bonne santé et n'avaient eu qu'une courte bataille contre le virus.Il est probable qu'un grand nombre des cas d'infection signalés quotidiennement soient uniquement dus à des débris viraux.
Le test de PCR avec son extrême sensibilité était initialement parfait pour découvrir où le virus pourrait être. Mais ce test ne permet pas d'identifier si le virus est toujours vivant, c'est-à-dire toujours infectieux. Malheureusement, cela a également conduit certains virologues à assimiler la force d'un résultat de test à la charge virale, c'est-à-dire la quantité de virus qu'une personne peut expirer. Heureusement, nos garderies sont restées ouvertes tout de même. Étant donné que le virologue allemand a raté cette partie, car, par principe, ils ne regardent pas ce que font les autres pays, même si le nombre de cas dans d'autres pays diminue plus rapidement.

5. Le problème de l'immunité Corona

Qu'est-ce que tout cela signifie dans la vraie vie? Le temps d'incubation extrêmement long de deux à 14 jours - et les rapports de 22 à 27 jours - devraient réveiller tout immunologiste. Ainsi que l'affirmation selon laquelle la plupart des patients ne sécréteraient plus le virus après cinq jours. Les deux [revendications] à leur tour mènent en fait à la conclusion qu'il existe - en quelque sorte en arrière-plan - une immunité de base qui contorsionne les événements, par rapport à un cycle attendu [d'une infection virale] - c'est-à-dire conduit à une longue période d'incubation et rapide immunité. Cette immunité semble également être le problème pour les patients présentant une évolution sévère de la maladie. Notre titre en anticorps, c'est-à-dire la précision de notre système de défense, diminue avec l'âge. Mais aussi les personnes ayant une mauvaise alimentation ou qui souffrent de malnutrition peuvent avoir un système immunitaire affaibli, c'est pourquoi ce virus ne révèle pas seulement les problèmes médicaux d'un pays,
Si une personne infectée n'a pas suffisamment d'anticorps, c'est-à-dire une faible réponse immunitaire, le virus se propage lentement dans tout le corps. Maintenant qu'il n'y a pas assez d'anticorps, il ne reste plus que la deuxième branche de notre réponse immunitaire: les lymphocytes T ont commencé à attaquer les cellules infestées de virus dans tout le corps. Cela peut conduire à une réponse immunitaire exagérée, essentiellement à un massacre massif; c'est ce qu'on appelle un Cytokine Storm. Très rarement, cela peut également se produire chez les jeunes enfants, dans ce cas appelé syndrome de Kawasaki. Cette occurrence très rare chez les enfants a également été utilisée dans notre pays pour attiser la panique. Il est cependant intéressant de noter que ce syndrome se guérit très facilement. Les enfants [affectés] reçoivent des anticorps de donneurs de sang sains, c'est-à-dire de personnes qui ont souffert d'un rhume de coronavirus.

Et maintenant?

Le virus est parti pour l'instant. Il reviendra probablement en hiver, mais ce ne sera pas une deuxième vague, mais juste un rhume.Les jeunes et en bonne santé qui se promènent actuellement avec un masque sur le visage auraient intérêt à porter un casque à la place, car le risque de chute de quelque chose sur leur tête est plus grand que celui de contracter un cas grave de Covid-19.
Si nous observons une augmentation significative des infections en 14 jours [après que les Suisses ont assoupli le verrouillage], nous saurions au moins qu'une des mesures était utile. À part cela, je recommande de lire le dernier ouvrage de John PA Ioannidis dans lequel il décrit la situation mondiale sur la base des données du 1er mai 2020: les personnes de moins de 65 ans ne représentent que 0,6 à 2,6% de tous les cas Covid mortels. Pour surmonter la pandémie, nous avons besoin d'une stratégie se concentrant uniquement sur la protection des personnes à risque de plus de 65 ans. Si tel est l'avis d'un expert de haut niveau, un deuxième verrouillage n'est tout simplement pas possible.
Sur le chemin du retour à la normale, il serait bon pour nous, citoyens, que quelques alarmistes s'excusent. Tels que des médecins qui voulaient un triage de plus de 80 ans de patients Covid afin de cesser de les ventiler. Les médias ont également diffusé des vidéos alarmistes d'hôpitaux italiens pour illustrer une situation qui en tant que telle n'existait pas. Tous les politiciens appellent à «tester, tester, tester» sans même savoir ce que le test mesure réellement. Et le gouvernement fédéral pour une application, il ne se mettra jamais au travail et m'avertira si quelqu'un près de moi est positif, même s'il n'est pas contagieux.
En hiver, lorsque la grippe et d'autres rhumes font de nouveau le tour, nous pouvons alors recommencer à nous embrasser un peu moins, et nous devons nous laver les mains même en l'absence de virus. Et les personnes qui tomberont malades pourront néanmoins enfiler leur masque pour montrer aux autres ce qu'elles ont appris de cette pandémie. Et si nous n'avons toujours pas appris à protéger nos groupes à risque, nous devrons attendre un vaccin qui, espérons-le, sera également efficace chez les personnes à risque.

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