samedi 7 novembre 2020

Covid-19. Que faire face à la dictature sanitaire ?

 MAJ de la page : Coronavirus / Ariane Bilheran 



Keith Jarret, Part VIII, Concert de Budapest (8 octobre 2020) 


Rachmaninov. Études-tableaux, Op 39 (1916/7), par Boris Giltburg (2016)


Rachmaninov. Prelude in G Minor Op. 23 No. 5 (1903) par Rachmaninov


Muse, Butterflies and Hurricanes (2003) 

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Hold-up. Retour sur un chaos. Bande annonce 2. Sortie le 11 novembre 2020. 
Lire aussi : Hold-Up, film en sortie nationale 11 novembre. Pourquoi j'ai produit ce film par Christophe Cossé ?, 7 novembre 2020, France Soir
(MAJ 11) Hold-up ViméoViméo / Tipee


Dr. Louis Fouché. "Dans cette crise sanitaire, on a un vrai problème avec les conflits d'intérêt". (Putsch media, 6 novembre 2020) 

En réalité, hors COVID19 également, un taux d’occupation des lits de 75% est la normale dans les unités de soins intensifs, dont le propre est d’être régulièrement au bord de la saturation. (...) Ce fonctionnement à flux tendu et ses conséquences concernent particulièrement les centres hospitalo-universitaires : en 2017, par exemple, le CHUV relevait dans son rapport annuel que le taux d’occupation « reste (…) proche des 90% aux soins intensifs, le taux optimal se situerait à 85% ». Dans le même rapport, on découvre qu’entre 2015 et 2017, le taux d’occupation en soins intensifs adultes a oscillé entre 90,9% et 93,4%.


Slobodan Despot, Antipresse 258, "Vis, pense, lit et agit" Alexandre Zinoviev (8 novembre 2020) 
Ce modèle communiste, c'est ce vers quoi on tend, on a beaucoup de témoignage : la censure, la pensée unique, l'impossibilité de maintenir le débat, le gouvernement par décret, les parlements, qui ne sont que des hommes de pailles, les lois d'urgence, la loi de la nécessité, le brevetage humain, numérotation, recensement, traçage humain. Tous cela on l'a déjà vu en URSS. On l'a vu. (...) Prenons de la graine de cette expérience. Lisons pour apprendre la manière dont elle est née, s'est développée et s'est effondrée. Et nous lirons dans ces signes une descriptions assez précise de notre futur. 

L’une des caractéristiques du totalitarisme est la conformité de masse à un récit officiel psychotique. Pas un récit officiel régulier, comme les récits de «guerre froide» ou de «guerre contre le terrorisme». Un récit officiel totalement illusoire qui n’a que peu ou pas de lien avec la réalité et qui est contredit par une prépondérance de faits. (...) Les masses mondiales ont été soumises à un flux constant de propagande (...) Huit mois plus tard, nous y voilà. Le chef du programme des urgences sanitaires de l’OMS a confirmé, le 8 octobre, un taux de décès de 0,14%, approximativement le même que la grippe saisonnière.

Ma principale critique contre le confinement est d’ordre sanitaire: le confinement n’est pas très efficace pour sauver des vies et désengorger le hôpitaux.
C’est un remède passéiste et archaïque, une sorte de ligne Maginot. Au début du 19ème siècle, le grand écrivain Pouchkine décrivait déjà le confinement imposé par les autorités russes pour lutter (sans succès) contre l’épidémie de choléra. Je suis assez surpris qu’en 2020, à l’époque d’Internet, dans un pays moderne qui se trouve être la sixième puissance mondiale, on utilise un remède qui fait davantage penser au début du 19ème siècle qu’à l’ère du big data. Je ne suis donc pas sûr que le confinement soit le meilleur choix sur le plan sanitaire. D’ailleurs aucune preuve scientifique de son efficacité n’existe. Même l’OMS (qui avait beaucoup appuyé le confinement au printemps) déconseille aujourd’hui le recours au confinement. (...) L’Argentine est confinée depuis le printemps et le nombre de morts du Covid y augmente encore. Au contraire, Taïwan (21 millions d’habitants) n’a pas confiné et n’a eu que sept morts ! 
L’émotion désordonnée avec laquelle les États-Unis et la plupart des grands pays d’Europe occidentale ont réagi à l’épidémie de Covid-19 restera dans l’Histoire comme un bel exemple de psychose collective. Dans l’adoration de ce nouveau veau d’or qu’est le «principe» de précaution, nous avons foulé aux pieds les valeurs les plus sacrées pour lesquelles se sont battus nos aînés. Renaud Girard et Jean-Loup Bonnamy livrent ici une réflexion d’ensemble largement nourrie de données internationales sur les conséquences médicales, sociales et économiques de l’événement.
Quatrième de couverture





Jean-Pierre Door député du Loiret et vice-président des affaires sociales, cardiologue (Assemblée nationale, 4 novembre 2020) 
Est-ce que le gouvernement va accepter les 4000 lits environ en réanimation et les soignants proposés par la Fédération hospitalière privée ? Que pense-t-il pense de la surmortalité invisible occultée par le COVID-19 (problèmes cardiovasculaires, cancers par exemple) ? Et pourquoi y a-t-il des patients très âgés qui ont des certificats de décès avec marqué "COVID-19" dessus, alors qu'ils ne l'ont jamais eue ?

En EHPAD, s'il y avait un cas Covid [aujourd'hui un cas est un simple test positif] (...) et qu'un décès était suspecté Covid (...) on le reconnaissait comme Covid, on ne faisait pas de PCR post-mortem. Olivier Véran
Source : Assemblée nationale 

Remarque :
Le ministre de la santé répond en reconnaissant l'absence de critères pour un décès Covid (il suffit de le "suspecter"), permettant toutes les erreurs sinon les manipulations ! Mais un simple test positif (dont la fiabilité est incertaine) permet également de confondre les décès PAR et AVEC la maladie. 
Lire aussi : Oliver Véran reconnait que les décès Covid en EPHAD ne sont basés que sur des “suspicions” de Covid, 7 novembre 2020, Covidinfos


Dr. Martine Wonner, députée, psychiatre. "On s’attend dès janvier à voter un texte qui sera de faire rentrer définitivement l’état d’urgence sanitaire dans le droit commun" (Bon sens, 4 novembre 2020) 
Lire aussi : L’état d’urgence ne finira pas le 14 décembre comme le Parlement l’avait décidé en premier lieu, 5 novembre 2020, Nexus / Avec les tests Véran PCR, restez confinés tout l’hiver, 5 novembre 2020, France Soir


Emmanuel Macron, "Tous ces outils [sic] doivent nous permettre, demain, de tenir jusqu'au vaccin à l'été nous disent les scientifiques [sic]" (28 octobre 2020) 

Remarque :
Emmanuel Macron semble partager l'agenda de Bill Gates. Comme s'il existait un consensus scientifique sur l'état sanitaire actuelle et les mesures prises, mais aussi un savoir scientifique (de l'ordre de la voyance) sur l'évolution de la maladie pour les neufs prochains mois à venir et sur l'efficacité, et l'innocuité, d'un vaccin en cours d'élaboration !
 

Les gentlemans 

Le détournement d’attention se base parfois non pas sur des mouvements, mais sur des attentes que crée le magicien, soit par son discours, soit très souvent par son regard (Kuhn, Amlani & Rensink, 2008). Le prestidigitateur va « guider » l’attention du spectateur en regardant lui-même un point précis de son environnement, par exemple sa main en déplacement. (...) « L’opérateur en magie simulée est un profond dissimulateur dans ses paroles et dans ses actions : il dit ce qu’il ne fait pas, ne fait pas ce qu’il dit, et fait ce qu’il se garde bien de dire. En prestidigitation, la parole prend le nom de Boniment. Le boniment, c’est la fable, le discours, le speech, le débit de paroles, le boniment, enfin, dont on habille un tour d’escamotage pour lui donner une apparence de réalité » Robert Houdin
Source : Binet et la prestidigitation : comprendre les outils psychologiques des magiciens avec les outils méthodologiques du 19ème siècle, 2019, Open Edition

Remarque
Le détournement d'attention est facilité par l'émergence d'une émotion positive (un désir), neutre (une attente) ou négative (une crainte). Plus forte sera l'émotion produite plus facile la manipulation. En l'occurrence on peut se demander si le focus excessif mis sur la crise sanitaire (au détriment des autres pathologies, et en faisant fi des problèmes sociaux économiques engendrés par les confinements) n'est pas un moyen pour mettre en place les conditions du Great Reset (lois liberticides, 5G, ... identifiant numérique vendu avec la vaccination) et de son acceptation par la population (terrorisée par la communication gouvernementale). 

Le conseil mondial de l’OMS
194 états dans le monde ont ratifié le Règlement Sanitaire International (RSI - 2005) de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).
Ce règlement prévoit : « en cas de crise sanitaire majeure, tous les états membres s’engagent à respecter toutes les consignes émanent du Conseil Mondial et à faire en sorte que toutes ces consignes priment sur les lois et les codes juridiques des états ».

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Dictature sanitaire : comment agir quand tous les moyens de mobilisation deviennent illégaux ?
Par Céri, 5 novembre 2020 - Donde Vamos?

Aujourd'hui, un message un peu particulier pour tenter une sorte d'état des lieux des moyens qu'il reste aux citoyens pour revendiquer ou ne serait-ce que se faire entendre.
L'Histoire montre qu'à partir du moment où les moyens pacifiques de revendication deviennent illégaux, comme c'est le cas aujourd'hui, d'autres modes d'action sont utilisés par les populations ou les groupes de populations. Quelques éléments de réflexion.

Il faut toutefois dans cet article tenir compte d'un fait essentiel: il est quasiment interdit en France d'appeler à des rassemblements insurrectionnels ou à une organisation subversive.
En janvier 2019 Eric Drouet, un leader Gilet Jaune, aurait été poursuivi par Castaner pour avoir osé appeler "à l'insurrection". On n'en a plus entendu parler, mais les juristes étaient partagés sur cette incrimination. Suite à la mutilation de Jérôme Rodriguez il avait "appelé à un soulèvement sans précédent par tous les moyens utiles et nécessaires pour que plus personne ne soit victime de ces blessures de guerre".

La liberté d'expression en France a en effet beaucoup de limites, nous sommes même l'un des pays les plus restrictifs parmi les pays dits "démocratiques".
* * *

Le fil d’Ariane
Interview d'Ariane Bilheran 
Par Yves Rasir, 28 octobre 2020 - Néosanté

Il y a deux mois, je ne connaissais pas du tout  la psychologue et  philosophe Ariane Bilheran. J’ai découvert qui elle était et l’intérêt  de son œuvre livresque lorsque j’ai lu l’article qu’elle a publié sur son blog le 31 août dernier. Quel choc ! Quelle déflagration ! Voilà enfin quelqu’un qui parvenait à penser l’impensable, à expliquer l’inexplicable, à mettre des mots sur le délire virophobique qui a submergé la planète Terre au début de l’année 2020 et qui ne cesse, depuis, d’emporter avec lui ce qui caractérise l’esprit humain : son libre-arbitre et sa rationalité. La clé de l’énigme, nous dit cette docteure en psychopathologie, est précisément la psychopathie paranoïde de ceux qui nous gouvernent vraiment, à savoir la poignée de  milliardaires qui manœuvrent en coulisse et téléguident des dirigeants hallucinés présentant eux-mêmes des traits de perversité. Ce petit monde nous persécute pour la simple et mauvaise raison que la folie paranoïaque fonctionne sur le mode de la persécution : l’autre est mon  ennemi car il est en puissance une menace pour mon pouvoir ou un malade qui va me  contaminer. Mais attention, diagnostique la psy, l’histoire montre que nous récoltons toujours ce que nous semons ! Si nous subissons aujourd’hui un totalitarisme sanitaire, c’est parce que  notre société était déjà bien malade et décadente. Si la civilisation occidentale s’écroule, elle devra cet écroulement à une déliquescence entamée de longue date. Comment affronter ce que la thérapeute appelle le « moment paranoïaque », c’est-à-dire l’actuel déchaînement de  mesures oppressives insensées ? Je vous invite tout particulièrement à lire la troisième partie de son article et les 9 conseils qu’elle y prodigue :

1) Reprendre sa sécurité intérieure
2) Ne pas donner son consentement
3) Sortir de l’illusion engendrée par l’hypnose de masse
4) Revenir à sa conscience et à son immensité
5) Ne pas réagir par la violence
6) Préparer son autonomie
7) Désobéir pacifiquement
8) Protéger les enfants
9) Bannir de son vocabulaire les néologismes vides de sens

Je vous incite surtout à vous réjouir de la conclusion car l’écrivaine, se basant sur les recherches en psychologie sociale, soutient qu’il suffirait seulement de 1% de résistants pour faire échec au despotisme. Si nous sommes suffisamment nombreux à y faire obstacle, la poignée de psychopathes ne pourra pas réaliser son rêve de contrôle absolu ! Pour traverser l’épreuve, encore faut-il discerner comment les maîtres dominent leurs esclaves et par quelles techniques psychologiques ils arrivent à les terroriser. Sur ce plan-là aussi, Ariane Bilheran apporte un éclairage précieux et c’est pourquoi je reproduis ci-dessous quelques extraits de l’interview qu’elle a accordée  à Néosanté et qui paraît dans le numéro de novembre. L’heure est trop grave, il faut urgemment mettre des bâtons dans les roues des bourreaux prétendant agir pour notre bien. Les abonnés comprendront que je les prive d’un léger privilège et que je souhaite diffuser plus largement cet entretien. En complément de sa lecture, je vous invite également à  visionner l’interview qu’a accordée récemment Ariane Bilheran au réalisateur Pierre Barnérias. L’experte en pathologies mentales y décrypte longuement par quels moyens retors les persécuteurs-manipulateurs parviennent à annihiler l’envie de se rebeller contre les mesures dictatoriales. J’ai encore appris des choses dans cette vidéo, et notamment que l’Organisation Mondiale de la Santé était infiltrée par des lobbies pédophiles occupés à faire avancer leur agenda et à normaliser leur déviance criminelle sous couvert de liberté sexuelle. Thèse complotiste sans rapport avec le délire covidiste ? Personnellement, j’en suis arrivé à ne plus rien exclure pour décoder la paranoïa pandémique et ses dérives de plus en plus tyranniques. Un tel déferlement de déraison et de coercition doit forcément trouver sa source dans les méandres les plus obscurs de certaines âmes ténébreuses.


Brave fille. Encore un... et tu seras en sécurité. 


« La peur tue le libre arbitre » 
Extraits de l’interview d'Ariane Bilheran publiée dans la revue Néosanté n° 105 de novembre 2020, propos recueillis par Carine Anselme

(…) 
Venons-en au fameux article publié sur votre site dont le décryptage et la portée ne cessent de prendre de l’ampleur au diapason de l’actualité… Quel est-il ce « moment paranoïaque », titre de votre article ?
Comme je l’explique dans l’article, ce que j’appelle le « moment paranoïaque » est celui de la décompensation de la folie au sein du réel, ce à quoi nous sommes en train d’assister, avec une extension de la contagion délirante fonctionnant à l’illusion collective de masse. Les psychopathes et paranoïaques qui dirigent le monde (et ne sont pas nos gouvernants mais la petite poignée qui tire les ficelles chez ces milliardaires qui, avec leurs milliards, pourraient par exemple éradiquer la faim dans le monde et ne le font pas) nous persécutent depuis longtemps « pour notre bien », parce qu’ils nous vivent, nous les peuples, comme une menace pour eux. Ce phénomène n’est pas nouveau. Platon dans La République disait déjà de nous méfier de ceux qui briguent le pouvoir, en avertissant qu’il ne faudrait surtout pas le leur donner… mais le donner aux philosophes qui, du fait de leur sagesse, n’en voudraient d’ailleurs pas ! Or, nous sommes passés cette année à un autre stade, celui du harcèlement direct des peuples, qui prend différents visages caricaturaux sans nuances, que je détaille dans l’article.

Quel est votre décodage de cette maladie de civilisation, dont la pandémie représente la face émergée de l’iceberg ?
Ce sujet m’anime depuis longtemps. Chez Freud, je trouve que l’une de ses œuvres les plus intéressantes est Malaise dans la Civilisation. En philosophie, j’ai également étudié la maladie de civilisation selon Nietzsche : qu’est-ce qui fait qu’à un moment donné, l’on devient une civilisation malade ? La psychopathologie m’a donné des clés supplémentaires au travers de la psychose paranoïaque et de sa contagion. Parce qu’encore une fois, un système est la somme de ses individus… plus quelque chose qui va en faire un « individu » à part entière, avec sa personnalité propre. Quand ça devient paranoïaque, comme c’est le cas aujourd’hui, ça tourne donc en psychose collective. Cela fait plusieurs années qu’on en voit les prémices…

Comment se manifeste ce processus de déliquescence ?
Quand une société devient malade ou décadente, elle commence à être perverse, puis cela termine en paranoïa. La paranoïa, c’est la folie du contrôle, de l’hyper-persécution, de l’intrusion permanente de l’intime, de l’incapacité à admettre une pluralité. C’est une réponse globalisante, totalisante, totalitaire même, en lieu et place du libre arbitre humain. On voit bien que ce n’est pas la première fois que l’on vit ça dans l’Histoire : tout va bien, puis à un moment donné ça commence à dégénérer, et lorsque ça dégénère, c’est sur un mode totalitaire. Il s’agit là de ce que Hegel appelait le « moment du négatif ». Il prend l’exemple de la Terreur après la Révolution française, où la vie humaine n’avait pas plus de valeur que « l’étêtage d’un chou », disait-il, en se référant aux noyades et décapitations. Dans ma conception, ces moments me paraissent inéluctables… Je crois qu’il y a une forte probabilité qu’une civilisation, après avoir atteint son apogée, s’effondre. Et, là, rien ne peut l’arrêter ! On peut certes tenter de soutenir les murs, mais des murs qui doivent s’effondrer finissent par tomber. Nous pouvons juste mettre à l’abri ce qu’il faut pendant que les murs s’effondrent…

C’est quand même d’un « très grand raffinement » ce qui se passe, pour reprendre vos mots. Avec cette crise sanitaire inédite, la situation est hallucinante et l’absurde poussé à son comble. Qu’en pensez-vous ?
C’est toujours pareil : pour créer du choc, il faut que ça soit énorme ! Avec un petit « truc », un micro-événement, le cerveau arrive quand même à penser et à remettre en question la situation. L’enjeu est de faire perdre tous ses repères à une population donnée. Ce que veulent ceux qui ont des privilèges, c’est manipuler la masse afin qu’elle soit contente d’être là où elle est (d’où une soumission librement consentie) et qu’elle ne se rende pas compte qu’elle est traitée comme du bétail. Pour se prémunir contre cette masse à même de se rebeller, vu son nombre, on utilise l’intimidation et la culpabilisation, afin de la réduire au silence et de maintenir chacun à sa place. En parallèle, on fera en sorte de créer des prisons dorées pour que les gens soient contents (le fameux « du pain et des jeux ») et qu’ils ne réfléchissent pas à ce qui se passe. Ce qui est nouveau, c’est le raffinement extrême dans les techniques de manipulation, en lien avec l’utilisation des nouvelles technologies et de l’image.

Quel est l’impact spécifique de l’image ?
L’image va directement au cerveau, lequel a du mal à décrypter l’information en première instance. C’est pourquoi les images sont plus traumatiques que des paroles. Or, nous sommes dans une civilisation de l’image qui effracte tout le temps le psychisme. Ces images sont associées avec des paroles, lesquelles ne sont pas nécessairement en accord avec les images qui, elles-mêmes, peuvent se révéler trafiquées. Pour couronner le tout, ces paroles peuvent être contradictoires et paradoxales. L’exemple le plus célèbre est le néologisme « complotiste » qui veut dire tout et son contraire, donc ça ne veut rien dire ! Selon Lacan, on reconnaît la folie aux néologismes ; le délire tient à l’utilisation de mots qui n’existaient pas avant. Là, nous nageons en plein délire ! Ce néologisme vide de sens, qui sous-tend une menace de bannissement, paralyse toute pensée qui oserait venir questionner le péril et les dérives totalitaires auxquels l’humanité fait face. Tout ce pourrissement du langage est emblématique.

Il y a aussi le matraquage d’informations anxiogènes, répétées en boucle…
Oui, on voit à l’œuvre des techniques de propagande et de lavage de cerveau qui sont fondées sur la répétition. Le fait que l’on répète tous les jours inlassablement les mêmes informations finit par nous « ronger ». Surtout, ça restreint l’espace de pensée. Les phénomènes totalitaires adorent ça ! Cette année, je pense que nous avons tous été focalisés sur « virus/pas virus », « masque/pas masque », donc une vision très restreinte, alors qu’il aurait justement fallu ouvrir notre champ de pensée. Nous sommes des êtres à multiples dimensions. Dans la situation actuelle, on limite l’accès à l’imaginaire, au symbolique – tout ce qui est art et culture, tout ce qui est socialisation, tout ce qui constitue notre humanité. Et ça au nom d’un premier principe qui est : « un virus extrêmement dangereux menacerait la survie de l’espèce humaine… » J’attire votre attention sur ce point, car c’est à partir du premier principe que découle tout ce qui vient après. Or, ce premier principe n’est jamais débattu ! En d’autres termes, est-ce que vraiment un virus extrêmement dangereux menace la survie de l’espèce humaine ? A-t-on le droit de débattre scientifiquement de ce premier principe ? Manifestement non ! Ce premier principe n’étant pas questionnable et comme la situation est jugée très grave, l’on va déployer des moyens très lourds, qui ne sont même pas des moyens à proprement parler puisqu’il s’agit plutôt de maltraitance généralisée. Cela démontre aussi que dans cette civilisation de l’immédiateté, l’on n’a pas le droit d’avoir des pensées plurielles, d’en débattre, ni même d’évoluer dans sa pensée au fil du temps. Cette rigidité, c’est aussi la folie !
(…)
Source (et suite) du texte : Néosanté

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(MAJ 08) Pr. Didier Raoult, "La contamination des infections respiratoires se fait majoritairement par les mains." (France 2, 7 novembre 2020)
Voir aussi : Pr. Patrick-Yves Badillo, Médias, science et idéologie, la polémique sur la chloroquine (IHU, 8 novembre 2020)

Les cantons alémaniques regardent la lente descente aux enfers genevoise avec commisération mais aussi avec un œil salutairement critique. Observant à quel point notre pauvre canton s’empresse de singer la France jusque dans ses pires aberrations, ils gardent un sang-froid et un pragmatisme tout germaniques à des années-lumière de la panique qui s’est emparée de nos autorités.



(MAJ 08) La course aux milliards du Covid-19 (Kairos, 4 novembre 2020)


Un livre d'actualité à (re)lire. 
  

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