Le Caravage, Nativité avec Saint François et Saint Laurent, 1609
Palestrina, Palestrina, Missa Papae Marcelli (1562). The Tallis Scholars, Peter
Rupert Spira, Rupert Reads from Meister Eckhart for Christmas (2022) - trad. automatique disponible
« Pourquoi Dieu s’est-il fait homme ? Pour que Dieu naisse dans l’âme et que l’âme naisse en Dieu. C’est pour cela que toute l’Écriture est écrite, c’est pour cela que Dieu a créé le monde et toute la nature angélique : afin que Dieu naisse dans l’âme et que l’âme naisse en Dieu. » (Maitre Eckhart) Source : Marie-Anne Vanier, De la résurrection à la naissance de Dieu dans l’âme, éd. du Cerf
La parole de Maître Eckhart ne représente pas une quelconque fuite du monde, mais le plus court moyen d’aller à Dieu dans un monde qui sombre dans la confusion, la dissension et le chaos. Lorsque tout alentour tout s’effondre et se dérobe, quand nul appui solide n’est envisageable, l’homme fait l’expérience de son être 'nu' et démuni. Vécue comme telle, c’est la condition de la plus authentique Incarnation quand libre et abandonnée, l’humanité offre ainsi à Dieu un lieu de naissance et d’activité. Car, selon Maître Eckhart, c’est le propre de la créature de faire quelque chose à partir de quelque chose, mais c’est le propre de Dieu de faire quelque chose à partir de rien. (p.226-226). Extrait de : Rémy Vallejo, Réduit à rien, Les derniers jours de Maitre Eckhart, éd. du Cerf, 2021 Source du texte : Le frère dominicain Johannes Eckhart (Dominicains, province de Suisse, 2022)
Présentation de Maitre Eckhart à l'occasion de la parution de la nouvelle traduction des sermons allemands par Laurent Jouvet. (Almora, juin 2022)
Le récit est une autofiction et Cyrano de Bergerac parle à la première personne.
Au début de l'histoire Cyrano tente de rejoindre la Lune à l'aide de fioles remplies de rosée. L'essai n'est pas concluant : il retombe en Nouvelle-France, où il rencontre le gouverneur Charles Jacques Huault de Montmagny, avec qui il parle de l'héliocentrisme, des mouvements de la Terre, de la pluralité des mondes et de l'univers infini. Il tente ensuite de s'y rendre grâce à une machine à fusée et cela réussit.
De la Terre à la Lune, trajet direct en 97 heures 20 minutes est un roman d'anticipation de Jules Verne, paru en 1865. Il relate comment, après la fin de la guerre de Sécession, une association d'artilleurs et de scientifiques liés à l'industrie militaire tente d'envoyer sur la Lune un obus habité par trois hommes. (...) L'œuvre figure parmi les romans les plus connus de Jules Verne. Elle est devenue une référence dans le domaine de la science-fiction, avec de nombreux héritiers comme le roman de H. G. Wells, Les Premiers Hommes dans la Lune, en 1901. Le roman a été adapté de nombreuses fois à l'écran, pour le cinéma et la télévision, et ce dès 1902 avec Georges Méliès et son Voyage dans la Lune. Extrait de : De la terre a la lune En téléchargement gratuit (Epub et PDF) : Jules Vernes, De la Terre à la Lune (1865)
L'arrivée du projectile lunaire
Jacques Offenbach, Le voyage dans la lune (1875). Ouverture
Le roman raconte l’histoire d’un voyage vers la Lune entrepris par les deux protagonistes : un narrateur homme d’affaires, M. Bedford ; et un scientifique excentrique, M. Cavor. Cavor met au point la cavorite, un métal révolutionnaire qui crée l'apesanteur, avec lequel il construit un astronef. Extrait de : Les Premiers hommes dans la Lune (wikipedia)
Wan Hu, premier astronaute (1500), sur sa chaise à réaction. Vraie fausse légende chinoise.
Wan Hu (万户 or 万虎) est un fonctionnaire chinois qui selon la légende aurait tenté en 1500 de « rejoindre la Lune » sur une chaise (d'autres versions parlent d'un cerf-volant1 ) équipée de 47 fusées et qui aurait péri lors de cette expérience.
La première référence connue de Wan Hu date effectivement de 1909, durant une période de fascination de l’Occident pour l’Asie. L’histoire paraît dans un article de la revue américaine Scientific American, écrit par John Elfreth Watkins. En revanche, point de Wan Hu dans ces lignes. Le récit demeure sensiblement le même, mais le personnage principal s’appelle Wang Tu, un Chinois ayant vécu il y a plusieurs milliers d’années, bien avant l’invention des feux d’artifice donc. Wan Hu, que l’on pourrait traduire par « renard fou », apparaît quant à lui au milieu des années 1940 à l’intérieur différents magazines américains dans la version que nous connaissons. Extrait de : Wan Hu, l’homme qui essaya d’atteindre la Lune avec un siège à réaction (SciencePost, 13 juillet 2022)
LA LUNE AU CINEMA
L'homme, la femme, le chien, la vache et Rammstein ont marché sur la lune.
Frau im Mond (Une femme sur la lune) de Fritz Lang (1929)
Les aventures de Tintin, Objectif lune, On a marché sur la lune 24 planches sont prépubliées du 30 mars 1950 au 7 septembre 1951 puis 93 autres du 9 avril 1952 au 30 décembre 1953. L'album paraît en 1954. Extrait de : On a marché sur la lune (wikipedia)
Le programme Apollo est le programme spatial de la NASA mené durant la période 1961 - 1972, qui a permis aux États-Unis d'envoyer pour la première fois des hommes sur la Lune. Il est lancé par le président John F. Kennedy le 25 mai 1961, essentiellement pour reconquérir le prestige américain mis à mal par les succès de l'astronautique soviétique, à une époque où la guerre froide entre les deux superpuissances battait son plein.
Le programme avait pour objectif de poser un homme sur la Lune avant la fin de la décennie. Le 21 juillet 1969, cet objectif était atteint par deux des trois membres d'équipage de la mission Apollo 11, Neil Armstrong et Buzz Aldrin. Cinq autres missions se sont posées par la suite sur d'autres sites lunaires et y ont séjourné jusqu'à trois jours. Extrait de : Programme Apollo
Clair de Terre. Apollo 11 (20 juillet 1969) - Photo de la NASA
Apollo 11, Module lunaire (21 juillet 1969) - Photo de la NASA
Les théories conspirationnistes sur le programme Apollo sont une série de récits populaires prenant le contrepied des informations officielles : selon ces théories, les vaisseaux du programme Apollo ne se seraient jamais posés sur la Lune et il s'agirait d'une mise en scène réalisée sur Terre
Cet article démontre effectivement la fausseté de plusieurs affirmations conspirationnistes mais ne répond pas aux nombreuses questions posées dans le film de Massimo Mazuko, American Moon (2021 - en VF). A vous de voir. Mais d'abord Opération Lune, un faux documentaire de William Karel (2002).
William Karel, Opération Lune. Faux documentaire (Arte, 2002)
Le 20 juillet 1969, deux milliards de téléspectateurs sont devant le petit écran pour suivre en direct les premiers pas de l’homme sur la Lune. Ces images, devenues historiques, étaient-elles authentiques ? Une chose est sûre : en pleine guerre froide, les enjeux liés à la conquête spatiale n’autorisaient pas l’échec. Mais jusqu’à quel point le président Nixon était-il prêt à mentir pour donner le change ? En quoi le succès récent de "2001, l’odyssée de l’espace "de Stanley Kubrick a-t-il influé sur le cours des événements ? Et si le film du premier homme sur la Lune n’était qu’une superproduction hollywoodienne ? Tout au long de sa délirante enquête, William Karel avance des hypothèses en détournant les images. Des témoins de l’époque – Donald Rumsfeld, alors secrétaire d’État à la Défense, Henry Kissinger, conseiller du président pour la sécurité nationale, Richard Helms, ancien directeur de la CIA, Christiane Kubrick, la veuve du cinéaste, ou encore Buzz Aldrin, le coéquipier d’Armstrong – reconstituent une étonnante chronologie des faits. En parallèle, des comédiens endossent le rôle d’autres témoins et accréditent la thèse en question…
Tout commence par une anecdote puisée dans l’histoire du cinéma : pour tourner les images somptueuses de son film "Barry Lyndon", Stanley Kubrick se serait fait prêter par la Nasa un objectif de caméra unique au monde. Pour quels motifs l’Agence spatiale américaine aurait-elle accepté de confier ce matériel au cinéaste ? Quel marché aurait été conclu entre les deux parties ? À partir de là, William Karel reconstitue point par point… ce qui aurait pu devenir la plus incroyable mystification politique et scientifique du XXe siècle ! Ses commentaires précis et documentés, son montage habile et éloquent, et les témoignages de personnalités dignes de foi mêlés à des interviews données par des acteurs ne laissent place à aucun doute quant aux manipulations dont le monde entier aurait été la victime ébahie. Tous les éléments accréditant la thèse de la supercherie sont rassemblés devant les yeux incrédules du téléspectateur d’aujourd'hui, qui entend pour la première fois les "véritables" paroles d’Armstrong, apprend les "vraies" raisons de l’internement d’Aldrin en hôpital psychiatrique et découvre les causes "réelles" de la retraite définitive de Kubrick dans sa propriété ! Bref, fidèle aux leçons sur la polysémie des images d’un Chris Marker dans "Lettre de Sibérie", William Karel démontre en expert et avec une solide dose d’humour qu’une image d’actualité n’est rien sans les commentaires qui lui donnent sens…
"Opération lune" (faux documentaire de William Karel, 2002) affirme que les américains ont marché sur la lune mais sans en rapporter les images qui, elles, auraient été tournées dans les studios de Stanley Kubrick. Le but du film est de montrer la possibilité de manipulations, en l'occurrence conspirationnistes (mais la même facilité de manipulations peut aussi bien se produire pour exposer un récit officiel).
"American Moon" (investigation de Massimo Mazzuco, 2017) doute non seulement de la véracité des images de la NASA (sans émettre d'hypothèses quant à leur provenance) mais aussi que des hommes ont marché sur la lune en relevant des incohérences, ou ce qui y ressemble, dont ils demandent explications sous formes de questions.
Massimo Mazzucco, American Moon (2017) - VF intégrale
Or, il a raison de dire que le programme Artémis 3 prévoit d'aller encore plus loin qu'auparavant. Comme le précise le site de la Nasa, la trajectoire que suivra le vaisseau Orion sera elliptique. Ce qui l'amènera à 70.000 km au-delà de la Lune. Soit bien plus loin que les missions Apollo, qui ne s'étaient éloignées au maximum "que" de 300 km du satellite. (...) "Parce que ce n'est pas la même chose, de se dire es-ce-que c'est humainement possible d'aller là-bas." Une phrase, certes un peu maladroite, par laquelle il donne son propre ressenti par rapport à cette éventualité, et qui ne signifie pas du tout qu'il nie l'alunissage de 1969.
Remarque : L'explication se défend (mais si c'était une sorte de lapsus révélateur il évident qu'il n'allait pas la confirmer). Thomas Pesquet est un récidiviste (sans que la journaliste ne le reprenne) : Faut imaginer [la lune], il n'y a pas de vie, c'est la désolation et puis c'est un endroit où personne n'est jamais allé ! (sic) C'est un endroit qui est inatteignable, c'est un endroit où les hommes et les femmes ont rêvé depuis des millénaires. C'est une dimension qui dépasse l'échelle de l'être humain.
QUI SERA LA PREMIERE FEMME A MARCHER SUR LA LUNE ?
La femme va marcher sur la lune.
Mission Artemis : Pourquoi vouloir marcher à nouveau sur la Lune ? (Le Monde, 2019)
Artemis III : c'est LA mission qui signe le retour des hommes sur la Lune. Si tout se passe comme prévu, elle fera amerrir des astronautes à la surface lunaire d'ici 2027. Aucune date précise n'a encore été fixée à ce jour. De fait, le calendrier dépend du bon déroulement des missions précédentes.
Remarque : Pour un retour sur la lune le programme Artémis débuté en 2017 prendra au minimum 10 ans alors que le programme Apollo débuté en 1961 en avait mis seulement 8 avec une technologie bien plus rudimentaire (pour ne parler que des ordinateurs de l'époque moins puissants que le smartphone le plus basique).
Selon la NASA le premier homme a remarché sur la lune sera une femme (d'où le nom féminin du programme), ce ne sera donc pas Thomas Pesquet (sauf transition de genre ?)
Qui sera la première femme a marcher sur la lune ? (2022)
Le totalitarisme est l'aboutissement logique de la dérive totalitaire. La guerre (civile ou contre un ennemi extérieur plus puissant que soi) est l'aboutissement logique du totalitarisme.
La dérive totalitaire se caractérise par un climat d'anxiété (avec des moments de peur) et une doxa officielle (1). Contraire à l'éthique et au bon sens (2) celle-ci ne pourra s'imposer que par une propagande au quotidien, un débat confisqué et une censure toujours plus grande (au prétexte de lutte contre la désinformation) pour ne pas la remettre en cause, ainsi qu'une discrimination (3) et une persécution (4) contre ceux qui refuse de s'y soumettre. (1) Nouvelle peste, absence de traitement, vaccin miracle / Héroïsme ukrainien, diabolisation de la Russie. (2) Refus des soins précoces, confinement, masques / Sanctions qui se retourne contre sa population. (3) Pass sanitaire puis vaccinal. (4) Suspension des soignants non vaccinés, sanctions contre les médecins ayant soignés leurs patients, procès contre les lanceurs d'alerte.
Georges Orwell, auteur de "1984",
lisant "2022" : putain de bordel !
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PROPAGANDA
(Re)voir : Propaganda – La fabrique du consentement (Arte, 2017)
Comment influencer les foules ? À travers la figure d’Edward Bernays (1891-1995), l’un des inventeurs du marketing et l’auteur de « Propaganda », un passionnant décryptage des méthodes de la « fabrique du consentement ».
Si les techniques de persuasion des masses apparaissent en Europe à la fin du XIXe siècle pour lutter contre les révoltes ouvrières, elles sont développées aux États-Unis pour convaincre les Américains de s’engager dans la Première Guerre mondiale. Peu connu du grand public, neveu de Sigmund Freud, Edward Bernays (1891-1995), l’auteur du livre de référence Propaganda et l’un des inventeurs du marketing, en fut l’un des principaux théoriciens. Inspirées des codes de la publicité et du divertissement, ces méthodes de « fabrique du consentement » des foules s’adressent aux désirs inconscients de celles-ci. Les industriels s’en emparent pour lutter contre les grèves avec l’objectif de faire adhérer la classe ouvrière au capitalisme et de transformer ainsi le citoyen en consommateur. En 2001, le magazine Life classait Edward Bernays parmi les cent personnalités américaines les plus influentes du XXe siècle.
Vera Sharav, "A moins que nous ne résistions tous, 'Plus jamais ça', c'est maintenant" (Discours à Nuremberg, Commémoration du 75e anniversaire, 20 aout 2022)
Je suis venue à Nuremberg pour fournir un contexte historique à la menace globale actuelle à laquelle notre civilisation est confrontée. Ces deux dernières années et demi ont été particulièrement stressantes, car des souvenirs douloureux ont été ravivés. En 1941, j’avais trois ans et demi lorsque ma famille a été forcée de quitter sa maison en Roumanie et déportée en Ukraine. On nous a rassemblés dans un camp de concentration, où on nous a laissés mourir de faim. La mort était omniprésente. Mon père est mort du typhus quand j’avais cinq ans. (...)
En 1933, les Juifs étaient la principale cible de la discrimination ; aujourd’hui, ce sont les personnes qui refusent de se faire injecter des vaccins expérimentaux issus du génie génétique qui sont visées. Hier comme aujourd’hui, les dictats gouvernementaux ont été conçus pour éliminer des segments de la population. En 2020, les dictats gouvernementaux ont interdit aux hôpitaux de traiter les personnes âgées dans les maisons de retraite. Le résultat a été un meurtre de masse. Les décrets gouvernementaux continuent d’interdire aux médecins de prescrire des médicaments vitaux, approuvés par la FDA ; les protocoles dictés par le gouvernement continuent de tuer. Les médias sont silencieux – comme ils l’étaient à l’époque. Les médias diffusent un récit unique, dicté par le gouvernement – tout comme sous les nazis. Une censure stricte réduit au silence les opinions opposées. Dans l’Allemagne nazie, peu de personnes s’opposaient à ces idées ; celles qui le faisaient étaient emprisonnées dans des camps de concentration. Aujourd’hui, les médecins et les scientifiques qui remettent en question le récit approuvé sont calomniés, leur réputation est détruite. Ils risquent de perdre leur licence d’exercice et de voir leur domicile et leur lieu de travail perquisitionnés par des équipes d’intervention. Extrait de : Vera Sharav: « À moins que nous ne résistions tous, ‘plus jamais ça’, c’est maintenant. » – Discours – Nuremberg, le 20 Août 2022 (Mondialisation, 22 aout 2022)
Les 10 principes qui forment le code de Nuremberg
Tribunal militaire américain, Nuremberg, 1947 1. Le consentement volontaire du sujet humain est absolument essentiel. Cela veut dire que la personne intéressée doit jouir de capacité légale totale pour consentir, qu’elle doit être laissée libre de décider sans intervention de quelque élément de force, de fraude, de contrainte, de supercherie, de duperie ou d’autres formes de contrainte ou de coercition. Il faut aussi qu’elle soit suffisamment renseignée et connaisse toute la portée de l’expérience pratiquée sur elle afin d’être capable de mesurer l’effet de sa décision. Avant que le sujet expérimental accepte, il faut donc le renseigner exactement sur la nature, la durée et le but de l’expérience, ainsi que sur les méthodes et moyens employés, les dangers et les risques encourus et les conséquences pour sa santé ou sa personne qui peuvent résulter de sa participation à cette expérience. L’obligation et la responsabilité d’apprécier les conditions dans lesquelles le sujet donne son consentement incombent à la personne qui prend l’initiative et la direction de ces expériences ou qui y travaille. Cette obligation et cette responsabilité s’attachent à cette personne qui ne peut les transmettre à nulle autre sans être poursuivie. 2. L’expérience doit avoir des résultats pratiques pour le bien de la société impossibles à obtenir par d’autres moyens ; elle ne doit pas être pratiquée au hasard et sans nécessité. 3. Les fondements de l’expérience doivent résider dans les résultats d’expériences antérieures faites sur des animaux et dans la connaissance de la genèse de la maladie ou des questions à l’étude, de façon à justifier par les résultats attendus, l’exécution de l’expérience. 4. L’expérience doit être pratiquée de façon à éviter toute souffrance et tout dommage physique ou mental non nécessaire. 5. L’expérience ne doit pas être tentée lorsqu’il y a une raison a priori de croire qu’elle entraînera la mort ou l’invalidité du sujet, à l’exception des cas où les médecins qui effectuent les recherches servent eux-mêmes de sujets à l’expérience. 6. Les risques encourus ne devront jamais excéder l’importance humanitaire du problème que doit résoudre l’expérience envisagée. 7. On doit faire en sorte d’écarter du sujet expérimental toute éventualité, si mince soit-elle, susceptible de provoquer des blessures, l’invalidité ou la mort. 8. Les expériences ne doivent être pratiquées que par des personnes qualifiées. La plus grande aptitude et une extrême attention sont exigées tout au long de l’expérience, de tous ceux qui la dirigent ou y participent. 9. Le sujet humain doit être libre, pendant l’expérience, de faire interrompre l’expérience s’il estime avoir atteint le seuil de résistance mentale ou physique au-delà duquel il ne peut aller. 10. Le scientifique chargé de l’expérience doit être prêt à l’interrompre à tout moment s’il a une raison de croire que sa continuation pourrait entraîner des blessures, l’invalidité ou la mort pour le sujet expérimental. Gérard Delepine, Les décisions du procès de Nuremberg sont d’une brûlante actualité (Réseau International, 5 septembre 2022)
Madame Vera Sharav, juive d’origine roumaine, rescapée de l’holocauste et fondatrice de l’Alliance for Human Research Protection, une organisation vouée à protéger les sujets soumis à dans essais ‘cliniques’ était l’invitée d’honneur d’une cérémonie organisée à l’occasion des 75 ans du Code de Nuremberg. Pour cela, les organisateurs avaient dû promettre qu’aucune référence ne serait faite aux campagnes de vaccination, ni à la crise du coronavirus, les autorités estimant qu’une telle comparaison constitue une offense à la mémoire des victimes des expérimentations nazies. Ariane Bilheran, Soutien à Vera Sharav…L’impensable revient à Nuremberg ! (31 aout 2022)
Remarque : "Les peuples qui ne réfléchissent pas sur leur passé sont condamnés à le revivre." (George Santayana, Vie de raison, 1905) Tout comme la réflexion d'une image se produit sur un support (plan d'eau ou miroir), réfléchir sur le passé ne consiste pas à fléchir le genoux pour une commémoration mais à projeter l'évènement commémoré sur la toile du présent. Penser c'est établir des liens, constater à la fois des ressemblances et des dissemblances pour en tirer des leçons. L'offense à la mémoire des victimes ce n'est pas la comparaison raisonnée, c'est aussi bien l'oubli que l'absence de comparaison.
Le débat interdit - retour sur une crise politique sans précédent avec Ariane Bilheran et Vincent Pavan (Kairos, 5 septembre 2022)
A. Bilheran et S. Despot invités chez E. Chouard, Comprendre le totalitarisme. (21 juillet 2022)
(MAJ 11) Corruption et fraude dans la crise covid depuis 2020 (Portugal, Colloque du 10 septembre 2022) 4:01:00 Ariane Bilheran, psychologue et philosophe, sur la corruption philosophique et psychologique, 4:45:30 Slobodan Despot, écrivain 7:21:50 Virginie de Araujo-Recchia, avocate
(MAJ 11) Corruption et fraude dans la crise covid depuis 2020 (Portugal, Colloque du 11 septembre 2022) 00:21:30 Vincent Pavan, docteur en mathématiques, 01:12:10 Emmanuelle Darles, docteur en informatique, 01:53:20 Pierre Chaillot, statisticien, 03:06:15 Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé.
Jean-Dominique Michel, Émotions à Saintes - résister à la dérive totalitaire (juillet 2022)
Sebastian Dieguez, neuroscientifique (sic), Vous ne pouvez pas penser par vous même (RTS, Infrarouge, 3 juin 2021)
Sebastien Dieguez : On ne veut plus se laisser dicter ce que l'on veut penser. Ce que fait le complotiste, il fait des recherches par lui-même, il veut penser par lui-même, voir par lui-même. Myret Zaki : Ah il veut penser par lui-même ! Mais comment c'est possible. C'est pathologique. Sebastien Dieguez : Mais vous ne pouvez pas penser par vous-même. Myret Zaki : Ah on peut pas... Sebastien Dieguez : Vous ne pouvez pas penser par vous même. C'est une idée qui a été démolie au moins depuis Kant (sic). Myret Zaki : Tiens, tiens. (...) Je pense que cette phrase il faut la retenir : Vous ne pouvez pas penser par vous même ! Sebastien Dieguez : On pense toujours avec d'autres éléments qui viennent de l'extérieur.
Remarque : Bienvenue en Idiocratie - ce neuroscientifique est professeur à l'université de Lausanne ! Penser c'est penser par soi-même. Penser par autrui ne veut rien dire sinon ne pas penser du tout et accepter l'opinion de l'autre. Penser, ou penser par soi-même, ne signifie pas penser sans "autres éléments qui viennent de l'extérieur". Que fait le "complotiste qui fait des recherches par lui-même" sinon penser "avec d'autres éléments qui viennent de l'extérieur", en l'occurrence le fruit de ses recherches ?
Ne respirez pas ! Ne pensez pas ! (Colonisation neuronale).
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(Re)voir : Mattias Desmet : la psychologie des foules sous le totalitarisme / Grand Jury - Jour 7 (23 mars 2022)
Qu’est-ce que la formation de masse, au fait ? Il s’agit d’un type spécifique de formation de groupe qui rend les gens radicalement aveugles à tout ce qui va à l’encontre de ce en quoi le groupe croit. De cette façon, ils considèrent les croyances les plus absurdes comme allant de soi. (...) Une deuxième caractéristique d’un individu sous l’emprise de la formation de masse est qu’il devient prêt à sacrifier radicalement son intérêt individuel au profit de la collectivité. (...) Troisièmement, les individus en formation de masse deviennent radicalement intolérants aux voix dissonantes. Au stade ultime de la formation de masse, ils vont typiquement commettre des atrocités envers ceux qui ne vont pas dans le sens des masses. Et ce qui est encore plus caractéristique : ils le feront comme si c’était leur devoir éthique. (...) Qu’elle ait initialement émergé spontanément ou qu’elle ait été provoquée intentionnellement dès le départ, aucune formation de masse ne peut cependant continuer à exister pendant un certain temps si elle n’est pas constamment alimentée par l’endoctrinement et la propagande diffusés par les médias de masse. Dans ce cas, la formation de masse devient la base d’un type d’État entièrement nouveau qui est apparu pour la première fois au début du XXe siècle : l’État totalitaire. (...) Ce type d’État a un impact extrêmement destructeur sur la population car il ne contrôle pas seulement l’espace public et politique – comme le font les dictatures classiques – mais aussi l’espace privé. (...)
J’appuie une intuition formulée par Hannah Arendt en 1951 : un nouveau totalitarisme est en train d’émerger dans notre société. Non pas un totalitarisme communiste ou fasciste, mais un totalitarisme technocratique. Un type de totalitarisme qui n’est pas dirigé par « un chef de bande » comme Staline ou Hitler, mais par des bureaucrates et des technocrates ennuyeux. Comme toujours, une certaine partie de la population résistera et ne sera pas la proie de la formation de masse. (...)
La crise du coronavirus n’est pas tombée du ciel. Elle s’inscrit dans une série de réponses sociétales de plus en plus désespérées et autodestructrices à des objets de peur : terroristes, réchauffement climatique, coronavirus. Chaque fois qu’un nouvel objet de peur surgit dans la société, il n’y a qu’une seule réponse : un contrôle accru. Or, les êtres humains ne peuvent tolérer qu’un certain degré de contrôle. Le contrôle coercitif engendre la peur et la peur engendre davantage de contrôle coercitif. De cette façon, la société est victime d’un cercle vicieux qui mène inévitablement au totalitarisme (c’est-à-dire à un contrôle gouvernemental extrême) et se termine par la destruction radicale de l’intégrité psychologique et physique des êtres humains. (...)
La solution à notre peur et à notre incertitude ne réside pas dans l’augmentation du contrôle (technologique). La véritable tâche à laquelle nous sommes confrontés en tant qu’individus et en tant que société est d’envisager une nouvelle vision de l’humanité et du monde, de trouver une nouvelle base pour notre identité, de formuler de nouveaux principes pour vivre ensemble avec les autres et de récupérer une capacité humaine utile – le discours de vérité. Extrait de : Dr Mattias Desmet, La psychologie du totalitarisme (CoroInfo, 29 aout 2022)
A une époque de supercherie universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire (Georges Orwell)
Beaucoup se sont demandé pourquoi les gens ne résistaient pas aux tyrans dans le passé. C’est en partie dû à la peur. Mais c’est plus que cela. C’est que les gens normaux, comme vous et moi, ne peuvent tout simplement pas imaginer des êtres si mauvais. Nous avons confiance en l’humanité. Et nous le devons. La plupart des gens sont bons. Peu sont vraiment terrifiants et horribles. Mais certains le sont. C’est l’incapacité à croire ce qui se passe qui a vraiment empêché les gens de s’opposer quand ils le devaient, quand l’évidence était indubitable mais n’avait pas encore atteint leur porte, leur famille. Mike Yeadon: Ils viennent pour vous et vos enfants. Cela arrive de nouveau. (CoroIfo, septembre 2022)
Covid : "Je reste inquiet des protocoles à venir" Xavier Bazin (France Soir, 3 septembre 2022)
Une enquête coup de poing ! Après onze mois d’investigation, le journaliste santé Xavier Bazin dévoile les dessous de la crise sanitaire du coronavirus, qui marquera toute une génération. Avec plus de 300 sources scientifiques à l’appui, il révèle les conflits d’intérêts des mondes médical et politique qui ont conduit à trois graves dysfonctionnements : - le dénigrement de l’hydroxychloroquine du Professeur Raoult ; - le silence sur la prévention et les remèdes naturels efficaces, comme la vitamine D ; - la focalisation sur le vaccin anti-Covid comme unique réponse à la crise. L’industrie pharmaceutique a façonné, depuis vingt ans, une pensée médicale unique aux conséquences souvent dramatiques pour notre santé, qui nous ont explosé à la figure avec la Covid-19. Cette crise doit nous réveiller de notre torpeur : il est temps de changer radicalement de philosophie face aux virus, aux bactéries et aux problèmes de santé en général. Un autre système de soins est possible. Quatrième de couverture Xavier Bazin, journaliste scientifique, Big pharma démasqué, éd. Tredaniel, 2021 Voir aussi : "Covid-19 : le bilan en 40 questions" avec Jean-Loup Izambert et Claude Janvier (France Soir, 3 juin 2022)
De par son concept de base, la cybernétique est en rivalité avec une société humaine organisée de manière autonome et souveraine. La cybernétique a besoin de contrôler la vie, toute la vie qu’elle va mettre sous surveillance permanente.
Comme nous l’avons évoqué, non seulement les enseignants-chercheurs et les chercheurs le peuvent, mais il est de leur devoir de dire la vérité que la réalité des faits leur donne à voir. Inévitablement, cette quête emporte débats, voire polémiques. Mais n’est-ce pas ainsi que progresse le savoir ? La CEDH, l’ayant compris, affirme que la liberté académique emporte « la possibilité pour les universitaires d’exprimer librement leurs opinions, fussent-elles polémiques ou impopulaires, dans les domaines relevant de leurs recherches, de leur expertise professionnelle et de leur compétence » (CEDH 27 mai 2014, n°364/04 et 39779/04).
Le manuel britannique de contre-désinformation Resist 2 fait référence dans tous les services occidentaux, comme une oeuvre structurante pour organiser les campagne de contre-influence sur Internet.
Macron, en roue libre, (...) Dans sa dernière intervention du 5 septembre 2022, Macron s’est livré à un véritable crime constitutionnel, qu’aucun média n’a soulevé, ni aucun membre de l’opposition. Après avoir prévenu qu’il punirait les vilains français trop consommateurs d’électricité cet hiver, il a nommément déclaré que nous étions en guerre, selon la bonne formule martelée durant son allocution, pour nous annoncer le confinement. (...) Même s’il n’a pas osé nommer le pays belligérant, tout le monde a compris qu’il s’agissait de la Russie.
Les personnes qui s’illusionnaient un peu vite que, le Covid passé, les choses se calmeraient n’auront pas été excessivement sagaces. L’agenda des élites psychopathes est hélas clair : il vise la destruction pure et simple de nos sociétés. Les pénuries qui se profilent ainsi que l’inflation-massue qui a déjà commencé à prendre son envol continueront de détruire les entreprises par centaines de milliers. Extrait de : Ne jamais céder devant la perversité ! (Anthropo-logiques, 1 septembre 2022)
"On condamne les Européens à l'insécurité énergétique !" - Philippe Murer, Hervé Juvin (Ligne Droite, 30 aout 2022) Voir aussi : Poutine se marre (compilation)
Slobodan Despot, Les filles de l'Ogre (Antipresse, 2 septembre 2022)
On va devoir chasser bientôt pour bouffer. Putain, je sais même pas ou vivent les raviolis !
MACRONISME ET MEDIAS
Juan Branco, Les 13 pillards. Petit précis de la macronie (UPOP Marseille, 28 mai 2022)
Le cabinet de conseil américain, qui fait l’objet d’une enquête du Parquet national financier pour « blanchiment aggravé de fraude fiscale », s’est pourtant vu attribuer en juillet un important contrat de conseil en stratégie par un organisme public, l’UGAP. Le 12 juillet, au cœur de l’été, l’Union des Groupements d’Achats publics (UGAP), la centrale d’achat de l’Etat, a passé un méga marché de 375 millions d’euros avec une quinzaine de sociétés de consultants pour des conseils en stratégie, organisation, finance et immobilier. Surprise, parmi les entreprises retenues figure la société McKinsey Extrait de : Pendant l’été, l’Etat passe un nouveau contrat avec McKinsey (L'Obs, 30 aout 2022)