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vendredi 24 juillet 2020

Covid-19. Bas les masques ! (Suite)

MAJ de la page : Coronavirus



Hydrofoil Surf Heaven in Hawaii (nov. 2019)

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Ema Krusi, Masques et solution (24 juillet 2020)
Chaîne Youtube : Ema Krusi


Nouveau coronavirus : masques
Juin 2020 - OFSP (Office Fédéral de la Santé Publique), Confédération helvétique

(...) Masque obligatoire dans les transports publics
Les personnes de plus de 12 ans doivent porter un masque dans tous les transports publics. Ceci inclut les trains, les trams, les bus, les chemins de fer de montagne, les télécabines et les bateaux. Pour ces derniers, les ponts extérieurs sont aussi concernés. Les téléskis et les télésièges sont exemptés de l’obligation.

Les enfants de moins de 12 ans ne sont pas obligés de porter un masque. L’obligation ne s’applique pas non plus aux personnes qui ne peuvent pas porter de masque pour des raisons spécifiques, notamment médicales. Ceci comprend les blessures au visage, les grandes difficultés respiratoires, les angoisses en cas de port d’un masque ou les handicaps divers empêchant d’en porter un. Le personnel des transports publics peut retirer son masque pour communiquer avec des personnes malentendantes.

(...) Les masques ne sont obligatoires qu’à l’intérieur des moyens de transport. Vous n’êtes donc pas obligés d’en porter dans les gares, sur les quais ou aux arrêts. Cependant, si vous ne pouvez pas garder la distance de 1,5 mètres avec les autres personnes à ces endroits, vous devriez porter un masque.
En revanche, les espaces de restauration dans les transports publics ne sont pas concernés par l’obligation. Vous n’avez pas non plus besoin de porter un masque si vous prenez un petit en-cas dans les transports publics.

Sinon vous pouvez aussi opter pour ce type de masque :



Manger avec le masque (23 juin 2020)

Le port du masque sera obligatoire dans tous les commerces du canton de Genève. La mesure, qui entre en vigueur mardi, a été annoncée ce vendredi par le Conseil d’Etat.
Extrait de : À Genève, masques obligatoires dans les magasins dès mardi, 24 juillet 2020, RadioLac




Pr Philippe Parola, A quoi servent les masques ? (IHU, 24 juillet 2020)
Le port du masque est essentiel pour les soignants, pour se protéger et pour les patients contagieux [pour protéger autrui]. Il peut tout-à-fait se comprendre en pleine période épidémique dans les lieux clôt, métros [transports en communs], rassemblements, associé au lavage des mains, (...)
Est-ce qu'il m'est possible de convaincre les gens de son utilité aujourd'hui ? 
NON, parce que nous ne sommes pas en phase épidémique et je n'ai pas les arguments [scientifiques] pour le faire.

Lire aussi : Efficacité de l’hydroxychloroquine confirmée dans l’étude des données de l’essai clinique de l’Université du Minnesota (Boulware), 24 juillet 2020, France SoirLa clé pour vaincre la COVID-19 existe déjà. Nous devons commencer à l'utiliser [Harvey Risch, MD, PhD, professeur d'épidémiologie à la célèbre université de Yale], 24 juillet 2020, France Soir / Et si Didier Raoult avait raison ? Traiter et laisser prescrire, 24 juillet 2020, France Soir /
(MAJ 26) Gilead : Vingt et un milliards de raisons de discréditer l'hydroxychloroquine, par James M. Todaro, 26 juillet 2020, Anthropo-logique

Remarque :
Autrement dit l'obligation de porter le masque est une décision politique (tout comme l'ont été le confinement aveugle et la fermeture des écoles) et non une mesure nécessaire du point de vue épidémiologique.




Maître Carlo Alberto Brusa, avocat. Les masques de la honte, encore des abus de pouvoir (21 juillet 2020)

Maître Carlo Alberto Brusa, avocat à la cour de Paris et président de l’association Reaction19 justifie dans ce document l’illégalité des amendes pour « défaut du port du masque » précisant que « Toutes verbalisations effectuées par un policier, un gendarme ou toute autre personne habilitée par la loi sont ainsi entachées d’une illégalité manifeste, ainsi que d’un abus de pouvoir. »
Extrait de : L’avocat Me Brusa établit l’ILLÉGALITÉ des amendes pour « non port du masque », 24 juillet 2020, CovidInfo / Attestation à télécharger (PDF)

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Slobodan Despot, Antipress 243. Où il est question de bals masqués sans générique de fin, de gestion du bétail humain, ... (24 juillet 2020)
Site Internet : Antipress

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Un couvre-visage plus symbolique que sanitaire
Par David Vachon, Doctorant en philosophie à l’Université de Montréal, 24 juillet 2020 - Le devoir

«Le masque permet d’entretenir un état anxiogène de peur, justifiant des mesures liberticides que plusieurs jugent disproportionnées», pense l'auteur.

Depuis son imposition par le gouvernement dans tous les lieux publics fermés le 18 juillet 2020, le masque est devenu un intense sujet de débat. Dans une lettre du 21 juillet publiée dans Le Devoir, Pierre Sévigny nous présente un cas d’école de la rhétorique pro-masque. En effet, la question est réglée d’un seul carreau tiré : on insulte les « dissidents » en les présentant en proie au delirium et on établit une analogie douteuse avec le tabagisme. Nous démontrerons dans cet article les biais méthodologiques de cette position, notamment la psychiatrisation systématique des esprits critiques, la reductio ad mortem et la vacuité abyssale de tout argument rationnel.
Au premier cours de philosophie au niveau collégial, Philosophie et rationalité, nos élèves apprennent les différentes stratégies rhétoriques utilisées par les sophistes. Tout en haut de la liste des sophismes, nous présentons généralement « l’attaque ad hominem », c’est-à-dire la stratégie par laquelle, pour faire l’économie des arguments, le protagoniste insulte et diffame le tenant d’une opinion.
De nos jours, les sophistes sont légion et ils monopolisent généralement le débat public. Cela est particulièrement visible avec la « crise sanitaire » actuelle. En effet, le sophiste se glose d’une rhétorique injurieuse contre ceux qui osent avancer une opinion divergente, en les stigmatisant comme des conspirationnistes, des sans-cœur qui se fichent des personnes fragiles, des oligophrènes ignorant les vertus de la science, ou, simplement, des fous. Toutefois, l’attaque contre une personne est toujours le signe d’un manque d’honnêteté intellectuelle et d’une absence d’arguments valables.

Le refus de la mort

L’argument de M. Sévigny se déploie ainsi : la COVID-19 est une maladie mortelle, or il faut tout faire pour éviter la mort des gens. Ainsi, puisque le masque diminue les chances de propager le virus, il faut donc rendre obligatoire le port du masque pour l’ensemble de la population. D’un point de vue logique, l’argument se tient. Toutefois, nous considérons que les trois prémisses sont problématiques et ne vont aucunement de soi. D’abord, le taux de létalité du virus semble avoir été surestimé. De plus, les études divergent quant à la réelle efficacité du masque pour protéger les individus.
Or, ce qui nous intéresse ici est la seconde prémisse : tout faire pour éviter la mort des gens. Comme l’affirme d’ailleurs le philosophe français André Comte-Sponville (« L’Écho », 27 mai 2020), notre rapport à la mort a radicalement changé depuis une ou deux générations. Nous nous souvenons de l’année 1969 non pas pour le confinement et les masques, mais plutôt pour le gigantesque festival Woodstock et pour l’amour libre des hippies — antithèse radicale de la distanciation. Pourtant, le nombre de morts au niveau mondial a dépassé le million lors de la grippe de Hong Kong. Idem pour la grippe asiatique la décennie précédente.
M. Sévigny compare le port du masque obligatoire à l’interdiction de fumer dans les espaces publics. Puisque les deux mesures coercitives gouvernementales ont pour vertu de « sauver des vies », le recours à l’argument de la liberté individuelle serait vide de sens. Pourtant, nous pourrions bien dire, étant donné par exemple que l’influenza tue plus d’un demi-million de personnes par année dans le monde, que le masque devrait être obligatoire chaque année pendant l’hiver, ainsi qu’un confinement général et une fermeture des commerces entre les mois de décembre et de février. Et pourquoi ne pas fermer tous les fast-food de la planète et obliger la population à faire 30 minutes de jogging par jour ? Cela permettrait de limiter plusieurs maladies dues à une mauvaise alimentation et à un mode de vie sédentaire, sauvant ainsi de nombreuses vies.
La réponse à ces questions est évidente : la liberté individuelle. Notre modèle politique est fondé sur le respect de la liberté individuelle, considérée comme un droit inaliénable. La rhétorique émotivo-sentimentale de la « peur de la mort » n’est que charlatanisme et arnaque intellectuelle. […]

Une question sanitaire ?

Nous entendons régulièrement les gens dire : Pourquoi imposer le port du masque au mois de juillet et non pas plutôt en mars ? Pourquoi n’importe quel masque, peu importe son efficacité, est-il toléré ? Ces questions, fort légitimes a priori, sont généralement laissées sans réponse. Pourquoi ? Parce que le port du masque obligatoire n’est pas une question sanitaire, mais plutôt symbolique. En effet, la raison pour laquelle c’est uniquement le port du couvre-visage qui importe, et non son efficacité, est que le masque sert principalement de symbole de réminiscence constante que nous sommes en période de pandémie. Ainsi, le masque permet d’entretenir un état anxiogène de peur, justifiant des mesures liberticides que plusieurs jugent disproportionnées.
Si le nombre de décès et de cas ayant justifié la normalisation du couvre-visage sont actuellement si bas, qu’est-ce qui nous permettra de l’enlever ? Si on applique un tel décret en plein été, quand retournerons-nous à la normale ? Devrons-nous porter ad vitam aeternam ce satané chiffon au visage ? Est-ce vraiment ce visage glauque et sinistre que nous désirons proposer aux prochaines générations ? Bref, devons-nous réellement museler la vie pour mieux sauver la mort ? Le questionnement et la pensée critique sont toujours un signe de santé, non de folie.


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(MAJ 26) Commission d'enquête extraparlementaire du Covid-19 par un collectif de médecin allemand regroupant plus de 2000 professionnels de santé (VOSTFR) (3 juillet 2020) - Transcript français (PDF)
Pourquoi la commission d'enquête extra-parlementaire sur la Corona est-elle nécessaire ?
Parce que nous avons affaire à un manque de proportionnalité.
Site internet : ACU2020
Chaîne YouTube : ACU2020

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Les sciences à l’épreuve de la pandémie
Par Wolf Linder, professeur émérite de sciences politiques à l'Université de Berne. Membre du Conseil suisse de la science de 2012 à 2019.
26 juin 2020 - InfoserberDomaine Publique (trad.)

Dans le processus décisionnel de gestion de la crise liée au Covid-19, quid du rôle des scientifiques ?

Bien sûr la gestion de la pandémie par le Conseil fédéral peut susciter de nombreuses critiques à propos notamment de sa réaction tardive malgré les avertissements des épidémiologistes, de l’isolement auquel furent condamnés les résidents des EMS ou d’un confinement qui a provoqué des dégâts économiques de quelques centaines de milliards.
Toutefois le gouvernement n’a fait que suivre l’exemple de la plupart des pays européens, mais selon des modalités typiquement helvétiques: un interventionnisme modéré, ni trop précoce ni trop tardif, mais cohérent et finalement assez efficace.
On ne pouvait s’attendre de l’exécutif à ce qu’il suive l’exemple plus risqué de la Suède. La Suisse est trop proche de l’Italie du Nord, foyer de l’épidémie, et le Conseil fédéral ne dispose pas de cette assurance politique qui permet aux Scandinaves d’agir à contre-courant.
Le gouvernement s’est vu contraint de prendre des décisions dans une situation de totale incertitude. Seuls les épidémiologistes et les virologues semblaient disposer des connaissances nécessaires. Un peu à l’image du petit nombre de pilotes de la Royal Air Force qui, en gagnant la bataille d’Angleterre en 1940, sauvèrent leur pays de l’invasion allemande.
Effectivement les scientifiques ont détecté très tôt les deux principaux risques du Covid-19: sa possible extension pandémique et son taux de mortalité plus élevé que celui des virus connus de la grippe. Alertées par ces spécialistes, les autorités ont procédé quotidiennement au relevé du nombre de personnes testées positives et de décès, des chiffres diffusés en continu par les services officiels et les médias.

Deux indicateurs erronés

En tant que chercheur en sciences sociales, je fus pourtant dès le début consterné: «Comment pouvait-on effrayer la moitié de la planète en diffusant deux indicateurs totalement erronés?» En effet, la statistique additionnait aussi bien les décès «à cause» du virus que ceux «avec» le virus.
La comparaison avec le nombre de décès dans l’ensemble de la population durant une période de grippe sévère – la surmortalité – n’aurait-il pas constitué un indicateur peut-être moins spectaculaire mais beaucoup plus fiable?

Plus trompeur encore le fait de présenter le nombre des testés positifs comme un indicateur de la progression de la pandémie. Ces données mesurent plutôt le nombre de tests effectués que celui des personnes infectées, du moins aussi longtemps qu’augmente le nombre de tests et que le choix des sujets testés ne se fait pas de manière aléatoire.
Comment deux indicateurs erronés ont-ils pu conduire à déclarer la Suisse en «situation extraordinaire»? Ma première explication est politique.

En bas de page la suite du texte suivi de :
- Lettre ouverte du Dr. Zürcher au Parlement Suisse

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