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samedi 31 décembre 2016

Roland Yuno Rech

Roland Rech (né en 1944) est un maître bouddhiste zen français.
Roland Rech est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et du DESS de Sciences Humaines Cliniques de l'Université Paris VII-Denis-Diderot. À l'issue d'un voyage autour du monde, il découvre la pratique du Zen dans un temple de Kyoto et décide de rentrer en France pour suivre l'enseignement de Maître Deshimaru dont il fut le disciple de 1972 au décès de ce dernier en 1982. Il est ordonné moine en 1974.
Suivant les recommandations de Maître Deshimaru, il reprit une activité de cadre dans l'industrie qui fut pour lui l'occasion d'expérimenter la pratique du zen dans la vie quotidienne, économique et sociale. À la mort de son maître, il se consacre principalement à la pratique et l'enseignement du zen au sein de l'Association Zen Internationale dont il fut le président jusqu'en 1994.
Source (et suite) du texte, bibliographie : wikipedia
Sites officiels : Zen Nice / ABZEN  / AZI 

Son dernier livre : Manuel de méditation zen, Ed. Le Relié, 2014
Commande sur Amazon : Manuel de méditation zen






Roland Yuno Rech, Zen et crise de civilisation - 1ère et 2ème partie (UBF, Sagesse bouddhiste, 2015)




Roland Yuno Rech, Zen, une quête du sens de la vie (UBF, Sagesse bouddhiste, 2011)



Roland Yuno Rech et André Compte-Sponville, Le désir (UBF, France 2, Voix bouddhistes, 1999)

Autres vidéos : Chaine Youtube


Tuer Bouddha
Par Roland Yuno Rech, novembre 1986 -  Revue Itinérance. No 2. / 3e Millénaire

À propos du comportement des animaux, on ne parle pas de violence mais seulement d’agressivité. C’est en quelque sorte le privilège de l’homme de pouvoir être violent. Utilisation abusive de la force, la violence apparaît comme une négation du droit, de la loi et du respect de la personne. Pour qu’existe la violence, il faut donc qu’existe un univers symbolique produit du Moi, de l’ensemble des ego qui constituent la société humaine. L’institution du droit et de la loi vise à contrôler l’agressivité mais ne la supprime pas : quand elle s’exprime elle devient souvent violence, transgression.

L’usage de la violence est liée aux relations d’ego à ego : le moi est fondateur de la violence, à la fois parce qu’il institue une loi incapable de contrôler complètement l’agressivité, mais aussi parce qu’il institue une société où la satisfaction du désir est présentée comme sa propre finalité : vaste supercherie puisque la nature même du désir est d’être insatiable. Ce que comprit bien le Bouddha, qui vit dans l’exaltation du désir la cause fondamentale de la souffrance humaine. Si le bouddhisme est fondamentalement non violent, c’est que son expérience fondatrice démasque la vanité du désir, y compris le désir sublimé, comme par exemple le désir du satori pour soi comme un piège de l’ego [1], du Moi.

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