vendredi 28 janvier 2011

Nirmala Sundari Devi ou Ma Ananda Moyi ou Ma Ananda Mayi

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Nirmalâ Sundari Devî, née le 30 avril 1896 à Kheora en Inde, (aujourd'hui au Bangladesh), et décédée le 28 août 1982, plus tard nommée Mâ Ananda Moyî par Jyotish Chandra Ray (Bhaïji) ou Mâ Ananda Mayî, Sri Anandamayi Ma, est considérée comme une des plus grandes saintes que l'Inde ait connue au xxe siècle. Elle est généralement considérée par l'hindouisme comme un avatar, une incarnation divine.
Source du texte : wikipedia


Bibliographie (en français) :
- L'enseignement de Mâ Ananda Moyî, traduction de Josette Herbert, (collection "Spiritualités vivantes"), édition Albin Michel, 1988, 2004.
- Aux sources de la joie, Albin Michel, 1996 (première édition en 1943).
- Ce Corps, traduction de Jean-Yves Leloup et Jean-Claude Marol, édition Altess, 1999.
- Perles de lumière, Ed. La Table Ronde, 1995
- Présence de Mâ Anandamayi - Pages de Journal 1947-1963, Ed. Les Deux Océans, 1985
- Vie en jeu, Ed. Accarias l'Originel
Études :
Jean-Claude Marol, La Saturée de joie / Ananda Moyi, Dervy, 2001.
Dingra, Visages de Mâ Ânanda Moyî, Éditions du Cerf, 1990.


Il existe des exemples de réalisation du Soi survenue par la grâce de Dieu, alors que d'autres fois on s'aperçoit qu'Il éveille en certains une soif insatiable de Vérité. Dans le premier cas, la réalisation vient spontanément, dans le second, l'on n'y parvient qu'après de nombreuses épreuves. Mais tout ceci n'est que l'oeuvre de Sa miséricorde. 

L'homme croit être l'auteur de ses actions, alors qu'en réalité tout est dirigé par "Cela", le lien est "Cela" et "Cela" est la source d'énergie. 

Les mots, les discussions, le langage, etc. appartiennent au mental; par contre, dans l'état dont nous venons de parler, le langage n'a pas place. Ce corps-ci respecte tout ce que tout le monde dit car le point de vue de chacun dépend de l'échelle le long de laquelle il s'élève. Pour ce corps-ci, toutes idées lancées reviennent au même - à quelque niveau qu'elles se situent. Pour cette raison, que vous souteniez que le corps peut ou ne peut pas exister sans prarabdha (trace mental) ou que vous avanciez une théorie d'un point de vue quelconque, tout est exact sur le niveau correspondant. Mais au delà des mots et de toute expression, là où il y a manifestation et non manifestation, durée et non durée, espace et absence d'espace - aucune affirmation n'est valable. 


Il existe un état où disparaît toute distinction entre dualité et non dualité. Celui qui est rivé à un angle de vision particulier parlera du point de vue qui est le sien à ce moment précis. Mais là où est le Brahman - l'Unique sans second - rien d'autre ne peut exister. Vous distinguez entre dualité et non dualité parce que vous êtes identifié au corps, ce qui signifie que vous être dans un état de constante insatisfaction. 


Ce qui est, c'est Cela. Dans ce cas que peut-on exprimer par des mots ? (...)

Dès ce moment, que peut-on dire ou passer sous silence puisqu'Il est entièrement au delà des mots ? Evidemment chacun parle le langage du niveau où il se trouve; pourtant, quels que soient les mots prononcés, ce sont Ses paroles, Son chant dédié à Lui-même. Dans l'état suprême rien ne peut plus être un obstacle; s'il en subsiste c'est que l'ignorance a persisté. En réalité il n'y a que Lui - Lui seul et rien d'autre que Lui. 

Lui seul est - donc pas question d'accepter ou de refuser. (...) Et puis il ne peut pas être question de dissiper une erreur, car il n'y a que Lui, sur qui tout repose. Si Lui est le but unique, il faut extirper l'erreur que l'erreur existe. Parler comme nous le faisons ne sert qu'à aider quelqu'un à comprendre. 


Vous devez continuer à discriminer, à convaincre votre mental - au prix d'efforts soutenus - que le japa, la méditation et tous
 les autres exercices spirituels ont pour but votre Eveil. Tout au long de ce pèlerinage, il ne faut jamais faiblir; ce qui compte c'est l'effort ! Aussi devez-vous essayer d'être possédé continuellement par cette quête; elle doit faire partie de votre être. 

Que l'on choisisse le chemin de la dévotion, où le "je" se perd dans le "Toi", ou le chemin de la quête du Soi, du vrai "je", c'est Lui seul que l'on trouve aussi bien dans le "Toi" que dans le "Je". (...)

La négation aussi bien que l'affirmation sont l'une et l'autre "Toi", l'Unique. 

En fait il n'existe jamais rien d'autre que l'Instant unique. De même qu'un seul arbre contient d'innombrables arbres, d'innombrables feuilles, une quantité infinie de mouvements et d'états statiques, de même un instant contient un nombre infini d'instants et en tous se trouve l'Instant unique. Et cet instant suprême réunit mouvement et repos. 


Vous tentez d'assouvir un désir par un autre désir; les désirs ne peuvent donc pas disparaître, pas plus que la tendance à désirer. Lorsque l'homme acquiert une conscience aiguë de cette tendance en lui à désirer, alors seulement la quête spirituelle devient authentique. Vous ne devez pas oublier que lorsque la tendance à désirer se transforme en une volonté de connaitre son Moi, alors seulement peut commencer la vraie recherche. Que vous le nommiez Un, Deux, ou l'Infini, que chacun prétende ce qu'il veut, tout est juste. 

Extraits de : L'enseignement de Ma Ananda Moyi







 

1 commentaire:

  1. Je ne viens pas par moi-même. Tout est Son oeuvre. C'est Lui que je sers. C'est Lui que je vois partout en Ma Ananda moyi, en Nisagardatta Maharaj, en tout être. Mizue le corps n'a pas d'importance. Contrairement à ces êtres divins, je ne suis pas envoyée pour transmettre la vérité côté joie. Ils disaient vraiment la vérité. Mais la vérité a deux faces. C'est la deuxième face qu'Il veut que je transmette au monde entier. Une vérité tranchante, à la limite du supportable et par définition impossible à croire. Seul Lui, peut faire croire.

    www.mizuebachelard.com

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