Nuden Dordjé est considéré comme une incarnation de Kyétchoung Lotsa, l’un des principaux disciples de Padmasambhava auquel ce dernier transmit cet enseignement du Miroir au Sens Limpide. Nuden Dordjé vécut dans l’est du Tibet, au XIXe siècle, principalement au monastère de Khordong.
Quatrième de couverture : Le Miroir au sens limpide, Ed. Almora, 2009
Commande sur Amazon : Le miroir au sens limpide : Trésor du Dzogchen
Bibliographie (en français) :
- La Révélation directe de la Bouddhéité au delà de toute classification dans : La Simplicité de la Grande Perfection, trad. James Low, Ed. du Rocher, 1994.
- Le Miroir au sens limpide, commenté par James Low, Ed. Almora, 2009
Les objets extérieurs en lesquels nous croyons, tous les phénomènes que l'on peut expérimenter dans le samsara et le nirvana sont, depuis le tout début, comme le ciel. Toutes les idées dualiste du fonctionnement mental ne sont que des noms, sans un seul atome de vraie réalité. On considère en termes d'entités particulières le tourbillon trompeur des apparences illusoires qui sont vides et dénuées de nature propre inhérente et on leur applique des noms. Aussi doit-on décider que leur nature transcende le fait d'être l'objet d'une interprétation limitée. Quels qu'ils soient, les objets qui surviennent se libèrent d'eux-mêmes, et vis-à-vis du courant incessant de toutes les apparences que nous pouvons voir, nous devons demeurez libres de la souillure de les considérer comme existant réellement. Claire, vide et libre de saisie comme le ciel - c'est la reconnaissance qui surviendra alors. Demeurer spontanément dans cet état, c'est le développement de la "vision pénétrante".
Lorsque vous pratiquez, quelle que soient la manière dont vous le faites, de nombreuses sortes de pensées et d'expériences surviennent. Il vous faut alors les examiner imperturbablement selon les critères suivant : d'où sont-elles venues, où demeurent-elles, où vont-elles, et quelle forme et quelle couleur ont-elles ?
Regardez aussi la conscience elle-même. Si vous ne voyez rien du tout, examinez alors attentivement ce qui est regardé et qui est celui qui regarde. Si vous ne voyez rien qui ait une substance propre, examinez alors extrêmement attentivement les différentes pensées. Demeurez spontanément sans saisir dans l'état illimité semblable au ciel, libre d'objet, et soyez ainsi totalement et clairement persuadés du fait que l'esprit est dénué de toute racine.
(...)
Extrait de : La Révélation directe de la Bouddhéité au delà de toute classification.
Commande sur Amazon : La Simplicité de la Grande Perfection : Recueil de textes Dzogchen
Verset 1 - La vue du dzogchen -
En utilisant cette instruction secrète on peut voir son propre visage, sa conscience éveillée, qui est Samanthabadra éveillé dès l'origine. La voie unitive primordialement pure de la conscience et de la vacuité se déploie en tant que la sagesse spontanément dépourvue de toute condition relative.
(...)
Verset 13 - A la recherche de la nature de l'esprit -
Votre propre esprit est la racine de tous les phénomènes. Lorsque vous commencez à pratiquer, le mot "esprit" semble très grand. D'où vient l'esprit, où demeure-t-il et où va-t-il ? Quelle est sa forme et quelle est sa couleur ? En enquêtant sur la racine de votre esprit vous devez, de façon répétée, parvenir à la compréhension certaine de sa véritable nature.
(...)
Verset 14 - La nature de l'esprit -
Ce qu'on appelle 'esprit' ne peut être identifié comme étant ceci ou cela. Ce n'est pas une entité et il n'a pas de caractéristiques qui le définissent. Si vous le recherchez, vous ne pouvez le trouver car il est vacuité depuis le tout début, dénué d'essence substantielle. Il est vide au-delà de l'expression, non touché par la naissance, la mort, l'apparition et la disparition. Il n'est créé par aucune cause ni détruit par aucune condition. Il demeure inaltéré dans la vacuité, sans accroissement ni décroissement, sans développement ni déclin, sans changement d'aucune sorte.
(...)
Verset 15 - La base de tout -
Dénué des quatre notions limitantes d'existence, de non-existence, d'existence et de non-existence à la fois, et d'absence d'existence comme de non-existence, et dénué de toute position relative, l'esprit est vacuité, non composé. Dépourvu d'artifice depuis le tout début, la conscience éveillée est illimitée. Lorsque ceci est réalisé, la conscience jeune, fraîche, est libérée du vase qui la recouvre, et vous voyez votre propre visage, le mode naturel de bonté infinie (Samantabhadra).
(...)
Verset 16 - Le commencement du samsara -
Si l'on ne réalise pas cela, la conscience perd sa continuité et devient stupide. C'est ce qu'on appelle 'l'ignorance co-émergente'. Les apparences et la vacuité sont divisées à tort et vécues comme des choses distinctes. Liée par l'entrave du sujet qui saisit et de l'objet à saisir, l'ignorance de l'identification coémergente réifiante se développe.
(...)
Extrait de : Nuden Dorje, Le Miroir au sens limpide, Ed. Almora, 2009
Commande sur Amazon : Le miroir au sens limpide : Trésor du Dzogchen
Autres extraits sur : Eveil et philosophie / Au coeur de l'être je suis
Quatrième de couverture : Le Miroir au sens limpide, Ed. Almora, 2009
Commande sur Amazon : Le miroir au sens limpide : Trésor du Dzogchen
Bibliographie (en français) :
- La Révélation directe de la Bouddhéité au delà de toute classification dans : La Simplicité de la Grande Perfection, trad. James Low, Ed. du Rocher, 1994.
- Le Miroir au sens limpide, commenté par James Low, Ed. Almora, 2009
Les objets extérieurs en lesquels nous croyons, tous les phénomènes que l'on peut expérimenter dans le samsara et le nirvana sont, depuis le tout début, comme le ciel. Toutes les idées dualiste du fonctionnement mental ne sont que des noms, sans un seul atome de vraie réalité. On considère en termes d'entités particulières le tourbillon trompeur des apparences illusoires qui sont vides et dénuées de nature propre inhérente et on leur applique des noms. Aussi doit-on décider que leur nature transcende le fait d'être l'objet d'une interprétation limitée. Quels qu'ils soient, les objets qui surviennent se libèrent d'eux-mêmes, et vis-à-vis du courant incessant de toutes les apparences que nous pouvons voir, nous devons demeurez libres de la souillure de les considérer comme existant réellement. Claire, vide et libre de saisie comme le ciel - c'est la reconnaissance qui surviendra alors. Demeurer spontanément dans cet état, c'est le développement de la "vision pénétrante".
Lorsque vous pratiquez, quelle que soient la manière dont vous le faites, de nombreuses sortes de pensées et d'expériences surviennent. Il vous faut alors les examiner imperturbablement selon les critères suivant : d'où sont-elles venues, où demeurent-elles, où vont-elles, et quelle forme et quelle couleur ont-elles ?
Regardez aussi la conscience elle-même. Si vous ne voyez rien du tout, examinez alors attentivement ce qui est regardé et qui est celui qui regarde. Si vous ne voyez rien qui ait une substance propre, examinez alors extrêmement attentivement les différentes pensées. Demeurez spontanément sans saisir dans l'état illimité semblable au ciel, libre d'objet, et soyez ainsi totalement et clairement persuadés du fait que l'esprit est dénué de toute racine.
(...)
Extrait de : La Révélation directe de la Bouddhéité au delà de toute classification.
Commande sur Amazon : La Simplicité de la Grande Perfection : Recueil de textes Dzogchen
Verset 1 - La vue du dzogchen -
En utilisant cette instruction secrète on peut voir son propre visage, sa conscience éveillée, qui est Samanthabadra éveillé dès l'origine. La voie unitive primordialement pure de la conscience et de la vacuité se déploie en tant que la sagesse spontanément dépourvue de toute condition relative.
(...)
Verset 13 - A la recherche de la nature de l'esprit -
Votre propre esprit est la racine de tous les phénomènes. Lorsque vous commencez à pratiquer, le mot "esprit" semble très grand. D'où vient l'esprit, où demeure-t-il et où va-t-il ? Quelle est sa forme et quelle est sa couleur ? En enquêtant sur la racine de votre esprit vous devez, de façon répétée, parvenir à la compréhension certaine de sa véritable nature.
(...)
Verset 14 - La nature de l'esprit -
Ce qu'on appelle 'esprit' ne peut être identifié comme étant ceci ou cela. Ce n'est pas une entité et il n'a pas de caractéristiques qui le définissent. Si vous le recherchez, vous ne pouvez le trouver car il est vacuité depuis le tout début, dénué d'essence substantielle. Il est vide au-delà de l'expression, non touché par la naissance, la mort, l'apparition et la disparition. Il n'est créé par aucune cause ni détruit par aucune condition. Il demeure inaltéré dans la vacuité, sans accroissement ni décroissement, sans développement ni déclin, sans changement d'aucune sorte.
(...)
Verset 15 - La base de tout -
Dénué des quatre notions limitantes d'existence, de non-existence, d'existence et de non-existence à la fois, et d'absence d'existence comme de non-existence, et dénué de toute position relative, l'esprit est vacuité, non composé. Dépourvu d'artifice depuis le tout début, la conscience éveillée est illimitée. Lorsque ceci est réalisé, la conscience jeune, fraîche, est libérée du vase qui la recouvre, et vous voyez votre propre visage, le mode naturel de bonté infinie (Samantabhadra).
(...)
Verset 16 - Le commencement du samsara -
Si l'on ne réalise pas cela, la conscience perd sa continuité et devient stupide. C'est ce qu'on appelle 'l'ignorance co-émergente'. Les apparences et la vacuité sont divisées à tort et vécues comme des choses distinctes. Liée par l'entrave du sujet qui saisit et de l'objet à saisir, l'ignorance de l'identification coémergente réifiante se développe.
(...)
Extrait de : Nuden Dorje, Le Miroir au sens limpide, Ed. Almora, 2009
Commande sur Amazon : Le miroir au sens limpide : Trésor du Dzogchen
Autres extraits sur : Eveil et philosophie / Au coeur de l'être je suis
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire