lundi 26 septembre 2011

Pamela Wilson


Pamela est née à San Francisco en 1954. Elle a enseigné la méthode Sedona pendant six ans, puis elle a découvert l'advaita avec Robert Adams. Pamela eut sa reconnaissance avec Nilam en 1997, et peu après elle a commencé à proposer des satsangs. Elle vit actuellement à Santa Fe avec son chien Honey, lorsqu'elle n'est pas en voyage pour donner des satsangs en Europe, en Amérique Centrale, au Canada et aux USA.
Source du texte : Rita Marie Robinson, Femme ordinaires, Sagesse extra ordinaire.
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Bibliographie (en français) :
Pamela Wilson dans : Rita Marie Robinson, Femmes ordinaires, Sagesse extra ordinaire, le visage féminin de l'éveil, Ed,. Le Lotus d'Or, 2010
Site officiel : pamelatsang

Satsang avec Pamela Wilson 13-15 mai 2011 :

Source des mp3 : L'Eveil


En quoi êtes-vous différente de ceux qui n'ont pas encore eu cet "éveil"?
Je n'ai aucun doute sur mon identité. Mais si vous regardez en vous, vous n'avez pas de doute non plus. La pensée doute. Votre vraie nature est ouverture, pas le mental pensant. Le mental est essentiellement une fonction de doute, de défense, n'est-ce pas ? Il a une fonction pratique : faire des distinctions, opposer, défendre, douter. Mais par delà ce rôle, c'est la même conscience.

Il semble que vous soyez moins identifiée au moi séparé. 
Non, ne dites pas ça, parce que c'est extrapoler sérieusement "je n'ai pas de doute." Tout le monde peut dire que son corps-mental s'identifie et ne s'identifie pas. La seule vraie différence entre quelqu'un qui a encore un doute et quelqu'un qui n'en a plus c'est que nous ne croyons plus que sensations, pensées et émotions se rapportent à nous, à qui nous sommes vraiment. Pensées et émotions se rapportent au corps-mental.

Comment avez-vous découvert que le doute n'était autre que le mental pensant ? 
C'est la grâce, vraiment, en assistant au satsang. Avant ça j'avais d'incroyables expériences spirituelles, mais personne pour m'éclairer, pour me dire : "Vois-tu que cette soi-disant expérience spirituelle pointait vers ceci... que tu es intelligence sans forme, que tu n'es pas limitées par le corps ?"
Il y avait une forte, une très forte intention (de s'éveiller) parce que tout le reste était beaucoup trop désagréable. Etre humai peut être insupportable parce que l'on est "l'être sans fond" revêtu d'un instrument sensible. En tant "qu'être sans fond" on peut sentir indéfiniment, on peut sentir avec une telle profondeur. Etre humain par-dessus le marché, savoir que l'on peut mourir, cela fait monter les enchères. La vie ordinaire à ce parfum de survie. J'aurai voulu que cette capacité disparaisse, être comme mon chien, vraiment ! Je voulais simplement me sentir en sécurité avec tout le monde.

Quelle image pourriez-vous donner pour décrire votre reconnaissance ? 
Cela s'est fait en douceur. Ce fut comme des cours d'eau qui se rejoignent et se mêlent. Ce fût très doux. Simplement j'assistais au satsang de Nilam. Il y avait cet amour, cette attraction de soi en soi.
   Après la reconnaissance, Nilam est allée en Europe, laissant derrière elle cet innocent néant qui venant d'éclore. C'était excellent parce que cela m'a obligée à m'intérioriser pour chercher conseil. Il y avait cette interrogation, cette curiosité, et la réponse surgissait du silence. Si bien qu'à présent j'invite les autres à demander intérieurement au lieu d'obtenir toues les réponses de l'extérieur. Cela renforce la reconnaissance que l'intelligence naturelle est toujours là, Source de toutes choses en chacun.


(...)
Alors y a-t-il quelque chose d'unique dans l'expression féminine de l'essence existentielle ? 
Dans le domaine des apparences, il peut sembler que les incarnations masculines pointent davantage vers l'Absolu. Là encore, c'est simplement le jeu des apparences. Vous allez voir les hommes et ils disent : "Absolu, Absolu, Absolu" et les femme disent : "Tendresse, bonté, infusez l'amour en tout." L'être est cette vive clarté qui exisge uniquement l'Absolu, et l'être est aussi cette douce invitation à accueillir toutes choses et à les attirer dans le coeur.
Extrait de :  Rita Marie Robinson, Femmes ordinaires, Sagesse extra ordinaire, le visage féminin de l'éveil, Ed,. Le Lotus d'Or, 2010
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