mardi 27 septembre 2011

Neelam ou Nîlam


Nîlam est née en Pologne en 1963. Sa passion pour le t'ai chi l'a conduite en Allemagne puis en Amérique. En 1994, elle est allée en Inde, auprès de Papaji, pour réaliser sa véritable identité. En 1996 Papaji confirma qu'elle pouvait proposer des satsangs. En 2003, elle est venue habiter au Colorado. Elle vit à Hotchkiss et est en train d'y créer une communauté. Elle voyage beaucoup et donne des satsangs à de petits groupes en Europe, en Inde et aux Etats-Unis.
Source du texte : Rita Marie Robinson, Femme ordinaires, Sagesse extra ordinaire.
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Bibliographie (en français) :
Nîlam dans : Rita Marie Robinson, Femmes ordinaires, Sagesse extra ordinaire, le visage féminin de l'éveil, Ed,. Le Lotus d'Or, 2010
Site officiel : neelam



Qu'est-ce qui vous semble important de nous dire au sujet de votre expérience de ce qu'on appelle l'éveil ?
Tout d'abord, il y a ce niveau de confiance qui se manifeste. Avec le temps on commence à faire confiance à l'enseignement tel qu'il est. Ensuite, il y a eu une reconnaissance. A l'un des satsangs j'ai demandé à Papaji si je pouvais venir m'asseoir près de lui; et quand je me suis retrouvée là, j'ai réalisé que tout ce qu'il disait était vrai. En cet instant quelque chose à lâché prise. Quelque chose a cessé de chercher.
   Je me souviens être allé dîner ce soir-là avec mon mari de l'époque, et avant de partir, j’ai senti monter une peur terrible, une peur de mourir. Néanmoins, nous avons décidé de sortir et d'aller dîner. Sur le chemin du retour, trois jeunes Indiennes se sont approchées de moi et sans rien dire, chacune m'a remis une petite fleur. Cela m'a brisé le coeur, quelque chose s'est ouvert. Je suis rentrée à la maison, je me suis assise et j'ai décidé de laisser venir cette peur.
   Ce qui est arrivé s'est produit en un éclair, mais prend beaucoup de temps à décrire. Il y avait cette peur de mourir et il y avait ce désir de se précipiter chez Papaji et de rester assise à ses pieds. Je me sentais prête à m'abandonner. La pièce a disparu; en cet instant tout ce que je pouvais voir avec mes yeux a disparu. Et il y eut cet immense repos totalement impossible à décrire. Je n'ai pas de mots pour cela.
   J'ignore combien de temps cela a duré. Il n'a a pas de souvenir du temps. Je me souviens seulement de l'après expérience, la reprise de conscience de ce corps, de cet endroit où j'étais assise. Il y avait une incroyable félicité, une incroyable joie, qui est seulement un effet secondaire; cela n'a rien à voir avec la vraie réalité; il y avait aussi cette profonde reconnaissance que tout est bien comme c'est. On s'occupe de tout. tout est parfaitement bien comme c'est.
   Cette expérience a changé ma vie. Je ne peux pas dire que quoi que ce soit avait changé à la surface, mais à l'intérieur tout était différent. Il n'y avait plus ce point de référence auquel j'avais l'habitude de m'identifier, qui est ce corps. Ce point de référence était devenu conscience pure. Il n'y avais plus rien, plus personne. (...)

D'autres on décrit des expériences similaires qui ne durent pas. 
Cela n'a jamais changé. Ce qui change c'est l'expérience extérieur. L'état béatifique finit par disparaître. C'est une expérience parmi d'autres qui se produit dans la conscience. Mais la simplicité et la clarté du repos dans la conscience, cela ne change pas.

(...)
Alors il n'y a rien à 'obtenir'.
Tout ce qui est 'obtenu' finira par s'en aller. Si vous avez de la chance, vous obtiendrez ce que vous désirez, et puis un jour cela s'en ira, n'est-ce pas ? Mais il y ace désir très pur de libération qui est en fait le mouvement même de la conscience. Parce que tout ce que veut la conscience, c'est retourner à son état naturel, voyez-vous. C'est ce qui se produit. Rien d'autre ne se produit.
Extrait de : Rita Marie Robinson, Femme ordinaires, Sagesse extra ordinaire.
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