vendredi 11 mai 2012

René Schwaller de Lubicz ou Aor


René Adolphe Schwaller de Lubicz (né le 7 décembre 18871 à Asnières, Jura - mort en 1961) est un égyptologue et un ésotériste français, spécialiste de la symbolique en Égypte ancienne.

Il est le fils d'un pharmacien alsacien d'origine suisse, mais il est français du côté de sa mère, Marie Bernard. C'est le poète Oscar Venceslas de Lubicz Milosz qui fait René Schwaller chevalier selon le rite lituanien. Il peut ainsi ajouter la marque de noblesse « de Lubicz » à son nom de naissance. Il se marie à Isha, qui publie également des ouvrages spirituels (L'ouverture du chemin, etc).
Ayant une culture profonde en philosophie et dans des domaines spécifiques tels que l'alchimie, il souligne l'influence du sacré dans l'architecture égyptienne et pense avoir redécouvert un système de pensée mis en œuvre tout au long des siècles par un clergé puissant. Son œuvre maîtresse est Le Temple de l'Homme où il développe en détail, par des calculs complexes, l'idée d'une Égypte antique s'enracinant dans un mysticisme basé sur les nombres et la géométrie. Il a aussi publié un résumé dans le petit ouvrage Le Temple dans l'Homme.
Ses travaux sont encore sujets à controverse parmi les égyptologues.
Source du texte : wikipedia

Schwaller partit avec sa famille et quelques amis s'installer à Saint Moritz en Suisse ou fut fondée la station scientifique Khalife, une petite communauté consacrée au travail artisanal, à la recherche scientifique et la quête spirituelle. Suhalia possédait observatoire, laboratoires et ateliers et connaîtra des disciples. (...) C'est dans cette période que sa femme, Isha, rédigea quelques ouvrages. C'est aussi en Suisse que Schwaller-Aor et son ami Carlos Larronde réussirent à retrouver les procédés alchimiques pour obtenir les bleus et les rouges des vitraux de Chartres, sans procédé chimique, grâce à l'essence volatile des métaux. Hans Arp et Miro vinrent aussi à l'atelier pour poursuivre leurs recherches.
Source (et suite) du texte :  la tolerance


Bibliographie :
- Du Symbole et de la Symbolique (1951), Coll. Égypte, éd. Dervy, 2002.
- Étude sur les nombres (1917), Éditions Axis Mundi, 1990.
- Jeu de tarot égyptien, Gutenberg,
- La doctrine, Éditions Axis Mundi,
- L'appel du feu (1926), Collection : La Table D'émeraude, 1984.
- Le miracle égyptien, Coll. Champ, éd. Flammarion, 2010.
- Le roi de la théocratie Pharaonique, Coll. Champ, éd. Flammarion, 1993
- Le Temple de l'Homme (1957), Coffret de deux volumes, Coll. Égypte, éd. Dervy, 2011.
- Le Temple dans l'Homme (1949), Coll. Égypte, éd. Dervy, 2001.
- Les temples de Karnak, contribution à l'étude de la pensée pharaonique, Coll. : La Table D'émeraude, éd. Dervy, 1990.
- Lettres à un disciple, Diffusion traditionnelle,
- Notes et Propos inédits, 2 tomes, Ed. La Table d'Émeraude, 2005-6.
- Propos sur Ésotérisme et Symbole (1960), Coll. L'Être et L'Esprit, éd. Dervy, 2004.
- Verbe Nature, Éditions Axis Mundi Paris, 1988.
- La doctrine, Trois conférences faites à Suhalia, Ed. Axis Mundi, 1988
- Adam, l'homme rouge, Ed. Le Bord de la vie, 2009.
Etudes :
Emmanuel Dufour-Kowalski (dir.), Dossier Schwaller de Lubicz : L'œuvre au rouge, Éditions L'Âge d'Homme,
Emmanuel Dufour-Kowalski, La Quête Alchimique de R.A. Schwaller de Lubicz : Conférences 1913-1956, Éditions Arché Milano Paris, 2006.
Erik Sablé, La vie et l'œuvre de René Schwaller de Lubicz, Éditions Dervy, Paris, 2003;
Isha Schwaller de Lubicz, "Aor", sa vie son oeuvre, Paris, 1963.
En ligne :
Schwaller et Champagne : Archer Julien Champagne


Vous êtes tous né avec une conscience tordue et, toute votre vie, vous dormez, prenant votre rêve pour la réalité !
Le croirais-tu ? Le langage est la source de cet insondable mal, le langage mal compris.
Extrait de : L'appel du feu


CONSCIENCE - En admettant une Cause-source de l'Univers, celle-ci est nécessairement unique. Or, si la raison nous impose l'idée d'une unité insécable, donc sans quantité, la notion de cette unité échappe à notre point de vue de créature faisant partie de cet Univers, conséquence de la Cause unique.
Cette unité n'existe pour nous que si la comparaison est possible, or, comparaison signifie conscience et dualité. La création s'accomplit donc entièrement entres les nombres Un et Deux, et la dualité sera le caractère fondamental de l'Univers créé. Cette dualité est le principe de la sexualité. Dualité implique comparaison avec une succession de phénomènes producteurs de la conscience cérébrale. L'Unité crée, en "se regardant elle-même", c'est l'ange infidèle de la tradition judéo-chrétienne, c'est aussi la faute adamique de la Genève de Moise. Nous pouvons appeler cette Unité : Dieu ou Energie sans polarité en tant qu'Unité insécable, et Dieu créateur ou Energie polarisée en tant qu’Unité consciente d'elle-même.
De ce fait l'Univers n'est que conscience et ne présente qu'une évolution de conscience, de l'origine à sa fin qui est retour à sa cause. C'est le but de toute religion "initiatique" d'enseigner le chemin qui mène à cet ultime confondement.
La conscience cérébrale, particulière au règne animal et animal humain, exige la faculté d'enregistrement de notions qui ne sont que des actes de comparaison, et cette faculté se situe dans le cortex cérébral et les lobes cérébraux doubles. Par contre l'entendement, Intellect ou Raison - est faculté de synthèse des notions, et a son siège fonctionnel dans l'hypophyse et l'épiphyse. C'est ce que les Anciens appelaient "l'intelligence du coeur", parce que son impulsion se manifeste par le plexus solaire (grand sympathique), le centre émotif, et ses réactions physiques directes sur le coeur.

SYMBOLE ET SYMBOLISME - (...) Le mot symbole signifie, pour nous, la chose même ou l'idée matérialisée qu'il évoque, il ne la représente pas seulement par analogie. (...)
Quand nous employons le mot "symbole", faute de disposer d'un autre plus exacte, nous pensons au symbole naturel, et à la figuration qui est l'Idée projetée en la chose représentée.
Inversement, dans l'esprit pharaonique, la chose ou l'être naturel n'est que la matérialisation de l'Idée, dont elle est le symbole. L'oiseau qui vit dans l'air a caractère aérien, par ses moeurs (vie, nourriture, mode de chasse, affinité et inimitiés, caractère, mode d'assimilation, etc.), il devient l'incarnation d'une fonction, d'une étape de la genèse universelle et, enfin, d'une Idée. Ainsi toute chose naturelle est l'incarnation d'un principe, elle est son symbole.
Extrait de : Le temple dans l'homme
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Il faut situer son coeur au-delà de ce monde émotif pour s'en libérer... Le Réel, le Réel, je vois le Réel et ce n'est pas du tout ce que l'on imagine - il ne faut rien imaginer : il faut se taire... et écouter... il faut regarder dans le silence, sans vouloir voir et accepter le Rien car ce que l'homme appelle "rien" c'est cela la réalité.
Derniers mots de René Schwaller de Lubiz selon Michel Monereau, dans la préface de Verbe Nature, Ed. Axis Mundi, 1988.
Source du texte : hermetism






1 commentaire:

  1. Bonjour, je me permet de vous transmettre ce lien !
    louxortemple.fr
    Bien a vous
    W

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