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lundi 21 mars 2016

Arpenter la terre sacrée d'Egypte



Les Racines du ciel par Leili Anvar
Arpenter la terre sacrée d'Egypte (20 mars 2016)
Avec Florence Quentin : Egyptologue

L'Égypte pharaonique fait rêver et suscite d'innombrables ouvrages dont certains véhiculent une fausse image de cette prodigieuse civilisation qui a brillé pendant plus de trois mille ans. Florence Quentin fait revivre le rayonnement spirituel des différents sites visités avec une passion nourrie par sa compétence. Elle entraîne le lecteur dans des lieux connus, parfois plus secrets où elle révèle les sens cachés et les rituels autour de l'amour, de la mort ou de la résurrection.
On se rend alors compte combien cette civilisation retrouvée sous les sables nous est proche. Combien son art, sa morale et sa sagesse peuvent éclairer nos vies. C'est ainsi que l'Égypte ancienne devient vivante.
Source : FC
Son dernier livre : Le livre des Egyptes, Ed. Bouquins, 2015
Commande sur Amazon : Le livre des Égyptes
Site officiel : Florence Quentin

vendredi 29 juin 2012

Non dualisme égyptien




"Quand on regarde bien et qu'on se laisse toucher et pénétrer par les signes que nous font les Anciens, il apparait clairement qu'au coeur de tout il y a la Lumière consciente, symbolisée par le disque solaire, le grand et omniprésent dieu Rê sous ses diverses formes. C'est l'unique réalité : Lumière consciente, Lumière divine, Lumière du coeur, l'Unique, l'Inconnaissable, l'Absolu, l'Eternel. C'est en ce sens qu'on peut dire que dès le début la tradition égyptienne fut fondamentalement solaire. La Lumière consciente est à la fois invisible et visible : elle ne peut être appréhendée comme telle, mais elle brille sous toutes les formes de l'existence manifestée. C'est pourquoi le Nouvel Empire mit l'accent sur Amon-Rê : Amon est littéralement Celui qui est caché. Amon et Rê sont Un seul et Même. La Lumière ne peut être appréhendée comme un objet, c'est pouquoi on l'appelle Amon; mais elle éclaire toutes choses, c'est pourquoi on l'appelle aussi Rê. Les "choses" éclairées ne sont pas de nature différente de la Lumière, un peu comme les objets du rêve sont de la nature de la conscience du rêveur. Il n'y a qu'une Réalité.

Tu es le dieu caché (Amon)
Seigneur du silencieux, 
Qui vient à l'appel de l'humble, 
Toi qui donne le souffle à qui en es privé. 
Stèle de Berlin 23.077.
(...)

Extrait de : Jean Bouchart d'Orval, Dans l'Ombre du Sphinx, L'Egypte, La Grèce et le Destin de l'Occident, Ed. Almora, 2012
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Dans l'ombre du sphinx : L'Egypte, la Grèce et le destin de l'Occident



Autres citations extraites du même ouvrage :

Unique est le Caché qui demeure voilé pour les dieux.
Sans que sa vraie forme soit connue.
Aucun d'eux ne connait sa vraie nature qui n'est révélée dans aucun écrit.
Personne n'a pu le décrire.
Il est trop vaste pour être appréhendé,
Trop mystérieux pour être connu.
Qui prononcerait son nom serait foudroyé.
Hymne à Amon de Leyde (200)
(...)

Un qui demeure unique,
(tout en) créant les êtres,
Un qui demeure unique,
(tout en ayant) de nombreux bras.
Forme unique qui créa tout ce qui existe,
Un qui crée les êtres et reste Un,
De ses yeux sortent les hommes,
De sa bouche naissent les dieux.
Hymne à Amon du Caire

Je suis le Dieu grand,
Venu à l'existence de lui-même.
Qui est-il ?
L'énergie.
L'océan d'énergie primordiale,
Le père des dieux.
Tombe de la reine Néfertari.
(...)

J'ai vu Amon en Son Horizon, dans la salle parfaite, au moment o?u il sortait du levant et j'ai compris que les dieux ne sont que des hypostases quand je les ai vues auprès de Lui, en deux rangées, moi, serré dans une tunique et portant l'insigne de Maât.
Les Annales de prêtres de Karnak

Tu es dans l'état du Un. Nul père ne t'engendre lors de ta manifestation.
Nulle mère ne t'enfante.
Hymne à Ptha

Tu es l'Unique, Tu es l'être dont la manifestation existera avant la manifestation,
Tu es le créateur du ciel et de la terre,
Qui offre sans cesse la plénitude à tout être.
Stèle de Lyon 88

L'Un qui est l'Unique a créé ce qui existe,
Et la terre existat pour la première fois.
Ses naissances sont mystérieuses,
Ses formes innombrables,
Son origine est inconnue...
Tout forme d'existence vint à l'existence lorsque Son existence exista.
Rien n'existe en dehors de Lui.
Il se voilà à sa propre manifestation.
Lampe rayonnante à la clarté généreuse.
Papyrus Caire 58032

Qu'est-cela ? C'est Rê qui crée ses membres, ils deviennent les dieux associés à Rê.
Livre des Morts, XVII, 4

Dieu est le sculpteur qui s'est sculpté lui-même,
Le modeleur qui n'a jamais été modelé,
L'unique qui parcourt l'éternité.
Hymne des architectes Souti et Hor
(...)

Voir aussi sur le blog : Regarde-moi ! Je viens de naître ! / Je prends mon envol vers le Ciel



mercredi 27 juin 2012

Je prends mon envol vers le Ciel




LIVRE DES MORTS DES ANCIENS EGYPTIENS
Chapitre LXXVII
Métamorphose du Défunt en Faucon d'Or

A l'égal d'un grand Faucon d'Or
Qui sort de son Oeuf,
Je prends mon envol vers le Ciel.
Je plane dans le Ciel, pareil à un grand Faucon
Dont le dos mesure quatre coudées
Et dont les ailes reluisent comme des émeraudes du Sud...
Je prends mon envol du Cercueil placé dans la Barque "Sektet"
Et je porte mon Coeur vers les Montagnes de l'Est.
Puis je descends, planant, vers la Barque "Mandjit"...
Les Hiérarchies divines se présentent devant moi.
Elles s'inclinent profondément
En me saluant par des cris de joie.
Alors, pareil à un grand Faucon d'Or à la tête de Phénix,
Je prends mon envol vers le Ciel...

En vérité, Râ est présent devant moi tous les jours
Écoutant mes paroles...
Vous, dieux anciens, ô Premiers-nés de Nut !
Regardez ! J'ai pris place parmi vous !
Stable et ferme je suis !
Les Champs des Bienheureux
S'étendent à perte de vue devant mes yeux,
Ils me nourriront.
Esprit sanctifié au milieu de l'abondance de ces Champs,
Je vis au gré de mon coeur.
L'Usage de mon larynx m'a été rendu par le dieu Nepra
Et je garde la maîtrise de toutes les forces de ma tête...

Extrait du : Livre des Morts des Anciens Égyptiens, trad. Grégoire Kolpaktchy (1979), Ed. J'ai Lu, Aventure secrète, 2002.

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Les pyramides comme vous ne les avez jamais vu : airpano

Regarde-moi ! Je viens de naître !



Dressé sur une colline représentant l'horizon, un pilier djed présente Osiris dans sa forme renaissante. Le pilier symbolise l'épine dorsale du dieu qu'on érige pour signifier le retour à la vie. (...)
Source de l'image et suite de l'explication : Egyptologica


LIVRE DES MORTS DES ANCIENS EGYPTIENS
Chapitre XLII
Pour repousser les Massacres

Voici la Région
Où, la Couronne Blanche sur la tête,
Le Sceptre de commandement à la main,
Se tient assis l'Etre divin.
Arrivé devant Lui, j'arrête ma Barque
Et prononce ces paroles :
"Dieu puissant ! Seigneur de la Soif !
Regarde-moi ! Je viens de naître !
Je viens de naître ! Je viens de naître !"
Il répond : "Sur le billot des punitions que voici
S'étalent au grand jour tes mauvaises actions.
Tu les connais mieux que tout autre...
Voici que je vais réveiller le souvenir de tes fautes."

Je réplique :
"Je suis Râ qui rend forts ceux qu'il aime.
Je suis le Noeud du Destin cosmique
Caché dans le bel arbre sacro-saint.
Si je prospère, Râ prospère.
En vérité ! Regarde !
Les cheveux de ma tête sont ceux mêmes du dieu Nû.
Mon visage est le Disque solaire de Râ.
La force de la déesse Hathor vit dans mes yeux.
L'Âme d'Up-Uaut résonne dans mes oreilles.
Dans mon nez vivent les forces du dieu Kheti-Khas.
Mes deux lèvres sont les lèvres d'Anubis.
Mes dents sont les dents de la déesse Serkit.
Mon cou est le cou de la déesse Isis.
Mes deux mains sont les mains du puissant Seigneur de Djedu.
C'est Seth, souveraine de Saïs,
Qui vit dans mes deux bras.
Ma colonne vertébrale est celle de Seth.
Mon phallus, le phallus d'Osiris.
Mon foie est le foie du Seigneur de Kher-Aha.
Ma poitrine, celle du Seigneur des Terreurs,
Mon ventre, mon dos sont ceux de la déesse Sekhmet.
Les forces de l'Oeil d'Horus circulent dans le bas de mon dos.
Mes jambes sont les jambes de Nut.
Mes pieds sont les pieds de Ptah.
Mes doigts sont les doigts du double Faucon divin
Qui vit éternellement.
En vérité ! Pas un membre de mon Corps
Où ne réside une divinité !
Quant à Thoth, il protège mon corps tout entier.

Pareil à Râ, je me renouvelle tous les jours.
Personne ne saurait immobiliser mon bras
Ni s'emparer de mes mains :
Ni les dieux, ni les Esprits sanctifiés,
Ni les Âmes damnées, ni les Âmes des ancêtres,
Ni les Initiés, ni les Anges du Ciel...
Je suis celui qui marche en avant
Et dont le nom est un Mystère.

Je suis l'Hier.
"Celui qui contemple des millions d'années"
Est mon Nom.
Je parcours les sentiers du Ciel...
Voici que le titre du Seigneur de l’Éternité m'a été conféré.
Je suis proclamé le dieu du Devenir
Et Maitre de la Couronne royale.

Je demeure dans l'Oeil divin d'Horus et dans l'Oeuf cosmique.
L'Oeil d'Horus me confère la Vie Eternelle,
Et lorsqu'il se ferme, il me protège...
Entouré de rayonnement j'avance sur ma route
Et pénètre partout, au gré de mon coeur.
J'existe et je vis...
Je suis Horus qui parcourt les millions d'années.

La Parole et le Silence sont équilibrés dans ma bouche.
Assis sur mon Trône j'exerce le commandement...

En vérité, mes Formes sont à présent renversée.
Je suis Unnefer, l'Etre parfait,
Dieu qui se conforme aux Rythmes des Temps,
Mon essence est cachée dans  mon Etre.
Seul je suis !... Seul... Seul...
Seul je parcours les solitudes cosmiques...

En vérité, je demeure dans l'Oeil d'Horus
Et aucun Mal ne saurait m'atteindre.
Voici que j'ouvre les Portes du Ciel
Et que j'envoie des Naissances vers la Terre.
Et l'enfant à naître
Ne sera pas attaqué sur le sentier qui le mène à la Terre.

Je suis l'Hier.
Je suis l'Aujourd'hui
Des générations innombrables.
Je suis celui qui vous protège, tous les jours de votre vie.

O vous, les habitats de la Terre et du Ciel !
Ceux du Nord, du Sud, de l'Est et de l'Ouest !
En vérité, la peur devant moi serre votre coeur !
Car je me suis modelé et formé moi-même
Et je ne mourrai pas pour la seconde fois.
Quelques rayons de mon Etre atteignent vos poitrines,
Mais mes Formes, je les garde cachées en moi,
Car je suis celui que personne ne connait...

O vous, Démons Rouges !
En vain vous tournez vos visages contre moi :
Un triple voile me cache.
On ne saurai retrouver cette époque lointaine
Où le Ciel fut créé pour moi,
Où la Terre en fut séparée,
Où furent départagés
Les êtres nés du Ciel et ceux nés de la Terre.
Une fois séparés
Ils ne se réuniront plus à la Source première...

Mon Nom est étranger à la souillure du Mal.
Puissante sont les Paroles magiques
Que ma bouche vous adresse.
Un rayonnement de Lumière émane de tout mon Etre.

Je suis un Etre entouré de murailles,
Au milieu d'un Univers entouré de murailles.
Je suis un Solitaire au milieu de ma Solitude...
Pas de jour qui s'écoule sans ma salutaire intervention...

Ils passent ! Ils passent ! Ils passent devant moi !
En vérité, je suis un Etre gonflé de sève
Né de l'Océan céleste...
Ma Mère est la déesse du Ciel, Nut.
C'est elle qui a modelé ma Forme.
Je suis l'Immobile,
Le grand Noeud du Destin qui repose dans l'Hier,
Dans ma main repose le Destin du Présent.
Personne ne me connaît,
Moi, je vous connais.
Personne ne peut me saisir,
Moi, je peux vous saisir.

O Oeuf Cosmique ! Ecoute-moi !
Je suis Horus des millions d'années !
J'envoie vers vous le Feu des mes rayons,
Pour que vos coeurs se tournent vers moi.
Je suis le Maître du Trône,
Délivré de tout Mal, je parcours les Temps et les Espaces...

Je suis le Cynocéphale d'or, sans jambes ni bras,
Trônant au temple de Memphis...
Sachez-le : si je prospère, il prospère, lui aussi,
Le Cynocéphale d'or de Memphis !

Extrait du : Livre des Morts des Anciens Égyptiens, trad. Grégoire Kolpaktchy (1979), Ed. J'ai Lu, Aventure secrète, 2002.
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Thot Cynocéphale - Musée du Louvre

vendredi 11 mai 2012

René Schwaller de Lubicz ou Aor


René Adolphe Schwaller de Lubicz (né le 7 décembre 18871 à Asnières, Jura - mort en 1961) est un égyptologue et un ésotériste français, spécialiste de la symbolique en Égypte ancienne.

Il est le fils d'un pharmacien alsacien d'origine suisse, mais il est français du côté de sa mère, Marie Bernard. C'est le poète Oscar Venceslas de Lubicz Milosz qui fait René Schwaller chevalier selon le rite lituanien. Il peut ainsi ajouter la marque de noblesse « de Lubicz » à son nom de naissance. Il se marie à Isha, qui publie également des ouvrages spirituels (L'ouverture du chemin, etc).
Ayant une culture profonde en philosophie et dans des domaines spécifiques tels que l'alchimie, il souligne l'influence du sacré dans l'architecture égyptienne et pense avoir redécouvert un système de pensée mis en œuvre tout au long des siècles par un clergé puissant. Son œuvre maîtresse est Le Temple de l'Homme où il développe en détail, par des calculs complexes, l'idée d'une Égypte antique s'enracinant dans un mysticisme basé sur les nombres et la géométrie. Il a aussi publié un résumé dans le petit ouvrage Le Temple dans l'Homme.
Ses travaux sont encore sujets à controverse parmi les égyptologues.
Source du texte : wikipedia

Schwaller partit avec sa famille et quelques amis s'installer à Saint Moritz en Suisse ou fut fondée la station scientifique Khalife, une petite communauté consacrée au travail artisanal, à la recherche scientifique et la quête spirituelle. Suhalia possédait observatoire, laboratoires et ateliers et connaîtra des disciples. (...) C'est dans cette période que sa femme, Isha, rédigea quelques ouvrages. C'est aussi en Suisse que Schwaller-Aor et son ami Carlos Larronde réussirent à retrouver les procédés alchimiques pour obtenir les bleus et les rouges des vitraux de Chartres, sans procédé chimique, grâce à l'essence volatile des métaux. Hans Arp et Miro vinrent aussi à l'atelier pour poursuivre leurs recherches.
Source (et suite) du texte :  la tolerance


Bibliographie :
- Du Symbole et de la Symbolique (1951), Coll. Égypte, éd. Dervy, 2002.
- Étude sur les nombres (1917), Éditions Axis Mundi, 1990.
- Jeu de tarot égyptien, Gutenberg,
- La doctrine, Éditions Axis Mundi,
- L'appel du feu (1926), Collection : La Table D'émeraude, 1984.
- Le miracle égyptien, Coll. Champ, éd. Flammarion, 2010.
- Le roi de la théocratie Pharaonique, Coll. Champ, éd. Flammarion, 1993
- Le Temple de l'Homme (1957), Coffret de deux volumes, Coll. Égypte, éd. Dervy, 2011.
- Le Temple dans l'Homme (1949), Coll. Égypte, éd. Dervy, 2001.
- Les temples de Karnak, contribution à l'étude de la pensée pharaonique, Coll. : La Table D'émeraude, éd. Dervy, 1990.
- Lettres à un disciple, Diffusion traditionnelle,
- Notes et Propos inédits, 2 tomes, Ed. La Table d'Émeraude, 2005-6.
- Propos sur Ésotérisme et Symbole (1960), Coll. L'Être et L'Esprit, éd. Dervy, 2004.
- Verbe Nature, Éditions Axis Mundi Paris, 1988.
- La doctrine, Trois conférences faites à Suhalia, Ed. Axis Mundi, 1988
- Adam, l'homme rouge, Ed. Le Bord de la vie, 2009.
Etudes :
Emmanuel Dufour-Kowalski (dir.), Dossier Schwaller de Lubicz : L'œuvre au rouge, Éditions L'Âge d'Homme,
Emmanuel Dufour-Kowalski, La Quête Alchimique de R.A. Schwaller de Lubicz : Conférences 1913-1956, Éditions Arché Milano Paris, 2006.
Erik Sablé, La vie et l'œuvre de René Schwaller de Lubicz, Éditions Dervy, Paris, 2003;
Isha Schwaller de Lubicz, "Aor", sa vie son oeuvre, Paris, 1963.
En ligne :
Schwaller et Champagne : Archer Julien Champagne


Vous êtes tous né avec une conscience tordue et, toute votre vie, vous dormez, prenant votre rêve pour la réalité !
Le croirais-tu ? Le langage est la source de cet insondable mal, le langage mal compris.
Extrait de : L'appel du feu


CONSCIENCE - En admettant une Cause-source de l'Univers, celle-ci est nécessairement unique. Or, si la raison nous impose l'idée d'une unité insécable, donc sans quantité, la notion de cette unité échappe à notre point de vue de créature faisant partie de cet Univers, conséquence de la Cause unique.
Cette unité n'existe pour nous que si la comparaison est possible, or, comparaison signifie conscience et dualité. La création s'accomplit donc entièrement entres les nombres Un et Deux, et la dualité sera le caractère fondamental de l'Univers créé. Cette dualité est le principe de la sexualité. Dualité implique comparaison avec une succession de phénomènes producteurs de la conscience cérébrale. L'Unité crée, en "se regardant elle-même", c'est l'ange infidèle de la tradition judéo-chrétienne, c'est aussi la faute adamique de la Genève de Moise. Nous pouvons appeler cette Unité : Dieu ou Energie sans polarité en tant qu'Unité insécable, et Dieu créateur ou Energie polarisée en tant qu’Unité consciente d'elle-même.
De ce fait l'Univers n'est que conscience et ne présente qu'une évolution de conscience, de l'origine à sa fin qui est retour à sa cause. C'est le but de toute religion "initiatique" d'enseigner le chemin qui mène à cet ultime confondement.
La conscience cérébrale, particulière au règne animal et animal humain, exige la faculté d'enregistrement de notions qui ne sont que des actes de comparaison, et cette faculté se situe dans le cortex cérébral et les lobes cérébraux doubles. Par contre l'entendement, Intellect ou Raison - est faculté de synthèse des notions, et a son siège fonctionnel dans l'hypophyse et l'épiphyse. C'est ce que les Anciens appelaient "l'intelligence du coeur", parce que son impulsion se manifeste par le plexus solaire (grand sympathique), le centre émotif, et ses réactions physiques directes sur le coeur.

SYMBOLE ET SYMBOLISME - (...) Le mot symbole signifie, pour nous, la chose même ou l'idée matérialisée qu'il évoque, il ne la représente pas seulement par analogie. (...)
Quand nous employons le mot "symbole", faute de disposer d'un autre plus exacte, nous pensons au symbole naturel, et à la figuration qui est l'Idée projetée en la chose représentée.
Inversement, dans l'esprit pharaonique, la chose ou l'être naturel n'est que la matérialisation de l'Idée, dont elle est le symbole. L'oiseau qui vit dans l'air a caractère aérien, par ses moeurs (vie, nourriture, mode de chasse, affinité et inimitiés, caractère, mode d'assimilation, etc.), il devient l'incarnation d'une fonction, d'une étape de la genèse universelle et, enfin, d'une Idée. Ainsi toute chose naturelle est l'incarnation d'un principe, elle est son symbole.
Extrait de : Le temple dans l'homme
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Il faut situer son coeur au-delà de ce monde émotif pour s'en libérer... Le Réel, le Réel, je vois le Réel et ce n'est pas du tout ce que l'on imagine - il ne faut rien imaginer : il faut se taire... et écouter... il faut regarder dans le silence, sans vouloir voir et accepter le Rien car ce que l'homme appelle "rien" c'est cela la réalité.
Derniers mots de René Schwaller de Lubiz selon Michel Monereau, dans la préface de Verbe Nature, Ed. Axis Mundi, 1988.
Source du texte : hermetism






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