L' E441, plus communément appelé « gélatine » est un additif industriel que l'on retrouve dans beaucoup de produits alimentaires ou non de la grande distribution. Ce composant entre principalement dans la fabrication de bonbons, de crèmes glacées, dans la majeur partie des produits allégés, les boissons, mais plus étonnant encore, dans notre dentifrice ou nos shampoings.
Mais que peut bien se cacher derrière ce petit code, on pourrait croire à un colorant parmi tant d'autres ?
En réalité il s'agit de graisse de porcs [ou de boeufs], graisse issues des carcasses et des peaux de ces animaux. Comme dit le vieil adage « dans le cochon tout est bon », les industriels ont donc tout naturellement sauté sur l'occasion pour recycler les déchets des abattoirs et nous les cuisiner à toutes les sauces et bien plus encore, produits ménagers, médicaments, etc.
Pour nos grands-mères, la gélatine utilisée dans la préparation de nos confiseries ou pâtisseries préférées était tout simplement de la pectine que l'on retrouve en grande quantité dans le citron ou encore dans la pomme. Il suffit de faire bouillir vos épluchures de pomme (garder aussi les pépins) avec le jus d'un citron, puis de les filtrer, pour obtenir un liquide qui se gélifiera en refroidissant.
Pour les industriels, il en va tout autrement, c'est par tonnes qu'ils importent des restes de porcs pour les transformer et les introduire dans notre vie quotidienne, comme une banalité.
Que peut-on faire contre ça ?
Comme nous nous évertuons à le dire depuis plusieurs mois déjà au sein du collectif Podbete, pour contrer la mal bouffe, et au-delà tout procédé industriel non conforme à nos convictions, qu'elles soient religieuses (juives ou musulmanes), idéologiques (végétariennes ou "végan"), environnementales ou simplement pour notre santé, la course aux étiquettes n'est pas franchement une solution. De plus la gélatine est considérée comme un ingrédient en termes d'étiquetage (norme européenne [3]) et non comme un additif, c'est pourquoi elle n'a pas de "numéro E". On peut néanmoins encore la trouver avec l'attribut E441, puisqu'elle reste considérée par certaines firmes agroalimentaires comme un additif gélifiant.
Entre l'huile de palme, les emballages polluants et toxiques, les pesticides ou herbicides (qui ne sont pas sur l'étiquette), le bio qui n'en est pas, le porc dans les bonbons ou la déforestation pour le soja par exemple, c'est prêt de 80% des produits de la grande distribution qu'il faudrait éviter de mettre dans nos caddies.
La seule solution qui nous reste est donc de faire soi-même à partir de produits locaux !!!
Certains nous répondrons « j'ai la flemme », d'autres, à juste titre « plus facile à dire qu'a faire » ou encore « j'ai pas le temps » ou tout simplement « j'habite en ville ».
A tous ces gens nous voudrions dire que la décroissance n'est pas un gros mot et que d'une façon ou d'une autre, elle nous sera imposée qu'on le veuille ou non, donc autant s'y préparer tout en préservant la nature et notre santé, en cessant dès aujourd'hui d'alimenter la machine capitaliste qui s'est emballée, laissant de côté les intérêts des consommateurs pour ne viser que le profit.
Chaque euro dépensé est une approbation à une marque, quelles que soient ses méthodes de productions ou son impact réel sur la santé ou l'environnement.
Fort de ce nouveau principe, consommons intelligemment...
Source du texte : Podbete
On pourrait commencer par corriger l'orthographe...
RépondreSupprimerC'est le jeu de la semaine, cherchez les mille et une foot d'orthographes !
RépondreSupprimerJe m'y suis collé finalement (en en laissant sans doute plus d'une).