Annecy, vendredi 31 mai 2013
Samedi 1 juin, Dimanche 2 juin
(plus d'infos - et autres lieux - dans l'encarté ou dans le PDF)
Voir c’est se repositionner, se re-poser, se déposer, après s’être essoufflé à semer des graines infertiles dans son jardin imaginaire. Voir c’est prendre un billet pour l’ultime voyage, le seul : l’exploration de soi.
Que savons-nous réellement des pensées, des émotions, des sensations du corps, à part leur impermanence ? Comment trouver la vérité, cette stabilité tant recherchée à travers le carrousel mouvant qu’est notre vie ?
Nous nous acharnons à changer le monde extérieur, à l’adapter à ce que nous appelons nos besoins. Mais sont-ils réellement des besoins ? Ne seraient-ils pas plutôt des désirs personnels ? Le monde extérieur est un reflet précis de qui nous croyons être. Il n’est pas notre création ou un canevas que nous pourrions, en tant que rêveur, peindre au gré de nos insatisfactions. Le besoin compulsif d’adapter l’instant à nos moindres désirs est tout aussi illusoire que serait le désir d’un arbre de vouloir changer son propre reflet dans l’eau d’un lac. Résister à ce qui est dans l’instant c’est refuser de voir.
Source (site officiel) : La grande joie
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