lundi 16 décembre 2013

Noms de dieux avec José Le Roy

MAJ de la page : José Le Roy







Source : RTBF (Noms de dieux, octobre 2013)
Blog de José Leroy : Eveil et philosophie
Son dernier livre : Petit traité de la connaissance de soi, Ed. Almora, 2013

Un voyage vers le centre de soi-même
« Connais-toi toi-même » pouvait-on lire sur le temple de Delphes. Qui suis-je en effet ? C’est là une question essentielle de notre existence. Mais comment y répondre ? Peut-on même y répondre ?
À travers un vaste panorama des philosophies d’Orient et d’Occident, en s’appuyant sur des textes des maîtres spirituels des principales traditions, José Le Roy montre que ce que nous sommes vraiment n’est pas ce que nous paraissons être.
Ce livre nous invite à un voyage vers le centre de nous-même où de profondes et étonnantes découvertes nous attendent.
Source du texte : Almora
Commande sur Amazon : Petit traité de la connaissance de soi
 

5 commentaires:

  1. Dans une vidéo, tu définis l'éveil comme une expérience de la non dualité.
    Ne serait ce pas plutôt la réalité au sein de laquelle ont lieu les expériences -changeantes - et où apparaissent les états- changeants eux aussi?

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  2. Je ne saurais répondre en lieu et place de José Le Roy.
    Posez lui la question sur son blog.
    http://eveilphilosophie.canalblog.com/

    Pour ma part le langage ne peut pas définir ni caractériser la non-dualité, au mieux "pointer vers" (en ce cas il faut regarder la lune non le doigt). A son sujet le discours ne sera jamais qu'un "moyen habile" ou un "pieux mensonge".

    Ensuite il faut s'entendre sur les définitions.
    On s'éveille "à quelque chose", en sortant du rêve on s'éveille à la réalité quotidienne, par métaphore en sortant de l'illusion de la dualité on s'éveille à la réalité non duelle. Ce qui implique une non distinction entre celui qui s'éveille, l'éveil et ce à quoi on s'éveille, sinon on reste dans la dualité. On peut aussi parler de conscience ou de reconnaissance mais le problème subsiste ("Qui reconnait quoi et dans quel acte de reconnaissance ?" se substitue à "Qui s'éveille à quoi et dans quel acte d'éveil ?").
    En ce cas vous avez raison l'éveil n'est pas une expérience ou un état changeant (avec un commencement, une fin et mille autres déterminations), mais pour certains l'éveil n'est que le début d'un processus dont la fin est la réalisation.
    Il y a donc deux définitions du terme éveil : une forte (synonyme de non-dualité) et une faible (première déchirure du voile de l'illusion).

    Pour en revenir à la définition forte on peut effectivement parler de la non-dualité comme d'une toile sur laquelle se succède nos différents états de conscience. Mais ce n'est encore qu'une approximation, il n'y a pas d'un côté quelque chose qui serait la non-dualité et de l'autre des états de conscience (sinon on recrée une dualité, de second niveau, entre don-dualité et dualité de premier niveau). Ajouter de la subtilité au discours ne change rien, dire que le manifesté n'est que la manifestation du non-manifesté et non quelque chose de différent laisse encore subsister une dualité (entre manifesté et non-manifesté). Idem pour le nom même de non-dualité (ou n'importe quel autre nom), poser un nom c'est le distinguer de ce qui est nommé et donc recrée une dualité (entre le nom et la chose nommée).

    Est-on alors condamné au silence ?
    Oui et non. Cela dépend de ce que l'on attend de la parole, si on pense pouvoir dire quelque chose de l’ineffable mieux vaut se taire.
    En étant conscient des limitations du discours on peut alors en jouer non pas pour limiter l'illimité (en voulant le nommer, le définir ou le caractériser) mais pour orienter le regard. Le discours métaphysique n'a aucune valeur scientifique (on ne peut pas accumuler des connaissances sur la non-dualité) mais peut avoir une valeur poétique (laquelle peut aussi prendre la forme de longs raisonnements philosophiques).


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  3. Bonjour,
    Vous dîtes "si on pense pouvoir dire quelque chose de l’ineffable mieux vaut se taire."
    Alors pourquoi continuez-vous à vous astiquer le mental ?

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  4. C'est votre opinion.

    Si vous pensez à la citation de Wittgenstein ("Sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence") je vous renvoie à sa distinction entre dire et montrer.
    L'ineffable ne se dit pas, au sens où le discours ne peut pas le définir ou le caractériser, mais il se montre. (Tout le montre).
    Y compris par des mots ou des raisonnements, ensuite libre à vous de regarder le doigt ou ce que le doigt montre.

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  5. Merci José, vous me faites perdre la tête (peace and love) ;))

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