Source (et suite) du texte : wikipedia
Né à Omori un des nombreux quartiers de Tokyo, le 23 mars 1910, Akira Kurosawa est le dernier fils d'une famille de sept enfants. Sa mère Shima, est issue d'une famille de marchands d'Osaka, et son père, Isao d'une longue lignée de samouraïs du nord du Japon, Diplômé de l'Académie impériale Toyoma, le père de Kurosawa enseigne les arts martiaux et est un fervent sportif. aux études traditionnelles de Kurosawa s'ajouteront sous l'influence de son père, des leçon d'escrimes (kendo) et de caligraphie. D'ailleurs, Akira Kurosawa se rappelait d'un anecdote à cette époque : "J'allai tout droit voir mon père, pour lui demander de me faire entrer à l'école d'escrime d'Ochiai. Sa joie fut immense. Je ne sais si mon intérêt pour l'escrime avait réveillé dans les veines de mon père le sang de samouraï, ou bien celui du professeur de l'Académie militaire, toujours est-il que l'effet sur lui fut considérable.(...) Mon père était plus que d'accord pour que je fisse du Kendo et il insistait pour que j'apprisse également la calligraphie. Mieux, pour cultiver mes bonnes dispositions, je reçus de lui l'instruction expresse d'aller tous les jours faire mes dévotions au sanctuaire de Hachiman, lorsque je revenais de ma leçon matinale de Kendo, à l'école d'Ochiai."
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Toshiro Mifune (dans les 7 Samourais)
Toshirō Mifune (en chinois Sanchuan Minlang) (né le 1er avril 1920 à Qingdao en Chine – mort le 24 décembre 1997 à Mitaka près de Tokyo), est un acteur et producteur de cinéma japonais. Il est également le réalisateur d'un unique film, Legs des 500 000 ; il a été l'un des acteurs japonais les plus célèbres au niveau international, notamment grâce à sa fructueuse collaboration avec le réalisateur Akira Kurosawa et sa carrière aux États-Unis.
Source (et suite) du texte : wikipedia
1943 : La Légende du grand judo (Sugata sanshiro)
1944 : Le Plus beau (Ichiban utsukushiku)
1945 : La Nouvelle Légende du grand judo (Zoku sugata sanshiro)
1945 : Les Hommes qui marchèrent sur la queue du tigre (Tora no o wo fumu otokotachi)
1946 : Ceux qui bâtissent l'avenir (Asu o tsukuru hitobito)
1946 : Je ne regrette rien de ma jeunesse (Waga seishun ni kui nashi)
1947 : Un merveilleux dimanche (Subarashiki nichiyobi)
1948 : L'Ange ivre (Yoidore Tenshi)
1949 : Le Duel silencieux (Shizukanaru ketto)
1949 : Chien enragé (Nora-inu)
1950 : Scandale (Shubun)
1950 : Rashōmon (Rashōmon)
1951 : L'Idiot (Hakuchi)
1952 : Vivre (Ikiru)
1954 : Les Sept Samouraïs (Shichinin no samurai)
1955 : Vivre dans la peur (Chronique d'un être vivant) (Ikimono no kiroku)
1957 : Le Château de l'araignée (Kumonosu jo)
1957 : Les Bas-Fonds (Donzoko)
1958 : La Forteresse cachée (Kakushi toride no san-akunin)
1960 : Les salauds dorment en paix (Warui yatsu hodo yoku nemuru)
1961 : Yojimbo parfois appelé Le Garde du corps (Yojimbo)
1962 : Sanjuro (Tsubaki Sanjūrō)
1963 : Entre le ciel et l'enfer (Tengoku to jigoku)
1965 : Barberousse (Akahige)
1970 : Dodes'kaden (Dodesukaden)
1975 : Dersou Ouzala aussi appelé L'Aigle de la Taïga (Derusu Uzara)
1980 : Kagemusha, l'Ombre du guerrier (Kagemusha)
1985 : Ran (Ran)
1989 : Rêves (Yume)
1991 : Rhapsodie en août (Hachi-gatsu no kyōshikyoku)
1993 : Mâdadayo (Mâdadayo)
Œuvres posthumes :
1998 : Après la pluie (Ame agaru) : réalisée par Takashi Koizumi. La mise en scène, le scénario et les dialogues sont signés d'Akira Kurosawa.
2003 : La Mer regarde (Umi wa miteita) : dernier scénario écrit par Kurosawa, réalisé par Kei Kumai.
« Il y a quelque chose qui peut s'appeler beauté cinématique. Cela ne peut être exprimé que dans un film, et cela doit être présent pour que ce film soit un travail de mouvement. Quand cela est bien exprimé, l'expérience d'une émotion particulièrement profonde sera présente à la projection. Je crois que c'est cette qualité qui fait que les gens viennent voir un film, et c'est l'espoir d'atteindre cette qualité qui inspire le réalisateur pour réaliser le film. »
Les 7 Samourais (1954), Trailer
Rashômon (1950), film entier VOSTFR
À partir d'un même fait divers, 'Rashômon' présente quatre témoignages qui en donnent des récits divergents. Lion d'or à Venise en 1951, ce mélodrame métaphysique d'Akira Kurosawa révéla l'excellence du cinéma japonais au public occidental.
Un bonze, un bûcheron et un domestique se réfugient sous un portique surnommé Rashômon, la "porte des démons". Les deux premiers racontent au troisième le procès auquel ils viennent d'assister : un bandit a rencontré un couple de voyageurs ; la femme a été violée, l’homme assassiné. L'accusé donne sa version des faits mais elle ne correspond pas à celle de la femme ni même à celle du mort, qui a réussi à s’exprimer par la bouche d’une prêtresse en transe. Le bûcheron ajoute à la confusion en donnant un quatrième son de cloche. Impossible de dégager un semblant de vérité : les quatre personnages sont suspects.
"Avec Rashômon, déclara Akira Kurosawa, j’ai dû découvrir de nouveaux abîmes déplorables du cœur humain." Interprété dans la tradition du théâtre kabuki, le film s’apparente aussi à une tragédie grecque dans laquelle le dialogue entre les personnages ferait office de chœur antique. Si les différents points de vue adoptés permettent de traquer les faces obscures de l’âme humaine, il s’agit surtout pour Kurosawa d’imposer une dimension sacrée et une méditation sur le paganisme. Nature et homme sont indissociables : la forêt joue un véritable rôle et une grande partie de l’action se déroule sous une pluie diluvienne. Une éclaircie apparaît au moment où les tensions des protagonistes s’apaisent et l’on retrouve alors la foi en l’humanité du cinéaste. Après la fureur des éléments et la tempête dans les âmes, c’est sur un acte de générosité et d’abnégation que se referme cette surprenante "porte des démons".
Source : Arte
Merci pour cte article complet.
RépondreSupprimer"Vivre" est recommandé par un manuel scolaire de philo français !
Je vous en prie. Vivre (Ikiru) est un beau film, vous me donnez envie de le revoir.
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